Dans le cadre de la relance de l’industrie pharmaceutique en Afrique, Michel Sidibé, Secrétaire Exécutif de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) a appelé hier, mardi 17 décembre à Dakar, les acteurs à repenser complètement les approches et à passer à l’action.
Pour Michel Sidibé, Secrétaire Exécutif de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), la maladie mondiale se trouve en Afrique et pratiquement 25% des vaccins consommés au niveau mondial , les sont en Afrique.
« Nous ne produisons pas et il faut entre réaliste, nous sommes réellement dépendants de l’extérieur. Cette situation nous rend vulnérables, elle fragilise nos chaines d’approvisionnement, elle limite aussi notre capacité à réagir aux urgences sanitaires », fait-il remarquer.
Face à cette préoccupation, des experts dans le domaine pharmaceutique et médicale ont réfléchi sur un plan de fabrication pharmaceutique à mettre en place pour aller vers la souveraineté. De l’avis secrétaire exécutif du Nepad, Michel Sidibé, pour arriver à ce plan, il faut tout simplement repenser complètement les approches... - Lire cet article
L’ Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar, avec le soutien du Fonds Mondial ont lancé hier, lundi 16 décembre, un projet stratégique pour renforcer la surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) en Afrique de l’Ouest. Une assemblée générale qui a réuni des décideurs, microbiologistes et techniciens de laboratoire de la CEDEAO pour valider le projet WARIL-EQA-RAM, visant à améliorer la qualité des laboratoires et à créer un réseau collaboratif régional.
La résistance aux antimicrobiennes ne concerne pas uniquement la santé humaine, elle l’est aussi pour la santé animale à cause de l’utilisation des antibiotiques qui peut être nuisible pour l’humanité si elles sont mal prises. Pour une régulation de ces molécules, l’ Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar, avec le soutien du Fonds Mondial ont lancé hier, lundi 16 décembre, un projet stratégique pour renforcer la surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) en Afrique de l’Ouest. Une rencontre qui s’est ouverte à l’’institut Pasteur de Dakar. Pour les organisateurs, l’objectif de cet événement est de générer des données fiables et précises pour mieux répondre à cette menace mondiale.
« Cet événement marque un tournant crucial pour harmoniser les efforts et renforcer la réponse collective ouest-africaine face à la résistance aux antimicrobiens », relève-t-on sur la note de presse.
Pour le conseiller technique numéro 1 du ministre de la santé et de l’action sociale (Msas), venu présider la cérémonie, les résistances antimicrobiens concernent actuellement même le secteur de la pêche avec l’aquaculture mais aussi le secteur agricole avec l’agriculture et même le service du commerce... - Lire cet article
Dakar, 17 déc (APS) – Le Dr Mamadou Sarr, conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), a souligné, lundi, l’importance d’avoir une approche holistique dans le domaine de la santé humaine et de la santé animale, pour faire face à la résistance aux antimicrobiens, qui constitue un problème de santé publique en Afrique de l’Ouest.
"La résistance aux antimicrobiens ne concerne pas uniquement la santé humaine. Elle concerne aussi la santé animale, parce que les médecins vétérinaires utilisent aussi des antibiotiques", a-t-il rappelé.
Cet état justifie "la nécessité d’avoir non seulement une vision holistique, mais [aussi] une approche holistique". Une telle approche "va permettre à chacun de ces secteurs (…) de pouvoir faire des interventions sur les déterminants impactant négativement sur la question de la résistance aux antibiotiques", a-t-il souligné.
Le Dr Mamadou Sarr prenait part à une assemblée générale marquant le lancement d’un projet stratégique destiné à renforcer la surveillance de la résistance aux antimicrobiens (RAM) en Afrique de l’Ouest. Ce projet est initié par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) avec le soutien du Fonds mondial.
Selon le Dr Sarr, "la résistance aux antimicrobiens concerne actuellement même le secteur de la pêche avec l’aquaculture, le secteur agricole avec l’agriculture, mais aussi (…) le service du commerce".
Il s’agit d’une question qui est "holistique", a-t-il affirmé. Il suggère de "voir la résistance aux antimicrobiens à partir de la prescription jusqu’à la délivrance par le pharmacien, mais aussi jusqu’à l’administration, c’est-à-dire à la prise du médicament par le patient"... - Lire cet article
Dakar, 17 déc (APS) – L’ancien directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida), Michel Sidibé, a déploré mardi la vulnérabilité liée à la dépendance vis-à-vis de l’extérieur dont souffre l’Afrique dans le domaine de la production pharmaceutique, situation qui, selon lui, limite la capacité du continent à réagir aux urgences sanitaires.
"Nous ne produisons pas et il faut être réaliste, nous sommes réellement dépendants de l’extérieur. Cette situation nous rend vulnérables, elle fragilise nos chaînes d’approvisionnement, elle limite aussi notre capacité à réagir aux urgences sanitaires", s’est désolé M.Sidibé.
Il prenait part à l’atelier international sur l’engagement stratégique des pôles de santé et du développement des compétences appuyé par l’Agence africaine de développement (Auda-Nepad), qui se tient de mardi à mercredi à Dakar.
"Pour avoir un impact, le plan a ciblé 24 produits médicaux qui répondent aux défis sanitaires majeurs du continent", a expliqué M. Sidibé.
Selon le directeur exécutif d’Onusida, les produits ont "été catégorisés en fonction des problèmes qui nous affectent quotidiennement (…)".
Michel Sidibé signale que "pratiquement 25% des vaccins produits au niveau mondial sont consommés en Afrique".
De l’avis de l’ancien secrétaire exécutif de l’Onusida, le plan de fabrication pharmaceutique de l’Afrique est "plus qu’une vision". Il s’agit d’une nécessité pour renforcer vraiment la fabrication pharmaceutique régionale... - Lire cet article
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a lancé un appel à une concertation et coopération actives entre les différents producteurs, les agences nationales de réglementation pharmaceutiques, le secteur privé, les chaines d’approvisionnement, les universités et les centres de recherche dans les différents pays africains pour faire émerger l’écosystème africain de l’industrie pharmaceutique qui permettra d’atteindre l’autonomie en vaccins, tests de diagnostic et médicaments en Afrique. Cet appel a été fait hier, vendredi 13 décembre lors de la célébration du centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar qui a conduit à la visite du Vacinôpole de Diamniadio.
« C’est avec un immense plaisir et un sentiment de fierté que je me tiens devant vous aujourd’hui pour célébrer un jalon important de l’histoire de notre Nation et du continent africain : le centenaire de l’Institut Pasteur de Dakar. Une institution qui, depuis sa fondation, incarne l’engagement du Sénégal dans la lutte contre les maladies infectieuses et la promotion de la santé publique »... - Lire cet article
Imaginez que vous soyez un patient atteint d'une maladie chronique non transmissible (comme le diabète ou l'hypertension) en Afrique. Vous devez constamment vous rendre dans les centres de santé locaux pour un suivi et, la plupart du temps, vous rentrez chez vous sans les médicaments nécessaires pour gérer votre glycémie et votre tension artérielle. Au fil du temps, alors que vous vieillissez et que vous avez peu d'argent à dépenser (surtout avec tant de personnes à charge dans la famille), votre santé se détériore, car les maladies susmentionnées commencent à affaiblir votre vue et à endommager vos reins. Très vite, vous vous retrouvez à devoir subir des interventions plus coûteuses, pouvant aller jusqu'à la transplantation d'un rein. Si vous avez beaucoup de chance, vous pouvez survivre encore quelques années. Mais votre mauvaise qualité de vie exige de plus en plus de soins de la part des membres de votre famille, qui doivent désormais cesser de prendre soin d'eux-mêmes, en étant économiquement productifs, pour s'occuper de vous.
C'est malheureusement l'histoire de nombreuses personnes ici en Afrique et elle se répète dans la plupart des régions où sévissent des maladies. Malgré les progrès technologiques, l'accès à des soins de santé de qualité reste une chimère pour de nombreuses personnes en Afrique. Le manque d'accès en temps voulu à des médicaments de bonne qualité est l'un des principaux facteurs à l'origine de ces mauvais résultats en matière de santé. La médiocrité des infrastructures de soins de santé, l'absence de systèmes de remboursement des frais de santé et l'insuffisance du financement des soins de santé sont d'autres facteurs qui continuent d'aggraver la situation.
Un autre facteur négatif, comme une pandémie silencieuse en Afrique, a été la faiblesse des systèmes réglementaires pour les produits de santé, et divers systèmes réglementaires à différents niveaux de maturité qui s'avèrent trop fragmentés et inefficaces pour faire du bien aux patients dans leurs juridictions. Des médicaments de mauvaise qualité nuisent aux patients dans les pays où les systèmes réglementaires sont faibles, voire inexistants, tandis que des complications administratives inutiles retardent l'approbation réglementaire et l'accès des patients à des produits de qualité dans d'autres pays.
Nous avons vu, par exemple, un nouveau médicament pour la gestion des complications des maladies cardiovasculaires lancé dans l'UE et aux États-Unis n'être disponible pour les patients de certains pays africains que plus de cinq (5) ans plus tard et, dans certains cas, jusqu'à neuf (9) ans plus tard. Si ce retard et d'autres sont principalement imputables à la lenteur des processus réglementaires, d'autres facteurs incluent le manque d'intérêt des entreprises pour le lancement de nouveaux médicaments en Afrique, en raison parfois de l'imprévisibilité de l'environnement réglementaire.
Heureusement, la situation en Afrique s'est grandement améliorée au cours des cinq dernières années, peut-être grâce aux récents événements de santé publique qui ont forcé les différentes parties prenantes à penser et à agir différemment, y compris, mais sans s'y limiter, la pandémie. Nous avons assisté à diverses initiatives visant à combler les lacunes et à renforcer les systèmes de réglementation des médicaments sur le continent, ce qui a apporté un soulagement bienvenu aux patients africains.
'accélération des résultats de l'initiative d'harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique (AMRH) en est un exemple. En Afrique de l'Est, cette initiative a permis de réduire considérablement les délais réglementaires pour l'autorisation des nouvelles demandes de médicaments, qui sont passés de 36 mois à 6-9 mois, accélérant ainsi considérablement l'accès des patients aux médicaments qui leur sauvent la vie... - Lire cet article
Alors que l’Afrique est aux prises avec de multiples épidémies de Mpox, les responsables de la santé publique affirment que les vaccins produits localement sont essentiels pour mettre fin à la dépendance aux dons et garantir la santé sur le continent.
L’Afrique dépend actuellement des pays plus riches pour obtenir des vaccins afin de lutter contre la dernière épidémie de Mpox, qui a été déclarée urgence sanitaire continentale et mondiale par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’Union européenne a fait don de 200 000 doses, tandis que les États-Unis ont contribué à hauteur de 50 000 doses pour permettre à la République démocratique du Congo (RDC) – l’épicentre de l’épidémie – de commencer sa campagne de vaccination au début du mois d’octobre... - Lire cet article
Les régulateurs africains se demandent pourquoi les autorités nationales du médicament (ANM) africaines ne s'appuient pas davantage les unes sur les autres, de manière plus approfondie et plus significative. Cette même question a été soulevée par les chefs d'agences lors de la récente réunion de l'US Pharmacopeia qui s'est tenue à Johannesburg au début de l'année. Il s'agit d'une question importante qui est au cœur du développement et de la maturation de l'environnement réglementaire africain afin d'améliorer ses performances en matière de réglementation grâce à la collaboration entre les ARN africaines à différents stades de maturité. La confiance intra-africaine n'est pas au niveau souhaité par les responsables des agences de médicaments et les responsables africains de la réglementation veulent savoir ce qui peut être fait pour promouvoir une plus grande confiance et une collaboration plus significative entre les agences africaines de réglementation des médicaments en vue d'harmoniser les réglementations sur les médicaments sur le continent.
Selon l'OMS, plus de 70 % des agences nationales de réglementation des médicaments ont des systèmes réglementaires faibles. Seules 30 % des agences nationales de réglementation sont classées au niveau de maturité 3 ou 4 de l'OMS et, en Afrique, ce chiffre tombe à 11 %. L'un des moyens de combler cette importante lacune en matière de capacité, de réduire les doubles emplois et de promouvoir la disponibilité en temps utile de médicaments de qualité garantie, consiste à pratiquer la confiance, de manière appropriée et adaptée à l'objectif visé. La confiance est le processus par lequel une autorité réglementaire prend en compte ou donne un poids significatif aux évaluations réalisées par une autre autorité réglementaire ou une institution de confiance. En écoutant les régulateurs, il est clair que ce qui limite la confiance intra-africaine est en partie un déficit de confiance résultant de la manière dont l'OMS a procédé à l'évaluation comparative des pays... - Lire cet article
Les faux médicaments sont un fléau qui prend de plus en plus d’ampleur dans les quatre coins du globe. Selon l’OMS, 10% des médicaments dans le monde étant contrefaits. Ce taux augmente pour atteindre 25% dans les pays en voie de développement. Le phénomène prend des proportions inquiétantes, lorsqu’il s’agit de la vente en ligne. Toujours selon l’OMS, 50% des médicaments vendus sur Internet sont de faux médicaments.
Les médicaments «falsifiés ou de qualité inférieure» sont responsables de la mort de centaines de milliers de personnes chaque année dans le monde. Le terme recouvre plusieurs réalités: des produits sans molécule active ou en quantité insuffisante, avec des impuretés voire des substances toxiques.
Même si aucun pays n’est épargné, les systèmes de soins les moins organisés supportent l’essentiel du fardeau. Un médicament sur dix en circulation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire serait ainsi falsifié, selon un rapport de l’OMS... - Lire cet article
Washington D.C., États-Unis 20 septembre 2024 - L'Organisation Panaméricaine de la Santé a signé aujourd'hui un accord avec le Centre Africain de Contrôle et de Prévention des Maladies (Africa CDC) pour collaborer sur l'accès équitable aux vaccins, aux médicaments et aux autres technologies stratégiques de la santé. Dans le cadre de cette vision commune, les deux organisations tireront parti de leur expertise respective, notamment grâce aux fonds renouvelables régionaux de l'OPS, pour renforcer les mécanismes régionaux de réglementation, d'innovation et de production, et contribueront au développement du mécanisme africain d'achat groupé et à la promotion de la fabrication locale de médicaments essentiels, de vaccins et de fournitures de santé publique pour l'Afrique et les Amériques.
Les organisations collaboreront également pour faire progresser la recherche, l'innovation et la transformation numérique des systèmes de santé afin de répondre aux défis actuels et émergents en matière de santé publique, ainsi que pour améliorer la prévention, la préparation et la réponse aux urgences sanitaires... - Lire cet article
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