Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 26 mars 2025 à Abidjan, un prêt de premier rang de 15 millions d’euros à Minapharm Pharmaceuticals S.A.E. (Minapharm), une société biopharmaceutique égyptienne de premier plan. Cet investissement soutiendra le programme d’expansion et de modernisation de Minapharm, en stimulant de manière significative le développement et la production de biosimilaires abordables pour les maladies oncologiques et auto-immunes, répondant ainsi aux besoins critiques en matière de soins de santé en Afrique et au Moyen-Orient.
Ce prêt permettra de financer l’achèvement de la deuxième usine de biotechnologie de Minapharm, « XpandC », implantée dans la zone industrielle du 10e Ramadan au Caire, ainsi que la modernisation des lignes de production existantes. Avec un investissement total de 78,9 millions d’euros dans le secteur des principes actifs pharmaceutiques biologiques en Égypte, cette initiative vise à accroître la capacité de production locale de médicaments de haute qualité et rentables... - Lire cet article
Des médicaments antirétroviraux injectables à longue durée d’action sont désormais utilisables pour traiter le VIH dans différents pays occidentaux, dont la France. Ils pourraient également représenter une alternative aux comprimés en Afrique. Mais des chercheurs sénégalais et français font face à des blocages pour lancer une étude d’évaluation de l’acceptabilité et de l’efficacité de ces traitements.
Avec 39 millions de personnes contaminées dans le monde, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la lutte contre VIH demeure un défi majeur de santé publique sur l’ensemble de la planète et la transmission du virus se poursuit. L’Afrique reste particulièrement touchée puisque c’est sur ce continent que vivent la majorité des personnes vivant avec ce virus.
Depuis 2019, en Afrique, pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH, l’usage des combinaisons d’antirétroviraux à doses fixes à base de dolutégravir est recommandé par l’OMS. Ces combinaisons permettent un traitement sous la forme d’un comprimé journalier unique, bien toléré, ce qui améliore considérablement la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH... - Lire cet article
[KINSHASA] Trois nouvelles combinaisons de médicaments ont montré leur efficacité dans le traitement de la tuberculose multirésistante ou résistante a la rifampicine. Les combinaisons comprennent quatre à cinq médicaments.
C’est la conclusion d’un essai clinique mené par l’initiative endTB, un consortium constitué de Médecins Sans Frontières (MSF), Partners In Health et l’Interactive Research and Development (IRD).
Selon les résultats de cet essai clinique publiés dans The New England Journal of Medecine, la tuberculose résistante à la rifampicine, un médicament clé dans le traitement de la tuberculose, constitue une menace majeure pour la santé mondiale... - Lire cet article
L'Afrique est le deuxième continent le plus peuplé du monde avec environ 1,4 milliard d'habitants, soit environ 17 % de la population mondiale. L'Afrique supporte 25 % de la charge de morbidité mondiale, mais ne contribue que pour 3 % à la fabrication de médicaments dans le monde. Le continent représente un quart de la demande mondiale de vaccins, mais produit 0,1 % de l'offre mondiale de vaccins.
La pandémie de COVID-19 a révélé la vulnérabilité de l'Afrique aux perturbations des chaînes d'approvisionnement pharmaceutiques mondiales, soulignant la nécessité urgente de renforcer les capacités de fabrication locales et régionales. La crise a mis en évidence l'importance cruciale du plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique (PMPA), un cadre élaboré pour guider le continent vers une industrie pharmaceutique autonome, durable et compétitive, capable de répondre aux besoins de santé publique.
Aligné sur le deuxième plan décennal de mise en œuvre de l'Agenda 2063, qui met l'accent sur l'industrialisation, le développement humain et la sécurité sanitaire en tant que piliers essentiels de la réalisation de "l'Afrique que nous voulons", le PMPA sert de véhicule stratégique pour réduire la dépendance de l'Afrique à l'égard des médicaments importés. Le plan prévoit un secteur pharmaceutique robuste qui favorise l'intégration régionale, améliore l'accès à des médicaments de qualité et abordables, et garantit la résilience face aux futures crises sanitaires... - Lire cet article
Le Ghana et le Nigeria ont créé un précédent important qui place la barre plus haut dans la réponse africaine aux fabricants de médicaments illicites, contrefaits et de qualité inférieure destinés à l'exportation vers les marchés africains. Il s'agit d'une réponse que les nations africaines devraient adopter comme norme et de manière coordonnée pour protéger la sécurité des patients.
En réponse à l'enquête de BBC Africa Eye révélant l'exportation illégale de produits opioïdes nocifs par Aveo Pharmaceuticals, la Food and Drugs Authority (FDA) du Ghana a suspendu le certificat d'exportation de l'entreprise vers le pays. L'enquête de la BBC a révélé qu'Aveo Pharmaceuticals, basée en Inde, avait fabriqué et distribué des opioïdes dangereux, notamment un mélange de Tapentadol et de Carisoprodol, sous des marques telles que Tafrodol et Royal 225. Ces médicaments, qui créent une dépendance et présentent de graves risques pour la santé, ont été découverts dans les rues de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Ghana et le Nigeria. Deux jours plus tard, l'Agence nationale nigériane pour l'administration et le contrôle des aliments et des médicaments (NAFDAC) (NAFDAC) a emboîté le pas et pris des mesures pour protéger la santé publique en inscrivant Aveo Pharmaceuticals sur une liste noire, la même société indienne impliquée dans la production et l'exportation illégale de médicaments nocifs vers l'Afrique de l'Ouest... - Lire cet article
Une société pharmaceutique indienne fabrique des opioïdes sans licence, qui créent une forte dépendance, et les exporte illégalement vers l'Afrique de l'Ouest, où ils sont à l'origine d'une grave crise de santé publique, comme l'a révélé une enquête de BBC Eye.
Aveo Pharmaceuticals, basée à Mumbai, fabrique une gamme de pilules sous différentes marques et conditionnées pour ressembler à des médicaments légitimes. Mais toutes contiennent le même mélange d'ingrédients nocifs : le tapentadol, un puissant opioïde, et le carisoprodol, un relaxant musculaire qui crée une telle dépendance qu'il est interdit en Europe... - Lire cet article
Dans un monde en constante évolution technologique, la santé connectée s’impose comme une innovation majeure. Que diriez-vous si vous pouviez suivre votre santé en temps réel, obtenir des consultations médicales à distance, ou encore, gérer vos dossiers médicaux en quelques clics ? La santé connectée en Afrique n’est plus un concept futuriste, mais bien une réalité en pleine expansion.
Un rapport publié en 2023 par Grand View Research prévoit que cette croissance se poursuivra et que le marché de l’Internet des objets médicaux (IoMT) augmentera de 16,8 % entre 2023 et 2030.
Les innovations en matière de santé connectée peuvent transformer la vie de millions de personnes dans le Monde et particulièrement en Afrique. Non seulement elles offrent un suivi médical plus précis, mais elles permettent aussi un meilleur accès aux soins, en particulier dans les régions éloignées.
L’équipe de Hub E-Pharma (HEP) se propose de faire un état des lieux (Occident et Afrique) et d’explorer les perspectives qui s’ouvrent dans ce domaine révolutionnaire notamment pour les populations du continent Africain... - Lire cet article
Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) et l’Agence de Développement de l’Union Africaine ont procédé au début du mois de février 2025 à la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) entre les Autorités Nationales de Régulation (ANR) africaines ayant atteint le niveau 3 de maturité de l’OMS.
Ces agences ont mis en place des systèmes solides pour garantir la sécurité, l’efficacité et la qualité des produits médicaux, conformément aux normes réglementaires internationales.
Africa CDC ont indiqué dans un communiqué que « cet accord marque une étape importante dans le renforcement des systèmes réglementaires à travers le continent, en favorisant la collaboration et la reconnaissance mutuelle des décisions réglementaires entre les agences signataires »... - Lire cet article
Le Pharmaceutical Inspection Co-operation Scheme (PIC/S) a récemment annoncé un nouvel accord avec l'Agence de développement de l'Union africaine - Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (AUDA-NEPAD) afin de partager des informations sur les bonnes pratiques de fabrication (BPF) pour les produits pharmaceutiques et les ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA). Cet accord vise à renforcer les capacités des autorités réglementaires nationales (ARN) africaines en matière de BPF.
L'AUDA-NEPAD s'est également vu accorder le statut de membre associé, ce qui constitue la première étape vers l'obtention du statut d'autorité participante PIC/S.
L'accord de coopération vise notamment à faciliter les processus de préadhésion et d'adhésion au PIC/S pour les ARN membres de l'Agence africaine des médicaments (AMA), à assurer la formation des inspecteurs et à participer aux réunions de l'autre partie.
L'AUDA-NEPAD a annoncé que "ce partenariat marque une étape importante dans l'avancement des bonnes pratiques de fabrication (BPF) dans le paysage pharmaceutique africain, garantissant des médicaments de meilleure qualité pour la population du continent"... - Lire cet article
Le continent africain franchit un pas décisif vers l'harmonisation de ses systèmes de santé avec un accord inédit entre ses principales autorités de régulation des médicaments.
Le 4 février 2025 marque une date clé pour le secteur de la santé en Afrique. En effet, un accord historique a été signé au Caire, Égypte, entre les principaux organismes de réglementation des médicaments du continent. Ce mémorandum d’entente, élaboré sous l’égide de l’Africa Centres for Disease Control and Prevention (Africa CDC) et de l’African Union Development Agency – New Partnership for Africa’s Development (AUDA-NEPAD), vise à harmoniser les pratiques réglementaires et à renforcer la coopération entre ces entités. L’objectif principal est de garantir la sécurité, l’efficacité et la qualité des produits médicaux, tout en respectant les normes internationales. Cette initiative promet de transformer le paysage de la santé en Afrique, en facilitant l’accès rapide à des médicaments essentiels pour ses populations... - Lire cet article
La responsabilité du Leem ne saurait être engagée au titre d'un site tiers auquel l'Utilisateur aurait accès via un lien hypertexte présent sur le Site. Le Leem ne dispose d'aucun moyen de contrôle du contenu de ces sites tiers. En tout état de cause, le Leem n'est pas responsable de l'indisponibilité des sites tiers, de leur contenu, publicité ou autres éléments disponibles sur ces sites tiers. Plus d'informations
Ce site utilise des Cookies collectant des données pour optimiser votre navigation. Plus d'informations.
Les Entreprises du médicament (LEEM) ont pour missions de représenter et défendre l'industrie du médicament, conduire la politique conventionnelle avec l'Etat, négocier avec les partenaires sociaux, promouvoir et défendre l'éthique.
LEEM, Direction des Affaires publiques
58 bd Gouvion Saint Cyr
75858 Paris CEDEX 17