Face à la dépendance persistante de l’Afrique vis-à-vis des grandes entreprises pharmaceutiques internationales, le Cameroun se positionne comme un modèle de résilience et de stratégie proactive.
Le 29 août 2024, lors de la soixante-quatrième session du Comité Régional de l’OMS Afrique, le Cameroun s’est distingué en présentant son approche innovante pour améliorer l’accès aux médicaments et la disponibilité des produits pharmaceutiques sur le continent. Invité à partager son expérience, le Ministre de la Santé Publique, Dr Malachie Manaouda, a exposé les efforts du Cameroun pour transformer le secteur pharmaceutique en un pilier économique important... - Lire cet article
L’OMS a demandé aux fabricants de produits de diagnostic in vitro de la mpox de manifester leur intérêt en vue d’une autorisation d’utilisation d’urgence dans le cadre du protocole EUL (en anglais). L’OMS est actuellement en discussion avec les fabricants, sachant la nécessité de disposer de produits de diagnostic efficaces, en particulier dans les pays à faible revenu. Cet appel à manifestations d’intérêt, lancé à l’intention des fabricants au titre du protocole EUL, est la dernière avancée intervenue lors de ces échanges.
Les tests de diagnostic jouent un rôle clé pour traiter et soigner le plus rapidement possible les personnes touchées et empêcher ainsi la propagation du virus. Depuis 2022, l’OMS a fourni environ 150 000 tests de diagnostic de la mpox au niveau mondial, dont plus d’un quart ont été acheminés à des pays de la Région africaine. Dans les semaines à venir, l’Organisation livrera 30 000 tests supplémentaires aux pays africains... - Lire cet article
Les pharmaciens d’officine ont obtenu le feu vert du ministère de la Santé afin de pouvoir mener les tests rapides d'orientation diagnostique. Cette autorisation a été actée au bulletin officiel au grand bonheur des professionnels. Détails.
Les professionnels se sont réjouis de cette autorisation qu’ils revendiquent depuis longtemps. Contacté par nos soins, le président de la Confédération des Syndicats des Pharmaciens du Maroc, Mohamed Lahbabi fait état d’une “une étape importante dans le combat de la profession pour l'amélioration des conditions de travail des pharmaciens au Maroc”... - Lire cet article
Fidèle à son combat contre les dérapages en matière de santé, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc dénonce la distribution gratuite d’échantillons de médicaments par les laboratoires pharmaceutiques. En pointant du doigt plusieurs fractions, la confédération des pharmaciens espèrent un avenir où la santé des citoyens demeure une priorité.
Dans une missive adressée au ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, la confédération a exprimé son mécontentement face à la pratique de certains laboratoires pharmaceutiques consistant à distribuer gratuitement des échantillons de médicaments aux médecins, y compris des psychotropes, sans aucune limite de temps... - Lire cet article
Le Maroc se positionne dans l’échiquier mondial de l’industrie pharmaceutique. La construction de l’usine pharmaceutique de Benslimane, qui est un mégaprojet constitue un Game Changer dans la politique industrielle pharmaceutique du pays en lui permettant d’assurer la souveraineté nationale médicamenteuse ainsi que la souveraineté vaccinale. Et aussi de se prémunir contre d’éventuelle pandémie à l’avenir en produisant localement les vaccins.
Selon les données de la Chambre de Commerce d’Industrie et de Services Casablanca-Settat (CCISCS), l’industrie pharmaceutique représente 1,5% du PIB et 5,2% du PIB industriel national. Le secteur pharmaceutique marocain se situe aujourd’hui au 2ème rang en Afrique avec un chiffre d’affaires qui dépasse les 21,630 milliards de dirhams, dont plus de 15 milliards de dirhams réalisés uniquement sur le marché pharmaceutique privé. Le Royaume couvre 75% de la demande nationale de médicaments en volume et exporte entre 8% et 20% de sa production vers l’étranger, principalement vers l’Afrique subsaharienne, la région MENA et l’Europe. Cependant, les capacités de production du tissu industriel pharmaceutique marocain dépassent largement celles de la consommation nationale des médicaments... - Lire cet article
La société pharmaceutique danoise Novo Nordisk a signé un accord avec la société sud-africaine Aspen Pharmacare en vue de produire de l'insuline humaine pour les patients diabétiques en Afrique, où le besoin de ce traitement vital est criant.
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies s'est félicité de cette décision mercredi, affirmant qu'elle aurait "un impact considérable sur la lutte contre le diabète" en Afrique.
Novo Nordisk a passé un contrat avec Aspen pour convertir l'insuline en doses finies dans son usine de Gqeberha, en Afrique du Sud, ont indiqué les deux entreprises lors de l'annonce du partenariat dans des déclarations distinctes mardi.
Elles prévoient la production de 16 millions de flacons en 2024, soit la quantité annuelle nécessaire pour traiter 1,1 million de patients en Afrique, et une augmentation de la quantité d'insuline pour traiter annuellement 4,1 millions de patients diabétiques sur le continent d'ici à 2026. La production commencera au début de l'année prochaine... - Lire cet article
Le Kenya a procédé mercredi au rappel d’un lot du Benylin Paediatric. Et pour cause, le niveau de toxicité élevé du sirop contre la toux de la société pharmaceutique Johnson and Johnson.
Les lots mis en cause ont été importés au Kenya en mai 2021. C'est une jurisprudence nigériane qui a sonné l’alerte. Des gendarmes du médicament de plusieurs pays africains ayant collaboré sur le sujet.
"Dans le cas du sirop Benylin Paediatric, l'autorité nigériane, la NAFDAC (National Authority for Food and Drug Administration and Control), a prélevé des échantillons de ce médicament sur le marché nigérian et a constaté qu'il était de mauvaise qualité. Les niveaux d'impureté du diéthylène glycol étaient plus élevés que prévu. Ils ont donc ordonné ce que nous appelons un 'rappel' de ce produit sur le marché nigérian", a expliqué Anthony Toroitich, directeur adjoint de l'agence kényane pour la sécurité du médicament... - Lire cet article
Alors que le pays s’apprête à accueillir la Réunion annuelle des autorités nationales de régulation pharmaceutique et des entreprises du médicament, l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS) informe que le Gabon compte à ce jour environ 600 établissements pharmaceutiques.
Combien d’établissements pharmaceutiques compte le Gabon en 2024 ? Si la question se posait depuis quelques années, l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS) y a récemment répondu. La structure dirigée par Dr Ange Mibindzou Mouelet dont la mission est, entre autres, de réglementer la production, l’importation, la mise sur le marché, l’utilisation et la destruction des produits pharmaceutiques les estime à environ 600 sur tout le territoire national. Elle précise néanmoins que 122 d’entre eux sont des officines de pharmacies principalement implantées dans la province de l’Estuaire. Si l’Agence semble se satisfaire de ce chiffre, c’est que, selon elle, celui-ci témoigne de l’importance du secteur de la santé pour les populations et des autorités du pays.
Ces autorités qui ont accepté d’accueillir dans trois mois une rencontre internationale regroupant les régulateurs du domaine pharmaceutique d’Afrique et d’ailleurs. Libreville accueillera en effet les 27 et 28 novembre prochain la Réunion annuelle des autorités nationales de régulation pharmaceutique et des entreprises du médicament. Déjà adopté la semaine dernière en Conseil interministériel, le projet sera soumis pour validation au président de la transition qui devrait trancher lors du prochain Conseil des ministres. Le Gabon succédera ainsi au Togo ayant abrité la même rencontre en avril 2023 dans sa capitale, Lomé... - Lire cet article
Dans le monde de la santé et de l’industrie pharmaceutique, les collaborations internationales revêtent une importance cruciale. C’est dans ce contexte que le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique algérien, M. Ali Aoun, a récemment effectué une visite en Tunisie, où il a été reçu par le chef du Gouvernement tunisien, M. Ahmed Hachani. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des moyens de renforcer le partenariat bilatéral en matière de développement de l’industrie pharmaceutique entre les deux pays.
La visite de travail de M. Ali Aoun en République de Tunisie a été marquée par des discussions fructueuses sur l’avenir de l’industrie pharmaceutique en Algérie et en Tunisie. Lors de sa rencontre avec le chef du Gouvernement tunisien, les deux parties ont convenu de l’importance de renforcer leur partenariat dans ce secteur vital.
Le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a partagé les détails de cette rencontre sur sa page officielle Facebook, soulignant l’engagement des deux pays à développer conjointement l’industrie pharmaceutique. Cette démarche témoigne de la volonté de l’Algérie et de la Tunisie de collaborer étroitement pour répondre aux besoins en médicaments de leurs populations respectives et contribuer au développement du secteur pharmaceutique en Afrique du Nord. - Lire cet article
L'Agence africaine du médicament (AMA) ouvre la voie à l'autosuffisance et à la dépendance réglementaires de l'Afrique. En s'alignant sur les normes mondiales, cet écosystème réglementaire à l'échelle du continent devrait révolutionner les soins aux patients et l'accès aux médicaments dans toute l'Afrique d'une manière nouvelle et sans précédent.
Lors de DIA Europe 2024, la Fédération internationale de l'industrie du médicament (FIIM) a organisé une session Africa Townhall en collaboration avec l'Agence européenne des médicaments (EMA) qui a rassemblé divers experts en réglementation de l'Agence de développement de l'Union africaine-NEPAD, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de la Fondation Bill et Melinda Gates, de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), et de l'industrie. Elle a porté sur les progrès réalisés par les différents partenaires pour enrichir l'écosystème réglementaire de l'Afrique en mettant en œuvre une AMA solide et moderne... - Lire cet article
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