Largement dépendante des importations de médicaments et de vaccins, l’Afrique s’efforce de bâtir une industrie pharmaceutique locale. Mais entre contraintes financières, infrastructures défaillantes et cadre réglementaire pesant, le chantier demeure titanesque.
L’Afrique cherche à s’affranchir de sa dépendance médicamenteuse et vaccinale. Produire localement, garantir un accès équitable aux soins et réduire la vulnérabilité du continent aux crises sanitaires figurent parmi les priorités affichées.
Réunis à Marrakech lors de la 22e édition de l’Officine Expo, spécialistes et professionnels du secteur ont esquissé les pistes d’une industrie pharmaceutique plus souveraine. Le développement de systèmes de santé plus résilients passe par une production locale capable de répondre aux besoins des populations, sans dépendre des grandes places industrielles mondiales.
«La liste des médicaments essentiels n’est pas l’instrument des pays les plus défavorisés, c’est un outil de travail pour tous», souligne Maryam Bigdeli, représentante de l’Organisation mondiale de la santé au Maroc.
Elle insiste sur la nécessité de systématiser l’accès à ces médicaments tout en allégeant le poids financier pour les ménages. L’enjeu est d’autant plus pressant que de nombreux foyers consacrent une part disproportionnée de leurs revenus aux dépenses de santé, au risque de sombrer dans la précarité... - Lire cet article
Grâce à des investissements ciblés et au lancement imminent du premier vaccin «Made in Morocco», le Royaume entend consolider sa souveraineté sanitaire et inspirer l’ensemble du continent. Un pari audacieux en ligne avec les aspirations des acteurs africains, en quête d’une industrie plus autonome et résiliente.
L’accès universel et gratuit aux soins de santé est un principe non négociable, mais qui ne tient pas qu’aux avancées médicales. Prétendre à la souveraineté sanitaire suppose la capacité, pour un pays, de maîtriser l’essentiel de la chaîne de valeur du médicament.
Au Maroc, l’élargissement de l’assurance maladie obligatoire et le cumul des investissements ciblés, menés au fil des ans, ont permis en ce sens de tendre vers cette ambition. C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue en marge de l’Officine Expo 2025 à Marrakech, qui réunit plus de 4.500 pharmaciens et professionnels de la santé, une quinzaine de délégations internationales, en provenance, entre autres, d’Afrique... - Lire cet article
Le Maroc renforce son industrie pharmaceutique à la faveur d’un partenariat stratégique de 100 millions de dollars (1 million de dirhams) signé, dimanche 9 février, entre Globalpharma, filiale de l’émirati Julphar, et le laboratoire marocain Zenith Pharma. Cet accord, conclu lors de la réunion de la Commission supérieure du partenariat industriel pour un développement économique durable, porte sur la fabrication conjointe de médicaments et le transfert de technologies avancées. Il vient appuyer les ambitions de Rabat qui entend asseoir son rôle de puissance pharmaceutique en Afrique et soutenir ses capacités de production à l’export.
La réunion de Doha a été marquée par l’adhésion de la Turquie et du Qatar à cette alliance, qui compte désormais sept pays. Initié en 2022 par les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Jordanie, ce cadre de coopération a vu l’arrivée de Bahreïn en 2022, puis du Maroc en 2024. Avec la Turquie et le Qatar, ce partenariat s’élargit à deux économies dotées d’industries manufacturières avancées. Ankara, dont le PIB a dépassé 1 100 milliards de dollars en 2023, dispose d’un tissu industriel puissant et d’un accès privilégié aux marchés européens et asiatiques. Doha, où le secteur industriel représente un quart du PIB, apporte quant à elle des infrastructures de pointe et des ressources financières considérables... - Lire cet article
Largement dépendante des importations de médicaments et de vaccins, l’Afrique s’efforce de bâtir une industrie pharmaceutique locale. Mais entre contraintes financières, infrastructures défaillantes et cadre réglementaire pesant, le chantier demeure titanesque.
Quel bilan tirez-vous de la transformation récente de l’industrie pharmaceutique ?
L’industrie pharmaceutique a connu une croissance rapide ces dernières années, en partie dopée par la crise du Covid-19. Ce contexte exceptionnel a poussé à la surconsommation de certains produits, mais, aujourd’hui, nous revenons à une dynamique plus stable, autour de 5 à 6 % de croissance annuelle.
L’extension de la couverture sociale universelle, lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, constitue un levier majeur. En effet, les dépenses de santé devraient croître de 26% d’ici 2030.
Cependant, pour que cette transformation bénéficie pleinement aux patients, il faut renforcer l’industrie locale et encourager la consommation de génériques.
Quels sont les obstacles majeurs à la souveraineté sanitaire au Maroc, et à l’échelle du continent ? ... - Lire cet article
Le ministère de la Santé, a ordonné samedi le retrait immédiat du médicament KLIPAL 600mg/50mg comprimés B/12 de toutes les pharmacies. Les médecins ne peuvent plus le prescrire.
Cette décision fait suite à des anomalies détectées lors d’un contrôle visuel.
Le KLIPAL 600mg/50mg était utilisé comme antidouleur puissant, mais son retrait du marché témoigne de la vigilance des autorités sanitaires face aux risques liés à sa qualité et à sa sécurité d’utilisation.
Le médicament est un antidouleur indiqué dans le traitement des douleurs modérées à sévères : Douleurs post-opératoires, douleurs musculaires, céphalées sévères. - Lire cet article
Grâce à une stratégie et à des investissements ciblés, l'Inde peut s'imposer comme le gardien des soins de santé dans le monde d'ici à 2047.
Ce rapport décrit la voie stratégique à suivre pour que l'Inde devienne une puissance pharmaceutique mondiale à court terme (2030) et au-delà (2047, coïncidant avec le 100e anniversaire de l'indépendance de l'Inde). Élaboré en consultation avec des dirigeants de l'industrie et des parties prenantes du gouvernement, le rapport évalue la position actuelle de l'industrie pharmaceutique indienne dans le monde, identifie les opportunités futures et met en évidence les principaux impératifs de croissance... - Lire cet article
L’Académie de la recherche scientifique et technologique (ASRT) a annoncé que l’Égypte a été choisie pour accueillir le Centre régional pour le renforcement des capacités en biofabrication en Afrique du Nord (RCCN), un projet mené en partenariat avec le Maroc.
Cette démarche, qui s’efforce de développer les capacités de production pharmaceutique et vaccinale sur le continent, s’inscrit dans une démarche d’intégration régionale dans le domaine stratégique de la biotechnologie. La participation du Maroc à ce projet reflète son engagement en faveur du renforcement de l’industrie pharmaceutique en Afrique et de la coopération scientifique avec ses partenaires du continent.
L’annonce a été faite en marge du deuxième Forum sur la fabrication de vaccins et de produits de santé pour les États membres de l’Union africaine, organisé au Caire du 4 au 6 février par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), en collaboration avec l’Alliance mondiale pour les vaccins (Gavi) et le Centre régional de fabrication de vaccins (RVMC)... - Lire cet article
Marrakech – La question cruciale d’accès à des médicaments et vaccins de qualité en Afrique a été au cœur d’une table ronde organisée, jeudi à Marrakech, marquant ainsi l’inauguration des travaux du “Pharma Africa Meeting 2025”.
Plateforme clé d’échange entre les professionnels et acteurs du secteur pharmaceutique pour identifier des solutions innovantes visant à répondre aux besoins croissants en santé publique en Afrique, ce conclave a constitué l’occasion pour un parterre d’experts et de professionnels de mettre en lumière les défis et opportunités liés à l’accès à des médicaments et vaccins de qualité sur le continent africain.
Lors de cette rencontre, co-organisée par Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), avec le soutien du ministère de l’Industrie et du Commerce et de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), les panélistes ont mis en relief l’importance des partenariats public-privé et des initiatives internationales pour garantir une distribution équitable et sécurisée, tout en insistant sur le renforcement des capacités locales de production pharmaceutique, l’harmonisation des réglementations et l’amélioration des chaînes d’approvisionnement... - Lire cet article
La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) joue un rôle central dans l’approvisionnement des hôpitaux nationaux en médicaments et dispositifs médicaux, a affirmé son directeur général, Sabri Djerroud, lors du 19e Salon international de la Pharmacie en Algérie (Siphal 2025), tenu au Palais des expositions à Alger.
Lors du 19e Salon international de la Pharmacie en Algérie (Siphal 2025), tenu au Palais des expositions à Alger, Djerroud a souligné que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est un « acteur incontournable » dans la chaîne d’approvisionnement en produits pharmaceutiques, grâce à son vaste réseau de distribution à travers le territoire national. Il a également annoncé l’ouverture prochaine de deux nouvelles annexes, à Sétif et à Adrar, renforçant ainsi sa capacité à répondre aux besoins des établissements de santé... - Lire cet article
L'Agence nationale pour l'administration et le contrôle des aliments et des médicaments (NAFDAC) a suggéré l'application de la peine de mort pour les personnes impliquées dans le trafic de faux médicaments.
Lors d'une apparition sur Channels Television vendredi, la directrice générale de l'agence, Mojisola Adeyeye, a soutenu que seules des conséquences sévères décourageraient les trafiquants de faux médicaments, en particulier lorsque leurs actions conduisent à la mort d'enfants : "Il n'est pas nécessaire de mettre un pistolet sur la tempe d'un enfant pour le tuer.
La patronne de la NAFDAC a également exhorté le pouvoir judiciaire et l'Assemblée nationale à collaborer pour faire aboutir cette proposition, ajoutant que l'agence était prête à collaborer avec les législateurs et les autres parties concernées.
"Il n'existe pas de mesures strictes pour empêcher les délinquants de récidiver. Nous ne pouvons pas faire grand-chose, mais si nos lois ne sont pas assez fortes ou si le système judiciaire n'est pas assez ferme, nous continuerons à faire face à ce défi.
Notre système judiciaire doit donc être assez fort. Nous travaillons avec l'Assemblée nationale pour rendre nos peines beaucoup plus sévères. Si vous tuez un enfant avec de mauvais médicaments, vous méritez de mourir".
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