Le Ghana a remporté l'appel d'offres pour diriger l'Afrique dans la création de l'Agence africaine des médicaments.
La directrice générale de l'Agence de sécurité sanitaire des aliments et des médicaments (FDA), le Dr Delese Mimi Darko, a été nommée à la tête de l'Agence africaine des médicaments.
C'est une excellente nouvelle pour le pays, puisque le Ghana a devancé le Maroc parmi les 100 autres autorités alimentaires membres qui souhaitaient mener cette initiative.
Cela s'est produit lors de la deuxième session de la Conférence des États parties au Traité portant création de l'Agence africaine des médicaments (AMA), qui s'est tenue à Kigali, au Rwanda, du 2 au 4 juin 2025.
Il faut reconnaître que ce processus a été initié sous le régime de l'ancien président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo et remarquablement poursuivi par l'actuel président, John Dramani Mahama, qui a maintenu le Dr Delese Mimi Darko à la tête de la FDA...
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Lors de la 2e session ordinaire de la Conférence des Etats parties au traité de l’Agence africaine des médicaments (AMA) qui se tient du 2 au 4 juin à Kigali, au Rwanda, le Tchad est élu à la tête du nouveau bureau pour un mandat de deux ans, informe la page Facebook du ministère de la Santé publique.
L’élection d’un nouveau bureau était l’un des points à l’ordre du jour. Les participants vont également examiner l’état d’avancement de la mise en place et de l’opérationnalisation de l’AMA et l’aperçu des sessions précédentes du Conseil d’administration de l’Agence.
Cette session réunit les ministres de la Santé ou les représentants des États qui ont ratifié le traité portant création de l’Agence africaine des médicaments (AMA).
Le Tchad y est représenté par la secrétaire d’Etat à la Santé publique et à la Prévention, Dr Mbaidedji Dekandji Francine, et la directrice adjointe de la pharmacie et du médicament, Dr Haoua Haroun Saker.
Ces travaux sont organisés par le département de la santé et des affaires humanitaires de la Commission de l’Union africaine. - Lire cet article
La réunion de plaidoyer de haut niveau, tenue à Yaoundé, le 30 mai 2025, a permis de réaffirmer l’engagement politique d’une génération d’enfants et d’adolescents sans sida au Cameroun.
Les dernières données issues de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2018 renseignent que la prévalence du VIH chez les adultes de 15 à 64 ans a connu une baisse significative, passant de 7,4 % en 2004 à 2,7 % en 2018. Toutefois, les enfants restent particulièrement vulnérables, notamment en ce qui concerne le dépistage précoce, la mise sous traitement et la suppression virale.
À la date du 31 décembre 2024, 61 % des enfants estimés vivant avec le VIH ont été identifiés ; 89 % de la cible identifiée avait été mise sous traitement antirétroviral ; 98 % de ceux bénéficiant du traitement ont bénéficié d’un test de charge virale et 85 % avaient atteint une suppression virale. Ces résultats traduisent les efforts déjà consentis, mais soulignent également la nécessité d’intensifier les interventions ciblées, intégrées et équitables.
Face à l’urgence de protéger les plus jeunes du VIH, la réunion de plaidoyer de haut niveau de ce 30 mai 2025 avait pour objectif : éliminer le sida pédiatrique au Cameroun d’ici 2030. Aussi, il s'est agi à travers cette rencontre de réaffirmer l’engagement politique, de renforcer la collaboration intersectorielle en vue de faire progresser l’ambition partagée d’une génération d’enfants et d’adolescents sans sida au Cameroun.
Présidée par l’Inspecteur général des services médicaux et paramédicaux Dr BITANG A MAFOCK Louis Joss, représentant personnel du Ministre de la Santé publique, il a souligné dans son allocution, l’importance de la mobilisation de tous les acteurs pour répondre aux enjeux persistants du VIH chez les enfants et les adolescents. A leur tour, la DLMEP ici représenté par Dr EMAH Basile a rappelé que l’élimination du sida pédiatrique constitue _« un impératif moral et un droit fondamental »._ Les enfants vivant avec le VIH, souvent exposés à la stigmatisation et à l’exclusion sociale, doivent être placés au cœur de toutes les politiques de santé publique.
Prenant la parole au nom de GSK/ViiV Healthcare, l’un des partenaires a mis en lumière les engagements du groupe : développement de formulations pédiatriques adaptées, octroi de licences volontaires pour favoriser la production locale de médicaments dans 123 pays à revenu faible ou intermédiaire, et soutien à des initiatives communautaires dans le cadre du programme Positive Action... - Lire cet article
Yemboini Bonaventure Ouoba est le nouveau directeur général de l’unité pharmaceutique PROPHARM. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l’intérim. La cérémonie de passation de service a eu lieu dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025 au siège de la société située à Komsilga, à la périphérie sud-ouest de Ouagadougou. Elle a été présidée par le PCA de la société Alain Siri, en présence du directeur général de la Caisse de dépôts et d’investissements du Burkina Faso, le Pr Balibié Serge Bayala, nouvel actionnaire majoritaire de cette firme pharmaceutique.
Le nouveau directeur général de la société PROPHARMA, Yemboini Bonaventure Ouoba, aura la lourde tâche de relancer et restructurer les activités de la plus grande unité de production de médicaments du Burkina Faso. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l’intérim. Avant de céder son fauteuil, le directeur général sortant a invité son successeur à œuvrer pour la production et la commercialisation des molécules produites par la firme et à la réduction des coûts de la chaîne de valeur.
« Il y a les défis d’ordre réglementaire, d’ordre financier et d’ordre organisationnel à relever. En termes de perspectives, il faut noter que PROPHARM totalise 11 molécules développées. À l’immédiat, c’est de travailler à produire ces molécules et à les commercialiser. C’est aussi de grouiller et travailler davantage à élargir le portefeuille de produits. Et l’autre élément, c’est de travailler à la réduction des coûts de la chaîne de valeur », a souligné Touwend-Taoré Yaogo... - Lire cet article
Une convention de partenariat tripartite a été signée, lundi 2 juin, à Alger, entre le groupe Saidal, Madar Holding et le groupe de recherche scientifique en virologie AGERP pour la création d’un centre de recherche en microbiologie et développement de vaccins et d’une usine de production de vaccins à usage humain et vétérinaire.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du ministère de l’Industrie pharmaceutique, en présence du ministre du secteur, Ouacim Kouidri, de la Présidente-directrice générale par intérim du groupe Saidal, Soraya Sebbah, du Président-directeur général de Madar Holding, Charaf-Eddine Amara, du président du groupe AGERP, Houssam Kerib, ainsi que du président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale à l’étranger à l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Khouane.
En vertu de cette convention, Madar Holding financera le projet, tandis que Saidal se chargera de l’accompagnement technique des chercheurs, dans le but de produire des vaccins destinés à répondre aux besoins du marché national, de réduire la facture d’importation, voire d’exporter l’excédent vers les marchés extérieurs, notamment africains, selon les explications fournies à cette occasion... - Lire cet article
Abidjan -Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, a présidé, le mardi 27 mai 2025 à Abidjan-Cocody, le lancement officiel de Roche Diagnostics Côte d’Ivoire, nouvelle filiale juridique du groupe Roche en Afrique de l’Ouest francophone. Ce, en présence de Johan Descombes, directeur général de Roche Diagnostics, une entreprise pharmaceutique suisse, et l'une des principales entreprises mondiales du secteur.
« Le ministère reste désireux de collaborer avec Roche et d’autres parties prenantes dans l’ensemble de la prestation de soins de santé pour atteindre nos objectifs nationaux en tant que pays, réaliser nos ambitions régionales et répondre aux besoins immédiats de notre système de santé. Nous nous félicitons du lancement de la filiale de Roche Diagnostics ici en Côte d’Ivoire. Cela permettra de rapprocher les opérations et d’assurer la sécurité de l’approvisionnement là où il est nécessaire.
La nouvelle filiale contribuera directement à accélérer la logistique et les délais de livraison, afin de garantir que les interventions diagnostiques critiques soient librement accessibles à un plus grand nombre d’Ivoiriens », a indiqué Pierre N’Gou Dimba.
Il a remercié le groupe Roche pour son soutien et sa collaboration continus.
« Continuons à aller de l’avant avec l’intention de faire en sorte que chaque Ivoirien ait accès à des diagnostics rapides et de haute qualité, où qu’il soit », a souhaité le ministre... - Lire cet article
Un document intitulé «Revue de la stratégie nationale de tarification des médicaments» circule abondamment sur les réseaux sociaux. Déjà fragilisés économiquement, les pharmaciens d'officine redoutent de nouvelles baisses de prix qui viendraient, une fois de plus, amputer des revenus déjà sous pression.
Souvenons-nous : en 2013, le décret n° 2-13-852 du 18 décembre 2013, relatif aux conditions et modalités de fixation du prix public de vente des médicaments fabriqués localement ou importés, promettait un triptyque gagnant : prix plus bas, consommation accrue de médicaments et équilibre financier des caisses. Six ans plus tard, la consommation n'a pas bougé ; il a fallu attendre la pandémie de Covid-19 et la généralisation de l'AMO pour voir la consommation de médicaments repartir à la hausse, ce qui inquiète aujourd'hui les gestionnaires des caisses.
Le rapport précité indique qu'il faut comprimer les dépenses, mais reconnaît cependant que les pharmacies marocaines, déjà fragiles, doivent être préservées. Le pays compte une pharmacie pour 2 800 habitants, bien en-deçà de la norme OMS (une pour 5 000). Par ailleurs, 63 % des médicaments les plus coûteux pour la CNSS ne rapportent qu'un forfait dérisoire aux pharmaciens. Dans ces conditions, chaque baisse de prix des tranches T1[1] et T2[2] s'accompagnera inéluctablement d'une diminution des revenus des pharmaciens d'officine.
En réalité, ce ne sont pas les baisses de prix des médicaments que les pharmaciens contestent ; c'est l'érosion inexorable de leur rémunération, faute d'honoraires pour les actes de dispensation, de prévention, de dépistage, de suivi des maladies chroniques ou pour le droit de substitution, etc. L'Europe l'a compris : la Belgique accorde une marge économique de 18,6 %, et le Royaume-Uni, de 4,7 %, mais compense par des honoraires de service. Résultat : les prix restent compétitifs et les pharmacies demeurent un pilier de santé publique... - Lire cet article
En Tunisie, le secteur pharmaceutique constitue un pilier majeur de l’économie nationale. Bien qu’il soit confronté à plusieurs défis structurels, il bénéficie d’un écosystème technologique en pleine évolution.
La Presse — L’industrie pharmaceutique en Tunisie ambitionne de consolider sa compétitivité et de renforcer sa présence sur les marchés régionaux et internationaux.
Intervenant lors des assises du Forum du magazine de «L’Économiste maghrébin», Sami Zaoui, Senior Partner chez EY Tunisie, a présenté une analyse approfondie sur les enjeux auxquels ce secteur est confronté, en insistant sur le rôle primordial de l’intelligence artificielle et du capital humain dans le repositionnement stratégique de la filière pharmaceutique tunisienne.
Démarche globale, structurée
Il a indiqué, par ailleurs, que comme toutes les autres industries en Tunisie, le secteur pharmaceutique est confronté à des enjeux majeurs en terme de compétitivité. Ces défis concernent l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur : la recherche, la production et le contrôle qualité. Pour renforcer sa position sur ces différents plans, une démarche globale et structurée d’amélioration continue s’impose. Et cette dynamique repose, avant tout, sur l’exploitation efficiente des données. Pour ce qui est de la première condition, l’entreprise doit disposer de données fiables, précises et bien organisées, sur lesquelles elle peut fonder ses décisions et actions. Une fois cette base de données solidement structurée et intégrée au système d’information, la capacité de traitement devient un facteur décisif. C’est précisément à ce stade que l’intelligence artificielle entre en jeu.
Avant les avancées majeures de l’intelligence artificielle, les capacités d’analyse et de traitement de données restaient limitées, voire modestes. Aujourd’hui, l’IA offre un véritable saut qualitatif, en apportant une puissance de calcul et une capacité d’analyse prédictive qui transforment radicalement la gestion de l’information. Elle permet d’optimiser la prise de décision, de mieux anticiper les besoins et d’accélérer les processus à toutes les étapes, du développement à la commercialisation des produits pharmaceutiques. Dans ce contexte, les partenariats internationaux et les investissements directs étrangers (IDE) jouent un rôle central. Les investisseurs sont en quête de territoires offrant les meilleures conditions de développement. Et l’un des critères déterminants dans leur choix est le niveau des capacités technologiques du pays d’accueil. Parmi ces capacités, figurent en tête les infrastructures de type data centers, mais aussi, et surtout, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les processus industriels et de recherche... - Lire cet article
Une enquête récente menée auprès de médecins généralistes dans neuf pays à revenu faible ou intermédiaire – dont le Maroc – révèle les obstacles persistants à la prescription judicieuse des antibiotiques, en dépit de l’alerte croissante sur la menace mondiale que représente l’antibiorésistance.
Publiée dans la revue PLOS Global Public Health, cette étude met en évidence les pratiques cliniques en matière de prise en charge des infections des voies respiratoires supérieures, ainsi que le rôle des praticiens dans la propagation de la résistance antimicrobienne (RAM).
L’enquête, qui a analysé 1.008 réponses valides, montre que 62,1 % des médecins interrogés considèrent la résistance aux antibiotiques comme un problème majeur dans leur pays. Par ailleurs, 62,8 % estiment que la prescription d’antibiotiques en soins primaires contribue significativement à l’amplification de ce phénomène. Fait préoccupant : bien que 46,4 % reconnaissent l’étiologie virale de la majorité des infections des voies respiratoires supérieures, 40,7 % continuent à penser que les antibiotiques restent utiles pour leur traitement.
L’étude identifie plusieurs facteurs clés favorisant l’émergence et la dissémination de la résistance bactérienne : l’interruption prématurée des traitements par les patients, les prescriptions inadaptées, et le recours fréquent à l’automédication antibiotique. Ces pratiques, souvent ancrées dans le quotidien des soins de santé primaires, compromettent l’efficacité thérapeutique et accélèrent la sélection de souches résistantes.
En matière de formation continue, 94 % des médecins interrogés plaident pour la mise en place de programmes de formation spécialisés sur la prescription raisonnée des antibiotiques. Concernant l’usage des recommandations cliniques, seuls 45 % affirment les consulter régulièrement, tandis que 32 % le font de manière occasionnelle. Toutefois, plusieurs obstacles freinent leur application: l’obsolescence des référentiels disponibles, leur complexité, ainsi que l’absence de directives nationales adaptées aux réalités locales... - Lire cet article
La classification récente de la mucoviscidose en Algérie comme maladie rare témoigne des efforts consentis par les pouvoirs publics ,pour faire bouger les lignes. Mais il reste encore un pas à franchir. Celui vers le traitement.
Celui pour respirer, celui pour vivre normalement. Maladie génétique héréditaire la plus fréquente parmi les maladies rares en Algérie, rappelle le Pr Rachida Boukari, elle affecte plusieurs organes. Mais c’est surtout les atteintes pulmonaire et digestive qui en font toute la gravité. Chez les enfants, elle se traduit par une inflammation chronique, une colonisation bactérienne des petites voies pulmonaires et une fonction respiratoire diminuée. Une série de complications pulmonaires à laquelle est associée une malabsorption digestive, une insuffisance pancréatique et dans certains cas une atteinte hépatique grave. A cette morosité du quotidien, l’avènement d’un nouveau traitement par modulateurs (il s’attaque directement à l’origine de la maladie) est perçu comme une éclaircie, en Algérie. Il offre enfin un réel espoir d’une vie qui va changer pour des centaines d’enfants.
Cet espoir, ce sont les modulateurs de CFTR, une nouvelle classe de médicaments qui ciblent directement la cause génétique de la mucoviscidose. Plutôt que de se contenter de traiter les symptômes, ces traitements corrigent partiellement le défaut de la protéine CFTR, responsable du mauvais transport du chlore à travers les membranes cellulaires, et permettent, à terme, à ces jeunes patients de vivre une vie ordinaire.
Pour les familles algériennes touchées par la maladie, ces avancées offrent un espoir concret pour les enfants atteints de mucoviscidose qui grandissent souvent à l’ombre de la maladie. Malheureusement, à ce jour, ces modulateurs ne sont pas encore enregistrés en Algérie. La classification récente de la mucoviscidose en Algérie comme maladie rare témoigne des efforts consentis par les pouvoirs publics pour faire bouger les lignes. Mais il reste encore un pas à franchir... - Lire cet article
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