En 2040, l’Afrique ambitionne de produire sur son sol 60 % des vaccins dont elle a besoin. La période du Covid a permis une prise de conscience internationale sur l’importance de ces sujets, mais tous les obstacles sont loin d’être levés.
Fin juin, alors que la France était en pleine ébullition électorale à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, Paris accueillait le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinale. Un événement coorganisé par la France et l’Union africaine (UA) visant à sensibiliser la communauté internationale sur les questions de production locale de vaccins et à récolter des promesses de don. L’occasion aussi de lancer l’AVMA, nouveau programme de financement qui prend la suite de Covax, dont il a beaucoup été question pendant la pandémie de Covid-19... - Lire cet article
En regardant ce tableau, nous imaginons ce qui pourrait être possible en Afrique si la maturité réglementaire de l'Afrique était mise à profit avec des investissements significatifs et un soutien international pour intégrer les économies africaines productrices de médicaments dans la chaîne de valeur mondiale des produits médicaux.
Il s'agit là d'un excellent moyen de résoudre un problème mondial insoluble, à savoir comment parvenir à la sécurité sanitaire mondiale d'une manière qui permette à la population africaine d'en bénéficier en même temps que tous les autres. Contrairement aux traités internationaux tels que l'accord sur la pandémie, cette approche particulière serait réalisable et constituerait une solution plus pratique que la négociation de traités exigeant des autres pays qu'ils sacrifient leurs propres intérêts au profit des populations d'autres pays. L'intention des traités internationaux tels que l'accord sur la pandémie est bonne, mais ils sont terriblement peu pratiques et nous craignons qu'ils ne constituent jamais la solution réalisable dont le monde a besoin... - Lire cet article
D'ici à 2050, la population jeune de l'Afrique dépassera les 830 millions, ce qui représente une opportunité majeure pour la croissance économique et l'innovation. L'enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) sont essentiels pour doter les jeunes Africains des compétences indispensables sur le marché du travail actuel. Malgré son potentiel, l'EFTP est confronté à des défis, notamment la stigmatisation et le manque de modèles.
En accordant la priorité à l'éducation et au développement des compétences, on peut exploiter l'énergie et l'ingéniosité de la jeunesse africaine, ce qui conduira à un avenir prospère. L'AUDA-NEPAD et Humana People to People se concentrent sur l'autonomisation des jeunes et l'amplification de leurs voix, dans le but de former les futurs leaders. L'initiative "Africa Skills Revolution", inspirée par l'Année de l'éducation 2024 de l'UA, cherche à libérer ce potentiel et à changer les perceptions négatives de l'EFTP.
L'initiative met l'accent sur l'inclusion, en garantissant l'accès à une éducation et une formation de qualité pour tous les jeunes, quel que soit leur milieu d'origine. La promotion de l'égalité des sexes et le soutien aux groupes vulnérables contribueront à une société plus juste.
L'initiative invite les gouvernements, les secteurs privés, les établissements d'enseignement, les ONG et les organismes internationaux à collaborer. Ensemble, ces efforts favoriseront le développement des compétences, stimuleront l'innovation et créeront une croissance économique durable, conformément à la vision de l'Union africaine d'une Afrique prospère et unifiée où chaque jeune peut s'épanouir... - Lire cet article
Le continent africain dépend largement de l’étranger pour les vaccins. Seul 1 % des vaccins administrés sont produits localement, le restant est importé, majoritairement en provenance d’Asie. Cette dépendance vis-à-vis de l’extérieur engendre des risques en matière de chaînes d’approvisionnement et donc d’accès aux vaccins, comme l’a douloureusement révélé la pandémie de Covid-19.
Les questions éthiques et morales de cette iniquité vaccinale ont réveillé les consciences des communautés africaine et internationale, et fait ressurgir le débat sur la mise en place d’industries locales de fabrication de vaccins. De nombreuses parties prenantes publiques et privées sont aujourd’hui impliquées dans le développement de tels systèmes de production. Mais plusieurs obstacles demeurent. Explications... - Lire cet article
La vérité dure à avaler et souvent non dite sur l'état du contrôle effectif des produits médicaux contrefaits de qualité inférieure en Afrique est que la majorité (89%) des pays (en rouge) n'ont tout simplement pas la capacité de contrôler efficacement les médicaments contrefaits de qualité inférieure à l'intérieur de leurs frontières parce que leur niveau de maturité réglementaire est trop faible pour qu'ils disposent des systèmes dont ils ont besoin pour relever le défi de manière efficace. Sur les 54 pays du continent, 48 se situent actuellement aux niveaux 1 et 2 de maturité réglementaire, ce qui signifie généralement qu'ils n'ont pas de système formel ou qu'ils ont un système réactif incapable de contrôler les médicaments contrefaits sur leurs marchés. C'est un fait que nous ne pouvons plus ignorer et que nous devons affronter sans détour pour protéger la sécurité des patients. Avec seulement six pays au niveau de maturité 3, ce qui signifie qu'ils ont un système réglementaire stable, fonctionnel et intégré (c'est-à-dire le Ghana, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Nigeria et la Tanzanie) et les autres au niveau ML1/2, cette carte montre que nous avons beaucoup de travail à faire pour protéger la sécurité des patients sur le continent. Personne n'est en sécurité tant que tout le monde ne l'est pas... - Lire cet article
Le développement d’une industrie pharmaceutique de pointe se précise en Afrique, avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) et de partenaires internationaux.
Lorsque la pandémie de la covid-19 mettait en évidence les vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement mondiales en vaccins, l’Union africaine (UA) affirmait son ambition de produire localement 60% des vaccins nécessaires au continent. L’UE a apporté un soutien financier et technique substantiel à cet objectif. La Commission européenne a dévoilé les contours du nouveau jalon de son initiative phare « Manufacturing and Access to Vaccines, Medicines and Health Technologies » (MAV+), axée sur le développement d’un écosystème industriel pharmaceutique africain viable et de son soutien fiancier à l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins (AVMA). La Commissaire européenne Jutta Urpilainen a annoncé le lancement de l’AVMA avec une contribution de 220 millions d’euros, portant l’engagement total de «Team Europe» à plus de 800 millions d’euros. Cet instrument innovant qui vise à «améliorer la prévisibilité de la demande pour les vaccins fabriqués en Afrique» et à «soutenir la croissance durable de la base de production africaine», affiche également les ambitions géopolitiques et économiques de Bruxelles. Parmi les pistes prometteuses évoquées, un certain nombre de pays se démarque... - Lire cet article
Qu'il s'agisse d'apprendre à utiliser les outils de conservation du génome pour déposer des séquences sur la plateforme africaine et mondiale de partage et d'archivage des données sur les pathogènes ou de comprendre les normes de qualité et les formats des données, les scientifiques africains acquièrent de nouvelles connaissances grâce aux cours de formation proposés par Africa CDC...
Agari, développé en 2023, est une plateforme continentale destinée à être utilisée par les institutions nationales de santé publique, les laboratoires nationaux de référence et les institutions universitaires et de recherche en Afrique pour télécharger, gérer et partager les séquences de pathogènes et les métadonnées associées afin de répondre efficacement et de manière coordonnée aux menaces pour la santé publique dans les États membres de l'Union africaine... - Lire cet article
Le développement d’une industrie pharmaceutique de pointe se précise en Afrique, avec le soutien financier massif de l’Union européenne et de partenaires internationaux. Dans une communication récente, la Commission européenne détaille son initiative AVMA visant à favoriser l’émergence d’une capacité industrielle africaine de production de vaccins d’ici 2034.
Aux heures chaudes de la COVID-19, lorsque la pandémie mettait en évidence les vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement mondiales en vaccins, l’Union africaine a affirmé son ambition de produire localement 60% des vaccins nécessaires au continent. Il y a à peine quelques jours, l’Union européenne a apporté un soutien financier et technique substantiel à cet objectif. Le 20 juin 2024, la Commission européenne a dévoilé les contours du nouveau jalon de son initiative phare «Manufacturing and Access to Vaccines, Medicines and Health Technologies» (MAV+), axée sur le développement d’un écosystème industriel pharmaceutique africain viable, et de son soutien financier à l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins (AVMA)... - Lire cet article
L'accélérateur africain de fabrication de vaccins est lancé aujourd'hui. Il vise à investir au moins 1 milliard de dollars sur 10 ans pour répondre au besoin mondial d'approvisionnement en vaccins contre les maladies clés.
Par Jean Kaseya, Sania Nishtar, Chrysoula Zacharopoulou // 20 juin 2024
La nouvelle du décès de la première personne atteinte de la grippe aviaire H5N2 confirmée en laboratoire et la poursuite de la propagation de la grippe aviaire H5N1 dans les populations animales nous rappellent que les nouveaux risques infectieux sont une réalité inévitable de la vie.
La question est toujours de savoir quand et où - jamais si - une nouvelle épidémie se déclarera. En tant que leaders engagés dans la santé mondiale et le développement durable, nous ne sommes que trop conscients des effets dévastateurs que les épidémies de maladies infectieuses peuvent avoir sur la santé, le bien-être et la prospérité de toutes les communautés, mais en particulier des plus vulnérables... - Lire cet article
La Côte d’Ivoire, un pays situé en Afrique de l’Ouest, envisage de devenir un acteur majeur dans le domaine de la production pharmaceutique. En mettant en place des pôles d’excellence destinés à la recherche et à la production de médicaments et de vaccins, le pays cherche à lutter efficacement contre les maladies qui affectent de nombreuses vies ivoiriennes. Ce projet ambitieux pourrait transformer la situation sanitaire et économique de la nation, mais il suscite aussi des interrogations sur les défis à surmonter.
Une ambition soutenue par le gouvernement
Le gouvernement ivoirien, sous la houlette du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, porte ce projet d’envergure. Le 26 mai, lors de la 77e Assemblée mondiale de la santé en Suisse, le ministre a exposé la vision future de la Côte d’Ivoire. Il a rencontré des responsables clés du secteur pharmaceutique, dont ceux de l’association Les Entreprises du Médicament (LEEM) et l’Association des Centrales d’Achats africaines de Médicaments essentiels (ACAME)... - Lire cet article
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