Garantir l’accessibilité des traitements vitaux à tous en Afrique, quel que soit le statut économique. Tel est le vœu des pays africains où le problème d’accès aux médicaments se pose avec acuité. Le Conseiller technique système pharmaceutique et produits de santé à l’Oms à Dakar informe que, selon l’Onu, «environ 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès aux médicaments essentiels».
Et D’après Dr Njambong Guy, l’Oms a constaté qu’en «Afrique, et particulièrement en Afrique subsaharienne, 50% de la population sont concernés par ce manque d’accès». Pour le Conseiller technique système pharmaceutique et produits de santé de l’Oms à Dakar, il urge d’unir les forces pour pallier ce problème. «Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence et la nécessité d’agir ensemble pour améliorer la situation», a-t-il dit.
C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Réseau d’information sur les prix et le remboursement des produits pharmaceutiques en Afrique (Ppri) tient, depuis hier, un atelier qui a réuni les délégations de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de la Gambie, de la Guinée, du Kenya, du Maroc, du Niger, du Rwanda, de la Tunisie et du Sénégal, en collaboration avec la fondation belge Enabel et la République d’Autriche... - Lire cet article
L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé («MAV+») travaille avec des partenaires africains pour renforcer leurs systèmes pharmaceutiques locaux et leurs capacités de fabrication.
MAV+ propose une approche complète à 360 degrés pour s'attaquer aux obstacles tant du côté de l'offre que de la demande. Il crée un environnement favorable à la fabrication locale durable en Afrique à travers 3 dimensions: du côté de l’offre, du côté de la demande et de l’environnement favorable.
L’objectif général de l’initiative TEI est de faciliter l’accès à des produits de santé de qualité, sûrs, efficaces et abordables, comme indiqué dans la cible 3.8 de l’objectif de développement durable des Nations unies. Soutenir l’accès aux produits et technologies de santé essentiels est l’occasion de cibler plusieurs objectifs de développement et priorités géopolitiques communs à l’UE et à l’Union africaine. Elle peut stimuler la croissance et des emplois décents, faciliter les échanges commerciaux, diversifier les chaînes de valeur mondiales, créer un engagement du secteur privé et renforcer nos liens sanitaires, scientifiques et diplomatiques avec les pays partenaires, tout en faisant progresser la couverture sanitaire universelle et les objectifs de développement humain et de santé publique... - Lire cet article
Dakar, 22 avr (APS) – Le réseau africain d’information sur la tarification et le remboursement des produits pharmaceutiques (PPRI) lancé mardi à Dakar permettra de garantir un meilleur accès aux médicaments en Afrique, a déclaré le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.
”Avec un tel réseau, nos pays pourront travailler ensemble, de manière harmonisée sur les prix et le remboursement des produits pharmaceutiques, échanger nos expériences et bonnes pratiques, comparer les instruments qui sont utilisés, en tenant compte des spécificités de chaque zone”, a notamment dit Ibrahima Sy lors de la réunion inaugurale du réseau d’informations sur les prix et le remboursement des produits pharmaceutiques en Afrique (PPRI Africa).
De plus, a-t-il ajouté, ”le réseau d’informations constituera un cadre approprié pour renforcer la sensibilisation des patients sur les prix et mieux maitriser l’impact des prix pharmaceutiques sur les budgets des structures publiques et privées ainsi que ceux des ménages qui, nous le savons, disposent d’un pouvoir d’achat souvent très limité’’... - Lire cet article
En mars dernier, la LIPA - Association des industriels pharmaceutiques en Afrique organisé, en collaboration avec VECTOR Life Sciences Ltd. (Pty) et l'EFPIA - European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations (Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques), un webinaire sur la procédure e-CTD (Electronic Common Technical Document) dans l’espace CEDEAO, modéré par le Pr Serigne Omar Sarr, Directeur de l’Homologation et de la sérialisation de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique. Cet événement a réuni des experts du secteur pharmaceutique, des représentants des autorités de régulation ainsi que des membres d’organisations internationales.
Pour information, l’e-CTD est une interface et une spécification internationale pour le transfert d'informations réglementaires entre l'industrie pharmaceutique et les agences, et un des chevaux de bataille de l’AMA (Agence Africaine du Médicament) dans sa mission d’harmonisation de la législation par le développement des normes et des règlements communs. Cependant, l’implémentation de l’e-CTD en Afrique varie selon les pays, avec des divergences notables en matière d’exigences réglementaires, de délais d’évaluation et d’infrastructure numérique.
Un système harmonisé permettrait donc de mettre l’accent sur la réutilisation des contenus et encouragerait l'adoption de modèles de confiance (mêmes questions, mêmes processus, même contenu, mêmes types de soumission, partage des capacités, etc.) dans les différents pays de la région.
À la suite du webinaire qui a mis en lumière les défis et opportunités liés à l’adoption de l’e-CTD en Afrique de l’Ouest, la prochaine étape est la mise en œuvre du projet pilote e-CTD avec suivi des résultats et ajustements stratégiques.
L’e-CTD est un outil clé pour l’avenir des soumissions réglementaires en Afrique, et son succès dépendra d’un engagement collectif des autorités, de l’industrie et des organisations internationales. - Lire cet article
CFAO Healthcare, acteur majeur de la distribution pharmaceutique en Afrique, et la Fondation OPALS (Organisation PanAfricaine de Lutte pour la Santé) annoncent ce jour la publication conjointe d’un livre blanc intitulé « Sécuriser le circuit de distribution des médicaments en Afrique. »
Cet ouvrage vise à sensibiliser au rôle majeur des circuits officiels de distribution de médicaments sur le continent africain, en décrivant ses acteurs principaux et ses réseaux. Il met en avant l’importance d’un approvisionnement fiable et sécurisé, garantissant l’intégrité des produits pharmaceutiques et assurant la santé des patients. Il dresse également un état des lieux de la présence des médicaments falsifiés en Afrique et de leurs impacts.
Le livre blanc s’appuie sur des données chiffrées, des analyses d’experts et des témoignages de professionnels : institutions nationales et internationales, professionnels de santé, ONG ou encore laboratoires. Ces contributions variées nourrissent les conclusions de l’ouvrage et les enseignements des co-auteurs pour un système de distribution toujours plus performant et accessible.
En Afrique, plusieurs facteurs favorisent l’essor de circuits illicites, ce qui représente une menace pour la santé publique et fragilise les systèmes de soins. Ces réseaux parallèles alimentent notamment les marchés de rue, très fréquentés, où circulent des produits d’origine et de composition inconnues. - Lire cet article
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 26 mars 2025 à Abidjan, un prêt de premier rang de 15 millions d’euros à Minapharm Pharmaceuticals S.A.E. (Minapharm), une société biopharmaceutique égyptienne de premier plan. Cet investissement soutiendra le programme d’expansion et de modernisation de Minapharm, en stimulant de manière significative le développement et la production de biosimilaires abordables pour les maladies oncologiques et auto-immunes, répondant ainsi aux besoins critiques en matière de soins de santé en Afrique et au Moyen-Orient.
Ce prêt permettra de financer l’achèvement de la deuxième usine de biotechnologie de Minapharm, « XpandC », implantée dans la zone industrielle du 10e Ramadan au Caire, ainsi que la modernisation des lignes de production existantes. Avec un investissement total de 78,9 millions d’euros dans le secteur des principes actifs pharmaceutiques biologiques en Égypte, cette initiative vise à accroître la capacité de production locale de médicaments de haute qualité et rentables... - Lire cet article
Des médicaments antirétroviraux injectables à longue durée d’action sont désormais utilisables pour traiter le VIH dans différents pays occidentaux, dont la France. Ils pourraient également représenter une alternative aux comprimés en Afrique. Mais des chercheurs sénégalais et français font face à des blocages pour lancer une étude d’évaluation de l’acceptabilité et de l’efficacité de ces traitements.
Avec 39 millions de personnes contaminées dans le monde, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la lutte contre VIH demeure un défi majeur de santé publique sur l’ensemble de la planète et la transmission du virus se poursuit. L’Afrique reste particulièrement touchée puisque c’est sur ce continent que vivent la majorité des personnes vivant avec ce virus.
Depuis 2019, en Afrique, pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH, l’usage des combinaisons d’antirétroviraux à doses fixes à base de dolutégravir est recommandé par l’OMS. Ces combinaisons permettent un traitement sous la forme d’un comprimé journalier unique, bien toléré, ce qui améliore considérablement la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH... - Lire cet article
[KINSHASA] Trois nouvelles combinaisons de médicaments ont montré leur efficacité dans le traitement de la tuberculose multirésistante ou résistante a la rifampicine. Les combinaisons comprennent quatre à cinq médicaments.
C’est la conclusion d’un essai clinique mené par l’initiative endTB, un consortium constitué de Médecins Sans Frontières (MSF), Partners In Health et l’Interactive Research and Development (IRD).
Selon les résultats de cet essai clinique publiés dans The New England Journal of Medecine, la tuberculose résistante à la rifampicine, un médicament clé dans le traitement de la tuberculose, constitue une menace majeure pour la santé mondiale... - Lire cet article
L'Afrique est le deuxième continent le plus peuplé du monde avec environ 1,4 milliard d'habitants, soit environ 17 % de la population mondiale. L'Afrique supporte 25 % de la charge de morbidité mondiale, mais ne contribue que pour 3 % à la fabrication de médicaments dans le monde. Le continent représente un quart de la demande mondiale de vaccins, mais produit 0,1 % de l'offre mondiale de vaccins.
La pandémie de COVID-19 a révélé la vulnérabilité de l'Afrique aux perturbations des chaînes d'approvisionnement pharmaceutiques mondiales, soulignant la nécessité urgente de renforcer les capacités de fabrication locales et régionales. La crise a mis en évidence l'importance cruciale du plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique (PMPA), un cadre élaboré pour guider le continent vers une industrie pharmaceutique autonome, durable et compétitive, capable de répondre aux besoins de santé publique.
Aligné sur le deuxième plan décennal de mise en œuvre de l'Agenda 2063, qui met l'accent sur l'industrialisation, le développement humain et la sécurité sanitaire en tant que piliers essentiels de la réalisation de "l'Afrique que nous voulons", le PMPA sert de véhicule stratégique pour réduire la dépendance de l'Afrique à l'égard des médicaments importés. Le plan prévoit un secteur pharmaceutique robuste qui favorise l'intégration régionale, améliore l'accès à des médicaments de qualité et abordables, et garantit la résilience face aux futures crises sanitaires... - Lire cet article
Le Ghana et le Nigeria ont créé un précédent important qui place la barre plus haut dans la réponse africaine aux fabricants de médicaments illicites, contrefaits et de qualité inférieure destinés à l'exportation vers les marchés africains. Il s'agit d'une réponse que les nations africaines devraient adopter comme norme et de manière coordonnée pour protéger la sécurité des patients.
En réponse à l'enquête de BBC Africa Eye révélant l'exportation illégale de produits opioïdes nocifs par Aveo Pharmaceuticals, la Food and Drugs Authority (FDA) du Ghana a suspendu le certificat d'exportation de l'entreprise vers le pays. L'enquête de la BBC a révélé qu'Aveo Pharmaceuticals, basée en Inde, avait fabriqué et distribué des opioïdes dangereux, notamment un mélange de Tapentadol et de Carisoprodol, sous des marques telles que Tafrodol et Royal 225. Ces médicaments, qui créent une dépendance et présentent de graves risques pour la santé, ont été découverts dans les rues de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Ghana et le Nigeria. Deux jours plus tard, l'Agence nationale nigériane pour l'administration et le contrôle des aliments et des médicaments (NAFDAC) (NAFDAC) a emboîté le pas et pris des mesures pour protéger la santé publique en inscrivant Aveo Pharmaceuticals sur une liste noire, la même société indienne impliquée dans la production et l'exportation illégale de médicaments nocifs vers l'Afrique de l'Ouest... - Lire cet article
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