Alors que l’Afrique est aux prises avec de multiples épidémies de Mpox, les responsables de la santé publique affirment que les vaccins produits localement sont essentiels pour mettre fin à la dépendance aux dons et garantir la santé sur le continent.
L’Afrique dépend actuellement des pays plus riches pour obtenir des vaccins afin de lutter contre la dernière épidémie de Mpox, qui a été déclarée urgence sanitaire continentale et mondiale par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’Union européenne a fait don de 200 000 doses, tandis que les États-Unis ont contribué à hauteur de 50 000 doses pour permettre à la République démocratique du Congo (RDC) – l’épicentre de l’épidémie – de commencer sa campagne de vaccination au début du mois d’octobre... - Lire cet article
Les régulateurs africains se demandent pourquoi les autorités nationales du médicament (ANM) africaines ne s'appuient pas davantage les unes sur les autres, de manière plus approfondie et plus significative. Cette même question a été soulevée par les chefs d'agences lors de la récente réunion de l'US Pharmacopeia qui s'est tenue à Johannesburg au début de l'année. Il s'agit d'une question importante qui est au cœur du développement et de la maturation de l'environnement réglementaire africain afin d'améliorer ses performances en matière de réglementation grâce à la collaboration entre les ARN africaines à différents stades de maturité. La confiance intra-africaine n'est pas au niveau souhaité par les responsables des agences de médicaments et les responsables africains de la réglementation veulent savoir ce qui peut être fait pour promouvoir une plus grande confiance et une collaboration plus significative entre les agences africaines de réglementation des médicaments en vue d'harmoniser les réglementations sur les médicaments sur le continent.
Selon l'OMS, plus de 70 % des agences nationales de réglementation des médicaments ont des systèmes réglementaires faibles. Seules 30 % des agences nationales de réglementation sont classées au niveau de maturité 3 ou 4 de l'OMS et, en Afrique, ce chiffre tombe à 11 %. L'un des moyens de combler cette importante lacune en matière de capacité, de réduire les doubles emplois et de promouvoir la disponibilité en temps utile de médicaments de qualité garantie, consiste à pratiquer la confiance, de manière appropriée et adaptée à l'objectif visé. La confiance est le processus par lequel une autorité réglementaire prend en compte ou donne un poids significatif aux évaluations réalisées par une autre autorité réglementaire ou une institution de confiance. En écoutant les régulateurs, il est clair que ce qui limite la confiance intra-africaine est en partie un déficit de confiance résultant de la manière dont l'OMS a procédé à l'évaluation comparative des pays... - Lire cet article
Les faux médicaments sont un fléau qui prend de plus en plus d’ampleur dans les quatre coins du globe. Selon l’OMS, 10% des médicaments dans le monde étant contrefaits. Ce taux augmente pour atteindre 25% dans les pays en voie de développement. Le phénomène prend des proportions inquiétantes, lorsqu’il s’agit de la vente en ligne. Toujours selon l’OMS, 50% des médicaments vendus sur Internet sont de faux médicaments.
Les médicaments «falsifiés ou de qualité inférieure» sont responsables de la mort de centaines de milliers de personnes chaque année dans le monde. Le terme recouvre plusieurs réalités: des produits sans molécule active ou en quantité insuffisante, avec des impuretés voire des substances toxiques.
Même si aucun pays n’est épargné, les systèmes de soins les moins organisés supportent l’essentiel du fardeau. Un médicament sur dix en circulation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire serait ainsi falsifié, selon un rapport de l’OMS... - Lire cet article
Washington D.C., États-Unis 20 septembre 2024 - L'Organisation Panaméricaine de la Santé a signé aujourd'hui un accord avec le Centre Africain de Contrôle et de Prévention des Maladies (Africa CDC) pour collaborer sur l'accès équitable aux vaccins, aux médicaments et aux autres technologies stratégiques de la santé. Dans le cadre de cette vision commune, les deux organisations tireront parti de leur expertise respective, notamment grâce aux fonds renouvelables régionaux de l'OPS, pour renforcer les mécanismes régionaux de réglementation, d'innovation et de production, et contribueront au développement du mécanisme africain d'achat groupé et à la promotion de la fabrication locale de médicaments essentiels, de vaccins et de fournitures de santé publique pour l'Afrique et les Amériques.
Les organisations collaboreront également pour faire progresser la recherche, l'innovation et la transformation numérique des systèmes de santé afin de répondre aux défis actuels et émergents en matière de santé publique, ainsi que pour améliorer la prévention, la préparation et la réponse aux urgences sanitaires... - Lire cet article
COPENHAGUE, Danemark et GENÈVE, Suisse, le 18 septembre 2024 – Bavarian Nordic A/S (OMX: BAVA) et Gavi, l'Alliance du Vaccin, ont annoncé aujourd'hui la signature d’un accord d'achat anticipé (APA) pour sécuriser 500 000 doses du vaccin MVA-BN® contre la mpox (commercialisé sous le nom de JYNNEOS® ou IMVANEX®) pour les pays d'Afrique touchés par l'épidémie de cette maladie. Les doses devront être livrées en 2024.
Les vaccins seront financés par le Fonds de première riposte de Gavi, nouveau mécanisme financier créé en juin 2024 pour pouvoir disposer rapidement de liquidités pour l'achat de vaccins en cas d'urgence sanitaire... - Lire cet article
Avec l’apparition de la COVID-19, les vulnérabilités en matière de réponses aux crises sanitaires mondiale ont été révélés et selon l’OMS, l’Afrique a enregistré plus de 12 millions de cas confirmé de COVID-19 et près de 250000 décès. La variole du singe auparavant limitée à quelques régions reculées, a refait surface avec près de 17541 cas dont 2863 confirmés par un test et 517 décès rapportés dans 13 pays africains depuis le début de l’année 2024 toujours selon l’OMS.
Ces épidémies ont souligné l’urgente nécessité d’une industrie pharmaceutique solide et indépendante en Afrique. En effet les dirigeants africains doivent penser au développement d’une industrie pharmaceutique locale afin de réduire sinon faire disparaitre la dépendance de l’Afrique aux importations de médicaments... - Lire cet article
Le Kenya a procédé mercredi au rappel d’un lot du Benylin Paediatric. Et pour cause, le niveau de toxicité élevé du sirop contre la toux de la société pharmaceutique Johnson and Johnson.
Les lots mis en cause ont été importés au Kenya en mai 2021. C'est une jurisprudence nigériane qui a sonné l’alerte. Des gendarmes du médicament de plusieurs pays africains ayant collaboré sur le sujet.
"Dans le cas du sirop Benylin Paediatric, l'autorité nigériane, la NAFDAC (National Authority for Food and Drug Administration and Control), a prélevé des échantillons de ce médicament sur le marché nigérian et a constaté qu'il était de mauvaise qualité. Les niveaux d'impureté du diéthylène glycol étaient plus élevés que prévu. Ils ont donc ordonné ce que nous appelons un 'rappel' de ce produit sur le marché nigérian", a expliqué Anthony Toroitich, directeur adjoint de l'agence kényane pour la sécurité du médicament... - Lire cet article
La société pharmaceutique danoise Novo Nordisk a signé un accord avec la société sud-africaine Aspen Pharmacare en vue de produire de l'insuline humaine pour les patients diabétiques en Afrique, où le besoin de ce traitement vital est criant.
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies s'est félicité de cette décision mercredi, affirmant qu'elle aurait "un impact considérable sur la lutte contre le diabète" en Afrique.
Novo Nordisk a passé un contrat avec Aspen pour convertir l'insuline en doses finies dans son usine de Gqeberha, en Afrique du Sud, ont indiqué les deux entreprises lors de l'annonce du partenariat dans des déclarations distinctes mardi.
Elles prévoient la production de 16 millions de flacons en 2024, soit la quantité annuelle nécessaire pour traiter 1,1 million de patients en Afrique, et une augmentation de la quantité d'insuline pour traiter annuellement 4,1 millions de patients diabétiques sur le continent d'ici à 2026. La production commencera au début de l'année prochaine... - Lire cet article
L'Agence africaine du médicament (AMA) ouvre la voie à l'autosuffisance et à la dépendance réglementaires de l'Afrique. En s'alignant sur les normes mondiales, cet écosystème réglementaire à l'échelle du continent devrait révolutionner les soins aux patients et l'accès aux médicaments dans toute l'Afrique d'une manière nouvelle et sans précédent.
Lors de DIA Europe 2024, la Fédération internationale de l'industrie du médicament (FIIM) a organisé une session Africa Townhall en collaboration avec l'Agence européenne des médicaments (EMA) qui a rassemblé divers experts en réglementation de l'Agence de développement de l'Union africaine-NEPAD, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de la Fondation Bill et Melinda Gates, de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), et de l'industrie. Elle a porté sur les progrès réalisés par les différents partenaires pour enrichir l'écosystème réglementaire de l'Afrique en mettant en œuvre une AMA solide et moderne... - Lire cet article
L’adoption des biosimilaires en Afrique représente un enjeu majeur pour l’accès aux soins sur le continent. Mais tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne. Trois pays africains, en particulier, sont les mieux préparés à l’arrivée des biosimilaires selon un récent rapport. Lesquels ?
D'ici 2027, des médicaments biologiques d’une valeur de 1,6 milliard de dollars devraient perdre leur exclusivité dans la région Moyen-Orient et Afrique (MEA), ouvrant la voie aux biosimilaires moins coûteux. De quoi donner le sourire aux patients, professionnels de santé, payeurs, décideurs politiques et associations de patients de la région.
C’est donc à dessein que Act4Biosimilars, une initiative mondiale, fondée et sponsorisée par Sandoz, division génériques et biosimilaires du groupe pharmaceutique suisse Novartis, œuvre à accélérer l’adoption des biosimilaires, qui pourrait augmenter d’au moins 30 points de pourcentage dans plus de 30 pays d’ici 2030... - Lire cet article
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