Pour rétablir la confiance du public dans les vaccins et redresser les taux d'immunisation, nous devons changer la façon dont nous communiquons sur la santé publique. Un programme mondial trace la voie à suivre, en commençant par les professionnels de la santé.
La pandémie de COVID-19 et l'infodémie qui l'a accompagnée, au cours de laquelle une désinformation généralisée a submergé les gens d'informations trompeuses, ont mis en évidence des lacunes majeures dans la communication en matière de santé publique dans le monde entier. De nombreuses personnes ne se sont pas fait vacciner parce qu'elles n'étaient pas suffisamment informées et rassurées par des informations sanitaires fiables. Il est peut-être difficile d'imaginer que nous pourrons un jour reconstruire des environnements d'information sur les vaccins sains. Mais nous pouvons prendre les devants si nous tirons les leçons du COVID-19 et si nous suivons les bonnes pratiques scientifiques pour construire de meilleurs systèmes de communication en matière de santé... - Lire cet article
La variole devenant une urgence sanitaire mondiale, les responsables de la santé mondiale doivent mieux coordonner leurs plans et les sociétés pharmaceutiques doivent être prêtes à rendre les vaccins abordables.
Avant que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ne déclarent, à la mi-août, l'épidémie de variole dans un nombre croissant de pays africains comme une urgence de santé publique, on craignait que l'expérience de la pandémie de COVID-19 ne soit pas prise en compte dans cette nouvelle crise de santé publique. La communauté internationale commence maintenant à se ressaisir et certaines leçons sont appliquées. Des vaccins sont disponibles et il est possible d'en fabriquer davantage. En outre, un mécanisme de financement a été mis en place pour les acheter et les distribuer. Mais à d'autres égards, tout n'est pas en ordre dans la lutte pour maîtriser la variole et préserver la vie (et les moyens de subsistance) de millions de personnes en Afrique... - Lire cet article
Le Pr Jean-Daniel Lelièvre est immunologiste (Inserm), spécialiste de la vaccination auprès de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Agence européenne des médicaments (EMA). Alors que l’épidémie actuelle de mpox en République démocratique du Congo a été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale », il explique pourquoi le manque d’accès au vaccin contre cette maladie émergente fait peser des risques majeurs sur place mais aussi au niveau mondial.
The Conversation : Quels vaccins sont mis à disposition contre le mpox (ou variole simienne) ?
Jean-Daniel Lelièvre : À l’heure actuelle, deux vaccins disposent d’une autorisation de mise sur le marché contre le mpox : le MVA-BN ou MVA (pour Modified Ankara Vaccine développé par Bavarian Nordic, au Danemark) et le LC16m8 (développé par Kaketsuken, au Japon). C’est le MVA qui est commercialisé en France, sous les noms de marques Imvanex et Jynneos (dans d’autres pays, comme au Canada, on le trouve aussi sous le nom Imvamune)... - Lire cet article
L’OMS a demandé aux fabricants de produits de diagnostic in vitro de la mpox de manifester leur intérêt en vue d’une autorisation d’utilisation d’urgence dans le cadre du protocole EUL (en anglais). L’OMS est actuellement en discussion avec les fabricants, sachant la nécessité de disposer de produits de diagnostic efficaces, en particulier dans les pays à faible revenu. Cet appel à manifestations d’intérêt, lancé à l’intention des fabricants au titre du protocole EUL, est la dernière avancée intervenue lors de ces échanges.
Les tests de diagnostic jouent un rôle clé pour traiter et soigner le plus rapidement possible les personnes touchées et empêcher ainsi la propagation du virus. Depuis 2022, l’OMS a fourni environ 150 000 tests de diagnostic de la mpox au niveau mondial, dont plus d’un quart ont été acheminés à des pays de la Région africaine. Dans les semaines à venir, l’Organisation livrera 30 000 tests supplémentaires aux pays africains... - Lire cet article
Un nouveau projet visant à accélérer la mise au point de vaccins expérimentaux à ARN messager (ARNm) contre la grippe aviaire humaine (H5N1) et à les rendre plus rapidement accessibles aux fabricants des pays à revenu faible et intermédiaire a été inauguré aujourd’hui. Le fabricant argentin Sinergium Biotech dirigera cette opération en s’appuyant sur le Programme de transfert de technologie ARNm de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Medicines Patent Pool (MPP).
Élaboré conjointement par l’OMS et le MPP, le Programme de transfert de technologie ARNm a été mis sur pied en juillet 2021 dans le but de renforcer les capacités des pays à revenu faible et intermédiaire en matière de développement et de production de vaccins à base d’ARNm. Sinergium Biotech, partenaire du Programme de transfert de technologie ARNm, a mis au point des vaccins candidats contre le H5N1 et veut procéder à une validation de principe sur des modèles précliniques. Une fois le corpus de données précliniques constitué, d’autres fabricants partenaires pourront bénéficier de la technologie, des matériels et du savoir-faire, ce qui contribuera à accélérer la mise au point de vaccins expérimentaux contre le H5N1 et à renforcer les mesures de préparation aux pandémies... - Lire cet article
Depuis 2022, les pays connaissent des pénuries non seulement au niveau de l'UE, mais aussi dans de nombreux pays du monde. La demande de ces médicaments continue d'augmenter et l'offre actuelle ne peut pas suivre. Que fait l'Agence européenne des médicaments pour minimiser l'impact de ces pénuries sur les patients qui en ont le plus besoin ? Le point sur un webinaire très instructif de l'Agence européenne des médicaments animé par Emer Cooke, directeur exécutif de l'EMA, et Karl Broich, président de BFArM.
Les agonistes du GLP-1 sont autorisés pour traiter le diabète de type 2, l'obésité ou les deux. Ces maladies ont atteint des niveaux épidémiques dans de nombreux pays, y compris en Europe où 1 Européen sur 6 est obèse et où 38 millions de diabétiques européens sont attendus d'ici 2030. Les pénuries de médicaments nécessaires au traitement de ces problèmes constituent donc un problème majeur de santé publique et exigent une action urgente et coordonnée de la part des gouvernements, des autorités de réglementation, de l'industrie, des prescripteurs, des professionnels de la santé et des patients. L'Europe a signalé des pénuries d'ozempic, de sacsenda et de trulicity. Les médias sociaux, y compris les célébrités, se font l'écho de ces pénuries... - Lire cet article
L'accès à l'information, y compris aux documents d'évaluation des agences réglementaires nationales (ARN) de référence, est un élément clé de la prise de décision réglementaire fondée sur le risque. Il permet de comprendre ce qui a été examiné par l'ARN de référence, justifie la prise de décision et favorise la confiance.
Ce CIRS R&D Briefing se concentre sur une étude qui vise à mieux comprendre la fourniture de documents et de rapports d'examen réglementaire - quels types de documents sont demandés, à quelle fréquence et comment ils sont utilisés pour la prise de décision basée sur le risque (par exemple, la confiance). Un autre objectif était de comprendre les perspectives et l'interprétation des rapports d'évaluation non expurgés afin de déterminer si une meilleure terminologie pour les rapports d'évaluation non expurgés pourrait être appropriée. L'étude, qui comprenait deux enquêtes de perception, l'une auprès des entreprises et l'autre auprès des ARN, visait à évaluer l'utilisation et l'importance des documents non publics (par exemple, les rapports d'évaluation complets) et des documents publics (par exemple, les rapports d'évaluation publics) au cours d'une évaluation de la fiabilité. Des réponses ont été reçues de 11 grandes entreprises pharmaceutiques et de 10 ARN au niveau mondial. En raison d'un taux de réponse relativement faible, les résultats ci-dessous ne reflètent pas toujours la situation générale... - Lire cet article
Nous sommes ravis de présenter notre dernier rapport annuel, qui fournit un résumé des projets, des publications, des ateliers multipartites et des forums techniques des domaines de travail de la réglementation et de l'évaluation des technologies de la santé (ETS) entrepris en 2023. Le rapport comprend également un examen ciblé de notre travail sur les mesures d'étalonnage des agences au fil des ans et de l'impact qu'il a eu dans le paysage pharmaceutique.
L'année 2023 a été particulièrement riche, avec de nombreuses activités visant à clôturer notre programme de recherche 2021-2023 et, dans le même temps, beaucoup de travail de codéveloppement pour façonner notre programme de recherche 2024-2026. Cette planification stratégique a fait l'objet d'un processus complet, à commencer par l'initiative des groupes thématiques, qui a mobilisé des représentants des entreprises membres, des agences de réglementation et d'évaluation des technologies de la santé, ainsi que des établissements d'enseignement. Ces groupes ont apporté des contributions inestimables, suggérant des initiatives de recherche ciblées qui s'alignent sur nos objectifs primordiaux en matière d'engagement des patients, d'utilisation des voies accélérées dans la réglementation et l'impact que cela a sur l'ETS, et d'amélioration de notre collecte de données. Les résultats de cet exercice sont détaillés dans les pages de ce rapport... - Lire cet article
Dans ses premières directives sur le sevrage tabagique (en anglais), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande un ensemble complet d’interventions, parmi lesquelles une aide comportementale fournie par des prestataires de soins, des méthodes numériques et des traitements pharmacologiques.
Ces directives visent à aider les plus de 750 millions de personnes dans le monde qui souhaitent renoncer au tabac sous toutes ses formes. Les recommandations s’appliquent à tous les adultes qui veulent arrêter de consommer différents produits du tabac comme les cigarettes, les pipes à eau, les produits du tabac sans fumée, les cigares, le tabac à rouler et les produits du tabac chauffés... - Lire cet article
Ce jeudi 20 juin 2024 s’est tenu le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, accueilli par la France et l’Union Africaine. L’évènement a permis d’ouvrir la reconstitution des ressources en faveur de Gavi, l’Alliance du Vaccin et d’inaugurer l’Accélérateur de la production de vaccins en Afrique (AVMA).
La France a su, lors de ce Forum, mobiliser la communauté internationale face aux défis qui persistent dans l’atteinte d’une couverture vaccinale universelle et équitable. Les Etats-Unis ont ainsi annoncé 1,58 milliards de dollars de soutien à Gavi et l’Espagne une augmentation de 25% de leur contribution. Le Président Emmanuel Macron a quant à lui annoncé que la France maintiendra une contribution au moins à la hauteur de ses engagements précédents. Cela représenterait donc un minimum de 760 millions d’euros sur 5 ans, comme délivrés sur la période 2021-2025 à travers des contributions directes et via l’IFFIm.
Il a par ailleurs annoncé la préservation du Fonds de Solidarité pour le Développement, demandée par les ONG depuis plusieurs mois. Il s’agit d’un signal fort qui confirme le lien direct entre les taxes de solidarité et les biens publics mondiaux, dont la santé.
Alors que seul 1% des vaccins administrés en Afrique y sont produits, l’établissement d’une industrie africaine de fabrication durable favoriserait la souveraineté vaccinale du continent. Le milliard de dollars annoncé aujourd’hui pour l’initiative AVMA, dont 100 millions pour la France, avait déjà été engagé entre 2020 et 2022 en soutien à l’initiative COVAX destinée à réduire les inégalités d’accès aux vaccins de lutte contre le Covid. La communauté internationale démontre qu’elle a tiré les enseignements de cette crise en redirigeant ces ressources vers ce nouvel instrument pour soutenir les capacités de production vaccinale du continent. L’Afrique sera ainsi moins dépendante de l’approvisionnement extérieur, de la charité des États dans le partage des doses qu’ils avaient acheté en surnombre.
En 2022, 14 millions d’enfants n’avaient reçu aucune dose de vaccin, plus de 2 300 personnes sont décédées du choléra et plus de 135 000 personnes de la rougeole. Ces maladies, actuellement en recrudescence, sont pourtant évitables par la vaccination, principalement dans des pays à faible revenu. Cet événement arrive donc à un moment charnière. Si l’Alliance du Vaccin réunit les 9 milliards de dollars nécessaires à la poursuite de ses activités, le nombre d’enfants dits “zéro-dose” pourrait être réduit de moitié et entre 8 et 9 millions de vies supplémentaires pourraient être sauvées d’ici 2030. “Un faible prix à payer pour voir des enfants s’épanouir pleinement et des nations construire l’avenir”, comme l’a précisé la Dr Sania Nishtar, directrice de Gavi... - Lire cet article
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