L’industrie pharmaceutique connaît un essor formidable en Algérie et le pari de la souveraineté sanitaire n’est, finalement, pas si loin que ça si on se fie aux chiffres ô combien révélateurs de ce secteur névralgique.
Aujourd’hui, le taux de couverture national tourne autour de 80% et la production nationale s’élevait en 2023 à 3,1 milliards de dollars pour atteindre 4 milliards de dollars en 2024. Le défi donc de la réduction de la facture des importations est sur le point d’être relevé
A présent, notre pays représente 30% de la production pharmaceutique du continent, soit un potentiel de 218 usines pharmaceutiques sur un total de 600 unités qui existent en Afrique. Ce qui place l’Algérie parmi les premières puissances du secteur au niveau continental.
«Ces résultats font de l’Algérie, non seulement un pays proche de l’autosuffisance, mais aussi un futur hub régional au service de ses voisins, en parfaite cohérence avec la Zlecaf, la Zone de libre-échange continentale africaine», se félicite le Syndicat national des pharmaciens algériens agréés dans une étude dont El Moudjahid détient une copie.
Un projet continental intégré
Le pôle africain du médicament vise, selon le Snpaa, à relier toutes les étapes de la chaîne. A commencer par la recherche scientifique ciblant les pathologies les plus répandues en Afrique, la production locale pour réduire la dépendance aux importations la régulation et contrôle qualité à l’échelle continentale ou encore la distribution via les pharmacies de ville, qui constitue le dernier maillon, mais toutefois «pilier central» de l’accès au médicament.
Pour l’organisation syndicale, le pharmacien doit être au cœur de la souveraineté. «La réussite de ce projet passe par une reconnaissance du rôle-clé du pharmacien.
La pharmacie n’est plus un simple point de vente, mais un véritable centre de santé de proximité. Notre vision repose sur plusieurs axes dont la reconnaissance et la rémunération de l’acte pharmaceutique, au même titre que les autres actes de santé... - Lire cet article
Le syndicat des médecins privé du Sénégal a fait un plaidoyer samedi dernier pour une meilleure organisation dans l’approvisionnement du médicament. Au cours d’une table ronde sur la loi Numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, autres produits de santé et de médicaments, ils ont demandé à mettre en place des officines qui leur seraient dédiées pour leur ravitaillement en médicament. Une démarche qui va contribuer à la pénurie et à la rupture de médicaments dans les soins dans le privé.
Contrairement aux structures de santé publique qui s’approvisionnent en médicaments à travers le système national d’approvisionnement en médicaments essentiels reposant sur la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et ses succursales régionales (Pra), les dépôts de districts et les dépôts des Centres et Postes de Santé, les établissements de santé privés font la commande directement au sein de la Pna en tenant compte des exigences de la société. Selon le syndicat des médecins privés du Sénégal, ce système doit évoluer et aller vers la mutualisation afin de permettre à leur entreprise de se ravitailler auprès des autres succursales que la Pna mettra à leur disposition. Une démarche qui pourra régler sans nul doute, les retards et les pénuries de certains médicaments essentiels et d’urgences dans leur stock. « A l’image du public, on peut avoir des sites gérés par des pharmaciens qui assuraient la fourniture de médicaments au lieu de nous imposer un pharmacien dans nos cabinets pour la gestion des médicaments qu’on utilise » préconise un des médecins. Des interventions recueillies samedi dernier lors de la tenue d’une table ronde sur la loi Numéro 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments, autres produits de santé et de médicaments... - Lire cet article
Dakar, 15 sept (APS) – Des agences de réglementation pharmaceutique de 21 pays africains participent à une formation sur la surveillance des produits de santé et la sécurité sanitaire, ouverte lundi à Dakar, en vue d’assurer un alignement des politiques réglementaires concernant les médicaments et les vaccins.
Selon le directeur de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, docteur Alioune Ibn Abou Talib Diouf, cette initiative regroupant 12 pays au début s’étend désormais à 9 autres pays, “tous actuellement à Dakar” pour cette formation prévue pour deux jours.
Des autorités nationales, des partenaires techniques et financiers et des experts participent à ce 7ᵉ comité de pilotage du Programme de surveillance intelligente de la sécurité de l’Union africaine (AU-3S).
Les participants sont appelés à “discuter des mécanismes de renforcement de capacité des agences de réglementation pharmaceutique sur la pharmacovigilance, mais également des mécanismes d’harmonisation et d’alignement des politiques réglementaires concernant les médicaments et les vaccins”, a-t-il expliqué.
La pharmacovigilance “permet de travailler beaucoup sur la qualité du médicament et sa sécurité”, a souligné docteur Alioune Ibn Abou Talib Diouf à l’ouverture de la rencontre.
“Lorsque le médicament est commercialisé, il est important de surveiller au niveau des utilisateurs, donc de la population et des consommateurs, de voir s’il y a des effets secondaires ou des effets inattendus, ou des effets qui peuvent être néfastes pour l’utilisateur”, a-t-il ajouté... - Lire cet article
ALGER- Le taux approvisionnement des hôpitaux en médicaments produits localement a enregistré une hausse de 300% au cours des cinq dernières années, marquant un tournant stratégique dans le processus de sécurité sanitaire en Algérie, a affirmé le Directeur général de la Pharmacie centrale des Hôpitaux (PCH), M. Sabri Djeroud.
Dans une déclaration à l'APS, M. Djeroud a expliqué que l'approvisionnement des hôpitaux algériens en médicaments produits localement "a connu un bond qualitatif au cours des cinq dernières années, grâce à la politique de l'Etat visant à encourager le produit national", comme en témoigne la valeur globale de ces médicaments, qui est "passée de 31 milliards de Dinars en 2020 à 107 milliards de Dinars en 2025", soit un taux de croissance "dépassant les 300%".
Il s'agit d'un "tournant stratégique dans le processus de sécurité sanitaire du pays", a-t-il souligné, ajoutant que cette orientation "a non seulement contribué à réduire la facture d'importation, mais a également permis de garantir la disponibilité de médicaments de haute qualité livrés aux hôpitaux dans un délai record et à des prix bas, en plus de réduire les transferts coûteux de patients à l'étranger".
A cet égard, M. Djeroud a fait savoir que la production locale dans ce domaine s'est élargie pour inclure des catégories sensibles, telles que certains médicaments anticancéreux, des médicaments innovants (immunologiques et hormonaux) et des médicaments pour les maladies rares.
Pour ce qui est du traitement du cancer, le même responsable a précisé que le nombre de médicaments produits localement "est passé de 33 en 2023 à 52 en 2025", ce qui constitue un "soutien significatif à l'enveloppe financière allouée à cette catégorie", d'autant que "les médicaments innovants représentent 66% du budget global consacré au traitement des cancers".
De plus, "l'enveloppe financière globale allouée au traitement des cancers a augmenté de 400% au cours de la même période, ce qui traduit l'engagement de l'Etat à assurer un traitement moderne à ces patients", a-t-il ajouté... - Lire cet article
Une nouvelle loi introduite au Parlement ougandais créerait une nouvelle agence pour réglementer les médicaments, les dispositifs médicaux et autres produits de santé.
Le gouvernement de l’Ouganda a proposé un projet de loi qui introduirait une réglementation plus stricte des médicaments, des dispositifs médicaux et des suppléments nutritionnels, et réglementerait les cosmétiques pour la première fois.
Le projet de loi sur la National Drug and Health Products Authority, 2025, a été présenté au Parlement le 4 septembre par le ministre d’État à la Santé Anifa Kawooya.
Le projet de loi abrogeait et remplacerait la loi de 1993 sur la politique et l’autorité nationale de la politique des drogues pour inclure la réglementation des pharmacies, des versions de vaccins, des rappels de médicaments, des installations illégales, des cosmétiques, des dispositifs médicaux et des suppléments nutritionnels. Il réglementerait également les écrans solaires et autres produits de santé.
Un aspect clé de la législation serait la création de la National Drug and Health Products Authority pour superviser la fabrication, l’enregistrement et la distribution des médicaments, ainsi que des essais cliniques et des dispositifs médicaux.
Dans les remarques publiées par le site officiel de l’Assemblée législative, le ministre a déclaré au Parlement: «La loi de 1993 est dépassée. Avec les nouvelles technologies, les professions de la santé en évolution et les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notre cadre réglementaire doit se moderniser.»
«Nos citoyens sont confrontés à des risques de drogues, de cosmétiques et d’appareils non réglementés. Ce projet de loi donne à l’Ouganda de réglementer, tester et rappeler des produits nocifs, protéger la santé publique», a-t-elle ajouté... - Lire cet article
Ouagadougou, 13 sept. 2025(AIB)-Le représentant du ministre de la Santé, Dr Zacharia Yabré, a exhorté samedi, les étudiants et les jeunes acteurs du médicament à s’investir dans la production locale pour contribuer à l’atteinte de la souveraineté sanitaire prônée par les plus hautes autorités du Burkina Faso.
« Nous avons beaucoup de jeunes professionnels et d’étudiants et nous comptons sur eux en tant que viviers de ce secteur florissant pour assurer la souveraineté pharmaceutique au Burkina Faso », a déclaré Dr Zacharia Yabré.
Le représentant du ministre de la santé s’exprimait samedi à l’occasion d’une cérémonie marquant les 25 ans du laboratoire Gamet, œuvrant dans la production locale de médicaments.
« Le laboratoire Gamet s’inscrit en parfaite adéquation avec la vision prônée par les plus hautes autorités du Burkina qui est d’assurer une souveraineté pharmaceutique, de développer le tissu industriel pharmaceutique. Nous encourageons cela », a ajouté Dr Zacharia Yabré.
Dr Yabré souhaite que les échanges à travers les panels suscitent des vocations auprès d’autres acteurs du secteur de la santé pour la souveraineté sanitaire.
Le Directeur général du laboratoire Gamet Dr Anicet Sawadogo à assurer que sa structure ne ménagera aucun effort pour accompagner les autorités dans la poursuite et l’atteinte de la souveraineté sanitaire.
Selon lui, l’activité vise à permettre au public de découvrir les réalités du laboratoire et de s’imprégner des conditions de fabrication de produits pharmaceutiques made in Burkina... - Lire cet article
Selon le ministre nigérien de la Santé, l'objectif de son pays, mais aussi du Mali et du Burkina Faso, est d’abord de renforcer la fabrication locale de produits pharmaceutiques pour ne plus dépendre des firmes étrangères.
Mais cette volonté de souveraineté et d’indépendance de l'AES en matière d’approvisionnement ne peut pas couvrir l’ensemble des besoins en médicaments dans ces trois pays, selon un pharmacien malien joint à Bamako par la DW.
Difficultés dans l'approvisionnement
Seyni Halidou, vit à Niamey, ce pharmacien nigérien explique pour sa part que le circuit d’acheminement des médicaments depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023 est devenu long et entravé par des attaques terroristes sur la route entre le Burkina Faso et le Niger.
"Pour éviter les pénuries de produits pharmaceutique, dit-il, sa pharmacie lance les commandes 3 à 4 mois avant la fin du stock"... - Lire cet article
Dakar, 13 sept (APS) – L’endocrinologue Awa Mbow Kane préconise une meilleure gestion de la disponibilité des médicaments, au regard des difficultés rencontrées notamment par les médecins opérant dans le privé pour accéder aux intrants nécessaires aux soins dont les patients ont besoin.
La loi 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments et autres produits de santé “place le médicament au centre de toute la problématique de la santé”, mais la “problématique essentielle, c’est celle du patient et des populations”, a déclaré le docteur Kane.
Elle prenait part à une table ronde sur la loi 2023-06 du 13 juin 2023 relative aux médicaments et autres produits de santé, à l’occasion de l’assemblée générale du Syndicat des médecins privés du Sénégal (SYMEPS), tenue samedi à Dakar.
Selon docteur Awa Mbow Kane, c’est le patient qui doit être au cœur des préoccupations des hôpitaux, des établissements privés de santé et même du ministère de la Santé.
L’objectif commun doit être de préserver la santé des populations, dit-elle, en soulignant que cela passe par une organisation de la disponibilité des médicaments.
“Or, ajoute cette endocrinologue opérant elle-même dans le privé, cette loi comporte toutes sortes d’interdictions et toutes sortes de difficultés, et fait en sorte que la disponibilité” de certains médicaments “n’est plus une réalité”.
Awa Mbow Kane estime qu’il devient “extrêmement compliqué pour les structures privées de santé et même pour les établissements publics de santé, de mettre à disposition du patient […]” les médicaments dont il a besoin... - Lire cet article
Alors que le Sénégal a l’ambition de produire localement un médicament sur deux d’ici 2035, Téranga Pharma se positionne comme un acteur clé dans la relance de l’industrie pharmaceutique nationale. Hier, à la zone industrielle de Mbao, l’entreprise a lancé le projet de modernisation de son usine. Un investissement de 4 milliards de FCfa sera mobilisé entre octobre 2025 et mars 2027.
RUFISQUE – « Nous sommes réunis pour marquer le point de départ de la contribution de Téranga pharma à la longue marche vers la souveraineté pharmaceutique », a indiqué, hier, son Président du conseil d’administration (Pca), Aimé Sène, lors du lancement de la modernisation de son usine. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce (Mincom), Dr Serigne Gueye Diop, et lse directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Samba Cor Sarr. Selon le Pca de Téranga pharma, cette évolution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 du plan stratégique 2020-2030 défini par l’entreprise.
Ainsi, renseigne-t-il, un investissement à hauteur de 4 milliards de FCfa est prévu entre octobre 2025 et mars 2027. Aimé Sène annonce que l’inauguration de la nouvelle usine moderne, qui, d’après lui, sera conforme aux normes Oms, se fera au cours du premier trimestre 2027. Le directeur de Téranga pharma, Mouhamadou Sow, souligne que ce projet est guidé par une logique de santé publique, autrement dit, « répondre aux besoins des populations à des coûts réduits ».
À cet effet, il précise que cet ambitieux projet aura un impact aussi bien sur le plan économique que sanitaire à travers la quête de la souveraineté pharmaceutique. « En décembre 2026, l’usine va générer 306 emplois directs. Elle permettra de réduire les importations à plus de 25 milliards de FCfa par an à partir de 2027 et à plus de 50 milliards de FCfa par an à partir de 2030 », a-t-il dit.
Outre ce projet qui inclut un transfert de technologie, il vise à réduire les coûts des médicaments 2027-202 ? et à proposer des traitements sûrs, efficaces, de qualité à coût abordable pour traiter 90 % des maladies les plus fréquentes au Sénégal. « D’ici 2030, nous voulons arriver à avoir une souveraineté pharmaceutique pour 75 molécules qui vont combattre les maladies fréquentes », ambitionne-t-il... - Lire cet article
Dans un communiqué daté du 10 septembre, Sanofi a annoncé la nomination de Rami Mroueh au poste de Président Directeur Général de Sanofi Maroc.
Basé à Casablanca, il a officiellement pris ses fonctions le 1er septembre 2025. En plus de ses responsabilités au Maroc, il supervisera également les activités de Sanofi Pharma (médecine générale et spécialités) en Tunisie et en Libye. Il succède à Najla Cherif Hamdi.
Pharmacien de formation et diplômé de l’EM Lyon Business School, Rami Mroueh a rejoint Sanofi en 2008. Au cours de sa carrière, il a exercé diverses fonctions industrielles (production et qualité), commerciales et managériales en France ainsi qu’à l’international, notamment en Ukraine et en République tchèque. Depuis 2023, il occupait le poste de Directeur Général de l’activité vaccins pour la République tchèque, basé à Prague.... - Lire cet article
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