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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Problèmes liés à l'automédication pour le paludisme en Afrique subsaharienne : Une revue systématique de la littérature et une méta-analyse - 04/09/2025 - APIDPM - Panafricain

Le paludisme est l'une des principales causes de mortalité en Afrique subsaharienne, qui concentre plus de 90 % des cas et des décès dans le monde. L'automédication à base d'antipaludiques est une pratique courante dans la région, principalement en raison de la forte endémicité du paludisme, de la pauvreté et de la difficulté d'accès aux services dans les structures officielles. L'automédication contre le paludisme est impliquée dans la tendance à la hausse de la résistance aux médicaments antipaludiques, qui menace les progrès réalisés depuis des décennies dans la lutte contre la maladie. Des études antérieures ont quelque peu détaillé les raisons de l'automédication contre le paludisme et les facteurs qui la motivent, mais elles n'ont pas été en mesure d'estimer la prévalence globale de cette pratique et son évolution dans le temps en fonction de la période, de la région et du pays.

En raison des facteurs sous-jacents qui motivent cette pratique, les autorités sanitaires et les organismes de réglementation en Afrique subsaharienne devraient intensifier leurs actions en intégrant les acteurs du marché informel des médicaments dans un cadre qui prône une utilisation éclairée des médicaments antipaludiques dans la prise en charge de la maladie... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : Accord entre Saidal et le groupe américain AbbVie - 03/09/2025 - Le jeune indépendant - Algérie

Le leader algérien de l’industrie pharmaceutique Saidal a signé un protocole d’accord avec le groupe biopharmaceutique américain AbbVie, représenté en Algérie par la compagnie d’exploitation Promedex. Cette signature marque « le lancement d’une coopération stratégique » entre les deux parties, a indiqué le groupe algérien dans un communiqué.

La cérémonie de signature s’est déroulée au ministère de l’Industrie Pharmaceutique, en présence du ministre du secteur Ouacim Kouidri, de la directrice générale du Groupe Saidal, Nabila Benygzer, de la directrice générale des laboratoires AbbVie en Afrique du Nord, Mme Makhloufi Amal, du Vice-Président AbbVie de la région MEAR (Moyen-Orient, Afrique et Eurasie), de Mohammad Aboubakr ainsi que des cadres des deux entités.

AbbVie accompagnera Saidal dans la formation et le développement des compétences du personnel du centre de bioéquivalence Equival Biocenter. Cette coopération portera, dans un premier temps, sur la mise en place de programmes de formation certifiante, d’ateliers et de transfert de savoir-faire dédiés aux études de bioéquivalence et à la recherche clinique. Elle ouvre également la voie à un partenariat stratégique plus large qui concernera d’autres domaines, comme les bonnes pratiques de la production pharmaceutique.

Par ailleurs, et toujours dans le secteur de la santé, le ministre Abdelhak Saihi et Ouaci Kouidri ont serré les rangs pour obtenir la certification internationale de maturité 3 (ML3) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un label stratégique qui ouvrira grandes les portes des marchés mondiaux, selon un communiqué conjoint des deux ministères rendu public hier... - Lire cet article


Le Maroc prépare une réforme majeure du décret sur la fixation des prix des médicaments, mais les débats sur le sujet s’annoncent houleux - 03/09/2025 - Barlamane - Maroc

Le secteur pharmaceutique marocain s’apprête à connaître une transformation de grande ampleur, le ministère de la santé et de la protection sociale dévoilant une nouvelle version du décret sur la fixation des prix des médicaments, un texte majeur qui risque de diviser les différents intervenants lors de cette rentrée politique, marquée par des fractures au sein de la majorité.

Le ministre de la santé et de la protection sociale, Amin Tahraoui, a affirmé que «le projet modifie en profondeur le décret n° 2-13-852 de 2013, en introduisant des révisions plus fréquentes des prix, un mécanisme d’indexation pour les génériques, des ajustements des marges des fabricants et un plafonnement du nombre de génériques par produit de référence.» Il a précisé que «les syndicats et les associations de pharmaciens ont déjà été informés et que le texte sera prochainement soumis à l’examen du conseil de gouvernement.»

Les génériques au centre de la réforme

Le nouveau dispositif met particulièrement en avant les médicaments génériques. Le ministère a indiqué que «le marché national est désormais dominé par les génériques dont la demande croît en raison de leur prix accessible.» Selon la base de données internationale POLI, «ces produits représentent près de la moitié du marché intérieur, tout en coexistant avec un segment important de médicaments innovants.» ... - Lire cet article


Médicaments introuvables : 90 % des produits en pénurie n’ont pas de substitut en Tunisie - 02/09/2025 - La Presse - Tunisie

La vice-présidente du Syndicat des propriétaires de pharmacies privées, Molka Al Moudir, a alerté mardi sur une pénurie aiguë touchant plusieurs catégories de médicaments, dont ceux destinés au traitement des maladies de la thyroïde, de certaines formes de diabète, de cancers ainsi que de certaines épilepsies. Selon elle, « 90 % de ces médicaments n’ont aucun substitut disponible sur le marché tunisien ».

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Molka Al Moudir a expliqué que cette crise « n’est pas nouvelle mais perdure depuis plusieurs années ». Elle a attribué la situation à des perturbations dans l’importation, à la pénurie de certaines matières premières, aux retards de paiement de la Pharmacie centrale liés aux difficultés financières des caisses sociales, ainsi qu’au retrait de laboratoires internationaux de la fabrication de certains produits ou à leur réorientation vers d’autres marchés.

La responsable a insisté sur « l’urgence d’instaurer un système d’alerte précoce permettant d’informer l’Agence nationale du médicament de tout risque de rupture, et d’associer toutes les parties prenantes, y compris les pharmaciens et les médecins spécialistes, au comité de vigilance pharmaceutique ». Elle a également plaidé pour « le renforcement de l’industrie locale et la promotion de la production de génériques afin de couvrir les besoins nationaux »... - Lire cet article


Interdiction des produits cosmétiques contenant du TPO - 02/09/2025 - Libération - Maroc

L'Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a annoncé l’interdiction de la mise sur le marché, la fabrication, l'importation, la distribution et l’utilisation des produits cosmétiques contenant de l'Oxyde de Diphényl Triméthylbenzoyl Phosphine, connu sous le nom de TPO.

Dans un communiqué, l’AMMPS porte à la connaissance des professionnels de santé, des acteurs du secteur de la beauté et des consommateurs que l'utilisation de vernis et gels pour ongles contenant du TPO, est désormais strictement interdite.

Cette décision fait suite à une évaluation approfondie des données scientifiques disponibles et des normes internationales relatives à cette substance, explique la même source, précisant qu’il ressort de cette évaluation que le TPO, utilisé comme photo-initiateur dans certains gels et vernis pour ongles durcissant sous lampe UV, présente un profil toxicologique préoccupant.

Des études ont mis en évidence qu'une exposition répétée à cette substance pourrait entraîner des risques pour la santé, notamment des effets toxiques potentiels, fait observer la même source.

A ce titre, l’AMMPS rappelle une série d’actions qui sont désormais requises, notant, dans ce sens, que les professionnels du secteur de la beauté doivent immédiatement cesser l’utilisation de produits contenant du TPO et veiller à ce qu’ils ne soient plus proposés à la clientèle... - Lire cet article


Médecine traditionnelle: vers la réglementation du secteur au Sénégal - 01/09/2025 - Le soleil - Sénégal

Le gouvernement du Sénégal travaille à offrir au pays un cadre juridique et réglementaire approprié de la médecine traditionnelle. C’est ce qu’a fait savoir le Pr Ousmane Cissé, directeur général de la Santé, lors de la 23ème Journée africaine de la médecine traditionnelle, tenue hier à Dakar.

En Afrique, si l’on se fie à l’Organisation mondiale de la santé (Oms), 80% les populations ont recours à la médecine tradition pour se soigner malgré l’absence de réglementation. C’est pourquoi, selon le Pr Ousmane Cissé, directeur général de la Santé, cette organisation leur propose de réfléchir sur le thème du renforcement de la base factuelle de la médecine traditionnelle. Mais aussi sur la pharmacopée sénégalaise et l’autorisation de mise sur le marché (Amm) adaptée que le Sénégal mettra bientôt en œuvre pour le développement des médicaments à base de plantes. Pour le Pr Ousmane Cissé, ces statistiques de l’Oms contrastent avec la sous-estimation de l’apport de la médecine traditionnelle dans l’offre formelle de soins de santé au niveau de la population de nos pays africains.

D’après lui, cet état de fait est dû à l’absence de réglementation dans la pratique par les praticiens de la médecine traditionnelle pour rassurer les acteurs du système sanitaire officiel et faciliter ainsi une meilleure collaboration. Il a révélé que le gouvernement du Sénégal travaille à offrir au pays un cadre juridique et réglementaire approprié pour permettre aux praticiens de la médecine traditionnelle de prendre en charge les populations en toute sécurité. « Dans la même dynamique, nous pouvons constater que les plantes médicinales locales qui, malgré des études scientifiques poussées sur leurs multiples propriétés pharmacologiques, ne font pas encore l’objet de préparations médicamenteuses modernes à mettre à la disposition de nos populations », a souligné Pr Cissé. Il a fait savoir qu’après la loi 2003-06 du 13 juin 2023 qui crée la pharmacopée sénégalaise, un projet de décret mettra en place la Commission nationale de la pharmacopée et du formulaire national... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : plusieurs conventions attendues à l'IATF-2025 à Alger - 01/09/2025 - Algérie Presse Service - Algérie

La participation algérienne à cet événement se fera à travers 14 opérateurs publics et privés, chacun devant signer au minimum un contrat d'exportation, a précisé la directrice de la promotion de la production pharmaceutique au ministère, Imène Belabbès.

Ces opérateurs activent dans différents segments, allant de la fabrication de médicaments et de dispositifs médicaux aux services liés à la recherche clinique, a-t-elle ajouté.

Selon Mme Belabbès, un nombre important d'entreprises avait exprimé leur volonté de prendre part à l'IATF, mais le ministère en a retenu 14 "parmi les plus performantes, disposant déjà d'une expérience avérée en matière d'exportation vers plusieurs pays africains", afin d'assurer une représentation équilibrée de l'ensemble des branches de l'industrie pharmaceutique.

L'IATF 2025 sera ainsi, selon elle, "une semaine de réseautage, de conférences et de négociations commerciales", avec un double objectif : conclure des partenariats stratégiques à travers la signature de contrats et renforcer la souveraineté sanitaire africaine en favorisant une complémentarité industrielle entre l'Algérie et les autres pays du continent.

La responsable a rappelé, à ce titre, que l'Algérie dispose de plus de 200 unités de production pharmaceutique et de dispositifs médicaux, représentant à elles seules près d'un tiers du tissu industriel pharmaceutique africain, une capacité importante qui impose, selon elle, de "trouver de nouveaux débouchés pour absorber le surplus de production".

"L'Algérie a déjà acquis une expérience notable en matière d'exportation vers plusieurs pays africains. Le défi aujourd'hui consiste à élargir ce portefeuille, en augmentant le volume exporté par opérateur et en diversifiant la gamme des produits", a-t-elle expliqué... - Lire cet article


Le vice-président du Ghana annonce son intention de faire du pays un centre pharmaceutique régional - 01/09/2025 - Medicines for Africa - Panafricain

La vice-présidente du Ghana, S.E. Prof. Jane Naana Opoku-Agyemang, a annoncé l'intention du gouvernement de faire du pays le centre pharmaceutique de la sous-région ouest-africaine. Elle a fait cette déclaration lors d'une visite de travail au ministère de la santé, où elle a discuté avec les dirigeants de l'avenir de la production, de la réglementation et de l'accès aux médicaments.

Selon la vice-présidente, cette ambition sera réalisée grâce à un système réglementaire solide et fiable qui garantit la sécurité, la qualité et l'efficacité de tous les produits réglementés. Elle a souligné que le bien-être des citoyens dépend non seulement de la disponibilité des médicaments, mais aussi de l'assurance que ces produits répondent aux normes internationales les plus élevées. Un cadre réglementaire solide, a-t-elle noté, est le fondement de la confiance des investisseurs, de la promotion de l'innovation et de la garantie d'une croissance durable dans le secteur.

Cette vision s'appuie sur le leadership du président John Dramani Mahama, qui a toujours défendu la coopération régionale et l'autosuffisance. Le sommet sur la souveraineté sanitaire en Afrique qu'il a récemment organisé à Accra témoigne d'un engagement audacieux en faveur de la refonte de l'avenir sanitaire de l'Afrique. Ce sommet a rassemblé des décideurs politiques, des chefs d'entreprise et des experts de tout le continent pour débattre de la manière dont l'Afrique peut parvenir à une véritable souveraineté en matière de santé... - Lire cet article


Pénurie de médicaments : Du constat à l’action, repenser le système pharmaceutique - 31/08/2025 - La Presse - Tunisie

Le décès de deux jeunes patients, faute de traitements vitaux, a ravivé l’inquiétude face à la pénurie de médicaments. Entre les efforts du ministère pour rationaliser les prescriptions et les appels à une réforme structurelle, le débat sur l’accès équitable aux soins s’impose plus que jamais au cœur des priorités nationales.

La Presse — Le ministère de la Santé a tenu à clarifier, en ce mercredi 27 août, que son appel à la « rationalisation des prescriptions médicales » n’avait jamais eu pour but de priver les patients de traitement. Le texte du 24 août, selon le ministère, a été « mal interprété » et exploité à des fins étrangères à son objectif. « La rationalisation de l’utilisation des médicaments est une science à part entière dans tous les pays du monde », insiste le département, rappelant que l’objectif est d’assurer un usage approprié, en quantité et en durée, pour garantir l’efficacité des traitements et préserver la continuité de l’approvisionnement.

Tragédies qui ravivent la colère

Cette mise au point intervient dans un climat marqué par deux drames récents. Le 23 août, Houssein Aboudi, jeune ingénieur tout juste diplômé, est décédé après six mois de démarches infructueuses pour obtenir un traitement contre le cancer. Sa demande, finalement acceptée par la Cnam, a abouti trop tard, les soins arrivant incomplets. Moins de 24 heures plus tôt, un autre jeune, Houssem Harbaoui, avait succombé à la même tragédie : faute de médicament disponible en pharmacie, il avait passé plus de deux mois sans traitement, sa demande de prise en charge ayant été rejetée. Deux décès en deux jours qui ont bouleversé l’opinion publique et ravivé les inquiétudes quant au droit fondamental des patients à accéder aux soins.

Une polémique sur la priorisation des soins

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Médicaments : nouvelle baisse des prix validée par le ministère de la Santé - 29/08/2025 - Le matin - Maroc

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale vient de valider une nouvelle liste de 33 médicaments – princeps, génériques et biosimilaires – commercialisés dans les pharmacies du Royaume dont les prix ont été revus à la baisse. La liste comprend des traitements essentiels contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’asthme ou encore les troubles hémorragiques rares.

Une nouvelle liste de médicaments princeps, génériques et biosimilaires commercialisés au Maroc, dont les prix ont été revus à la baisse, a été publiée au Bulletin officiel du 21 août 2025. Ces révisions touchent aussi bien les prix de vente au public que les tarifs hospitaliers, avec des baisses parfois très significatives.

Parmi les spécialités concernées figurent l’Arcoxia (anti-inflammatoire utilisé contre l’arthrose), le Singulair (asthme), mais aussi des traitements lourds comme la Gemcitabine (anticancéreux) et le Wilfactin (troubles hémorragiques rares).

Ces décisions interviennent « après examen des demandes de validation des prix de vente des médicaments génériques présentées par les établissements pharmaceutiques industriels concernés ; et compte tenu des demandes de baisse de prix présentées par ces établissements ». Elles ont été adoptées « sur proposition de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé, et après avis de la commission interministérielle des prix », indique le ministère... - Lire cet article




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