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Sur la photo, de gauche à droite Laurence Peyraut, directrice générale du Leem • Jean-Rosaire Ibara, ministre de la Santé et de la Population du Congo • Yannick Neuder, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins de France • Henri Monceau, représentant permanent de l’OIF • Samuel Roger Kamba Mulamba, ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention de République démocratique du Congo • Amy Niambo Ndao Fall, directrice médicale, Global Health Unit, Sanofi • Yaye Sophietou Diop, directrice des Partenariats et développement, Speak Up Africa • Amine Tahraoui, ministre de la Santé et de la Protection sociale du Maroc • Tina Kraszkowski Géréral, modératrice.
À la veille de la signature d’une résolution portée avec les Philippines, qui projette le Maroc à l’horizon 2030 dans sa lutte contre le phénomène massif de pénurie de personnels à travers un certain nombre de plans d’action où la formation est centrale, Amine Tahraoui, ministre de la Santé et de la Protection sociale, déplore un paradoxe. « Nous investissons énormément dans la construction d’infrastructures, nouvelles facultés et instituts, dans des partenariats public-privé avec des fondations de recherche… Or, plus on fait cela, plus on fait face à ce phénomène de fuite des cerveaux. Nous avons le sentiment d’être dans une course pour répondre à nos propres besoins, qui est freinée par une fuite que nous ne contrôlons pas… et à laquelle il faudrait répondre par des actions structurelles de longue durée, notamment le relèvement du système de santé. »
Le ministre essaie d’analyser les raisons de cette migration. Qu’un professionnel ne se projette pas dans le système de santé local, n’y voie pas un environnement propice à l’exercice de son métier, il trouve cela « concevable ». Sa réponse ? Investir dans des hôpitaux, des centres de santé de qualité, en améliorant les niveaux de rémunération et la valorisation des professionnels…
En revanche, l’attrait de plus en plus important d’autres pays qui ont besoin de combler leurs besoins, évoque pour Amine Tahraoui les mouvements de migration massifs des ingénieurs dans les années 2000. Une tendance inversée aujourd’hui grâce au développement de l’économie et de la formation, non seulement de Marocains, mais aussi de personnes d’autres pays. Un phénomène de retour de ces forces vives, pour entreprendre ou réintégrer des entreprises qui leur offrent aujourd’hui des conditions similaires à celles des autres pays, qui est aussi une piste d’espoir... Lire la suite
L’humain au coeur des compétences de santé : au-delà des aspects techniques, comment former, attirer, retenir ces femmes et ces hommes sur qui reposent la qualité des soins, nos capacités de recherche et d’innovation et la pérennité de nos systèmes de santé ? Dans un contexte international instable, la pénurie de personnels soignants a pris la forme d’une épidémie mondiale… À la recherche de leviers d’action communs, ministres de la Santé venus de toute la Francophonie, dirigeants d’entreprises du médicament et d’organisations de santé : des personnes engagées et vibrantes, porteuses de convictions et partageant en toute transparence constats et propositions, entre expériences de leaders majeurs et porte-voix des nouvelles générations…
La jeune directrice du pa« La Tunisie, connue pour la qualité de son enseignement médical et paramédical, fait face à un défi de taille : près d’un quart de nos médecins exercent à l’étranger, souvent dans des spécialités rares, souvent dans des régions dépourvues, alors qu’ils s’étaient engagés à servir leur pays… », s’insurge le ministre.
Les causes (surcharge de travail, manque d’équipements, reconnaissance insuffisante, déséquilibre entre les territoires) sont identifiées, malgré les efforts accomplis et le fait que beaucoup d’hôpitaux du sud ou de l’ouest sont devenus des centres universitaires très bien équipés. Sans oublier des actions au niveau de la formation à l’étranger, des centres de simulation créés un peu partout avec l’aide de l’Union européenne, au niveau des écoles d’infirmières ou de médecins, des réformes d’ampleur et des encouragements financiers : « Il y a des primes pour ceux qui travaillent dans les zones de l’intérieur et des primes de garde : les spécialistes des zones types A et B… gagnent deux fois le salaire d’un ministre ! », sourit Mustapha Ferjani.
Le plateau technique s’enrichit progressivement partout, même dans les régions, d’équipements de pointe, de télémédecine, de télé-thrombolyse, de plateformes de prise en charge de l’infarctus de myocarde, de salles de cathétérisme.
Je me dois d’évoquer une problématique sensible et de façon franche. De nombreux jeunes spécialistes se sont engagés par écrit pour servir leur région d’affectation pour une durée équivalente à leur formation, dans un esprit de responsabilité nationale. Hélas, près de la moitié de ces engagements ne sont pas honorés, du fait de recrutement direct par certains pays partenaires, sans consultation préalable de nos autorités sanitaires. » Lire la suite
La 15ème édition du salon Officine Plus aura lieu le samedi 20 septembre 2025 au centre culturel Cathédrale du sacré coeur à Casablanca. Une quinzième édition sous le signe de la beauté, de l'innovation et de l'excellence.
Comme chaque année, OFFICINE PLUS BEAUTY PHARMA met un point d'honneur à accompagner les pharmaciens dans leur évolution professionnelle.
Dans le cadre d'ateliers pratiques assurés par des partenaires formation ou dans le cadre du « Pharmacien Manager », les participants bénéficieront de conseils stratégiques pour optimiser la gestion et le développement de leur officine.
Au coeur du salon et orchestré par PHARMACIEN MANAGER, découvrez l'espace « Quoi de neuf ? » : un rendez-vous dynamique et inspirant dédié aux professionnels de la pharmacie.
Dans ce cadre interactif, des sessions de 15 minutes offriront une tribune aux experts et aux marques pour dévoiler les dernières nouveautés et actualités en matière de médicaments, nutrition, soins, services innovants et nouveaux concepts. Un format percutant et engageant pour capter l’essentiel des tendances et innovations qui transforment l’univers officinal...
La 3ème édition du Forum Africain sur le Renforcement de la Chaine d'Approvisionnement des Produits de Santé (FARCAPS) aura lieu du 2 au 5 décembre 2025 à Djibouti et aura pour thème : « Santé, résilience, avenir : financer l'accès aux produits de santé de qualité en Afrique face au défi pandémique. »
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière la fragilité des systèmes de santé en Afrique et les défis de l'accès durable aux produits de santé essentiels. Face à cette crise sanitaire mondiale, il est devenu primordial de renforcer la résilience des pays africains et leur capacité à financer l'approvisionnement en médicaments, vaccins et équipements médicaux de qualité.
Organisé par l'ACAME en collaboration avec l'équipe Supply-Chain du Fonds Mondial, ce forum attendu de tous les acteurs de la chaîne d'approvisionnement des produits de santé est appelé à se réitérer au fil des années. Bénéficiant du soutien et de la participation des différents partenaires de la chaîne d'approvisionnement des produits de santé en Afrique, le FARCAPS se tient avec la participation attendue de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l'African Resource Centre (ARC), l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Banque Mondiale, Chemonics, le Programme Alimentaire Mondial, l'UNICEF, l'unité de coordination du PNUD-SIGL, et bien d'autres organisations.
Durant le FARCAPS, de riches échanges sous forme de débats, de sessions plénières et d'ateliers de travail seront organisés.
Cet évènement est placé sous le Haut Patronage de Son Excellence Monsieur Robert Beugre MAMBE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et sous le Parrainage de Monsieur Prierre N'Gou DIMBA, Ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, autour du thème : « Santé, résilience, avenir : financer l'accès aux produits de santé de qualité en Afrique face au défi pandémique ».
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