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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Dépigmentation : L’État invité à règlementer l’importation et la vente des produits cosmétiques - 12/05/2025 - Le soleil - Sénégal

La 3e édition du congrès international de la Société sénégalaise de dermatologie a été clôturée, le vendredi 9 mai 2025, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Un plaidoyer a été fait pour que l’importation et la vente des produits destinés à la dépigmentation soient réglementées.

La Société sénégalaise de dermatologie a tenu, du 7 au 9 mai 2025, la 3e édition de son congrès international à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’otonto-stamatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Elle a porté sur le thème : « La dermatologie au carrefour des spécialités médico-chirurgicales ». À cette occasion, le Pr Pauline Dioussé Ngom, dermatologue, vénérologue à l’université de Thiès, a plaidé pour la règlementation de l’importation et de la vente des produits cosmétiques, surtout ceux destinés à la dépigmentation. Cela permettrait de réduire les conséquences de la dépigmentation artificielle présentée comme un problème de santé publique. « Des études menées, il y a un an, montrent que tous les cas de dépigmentation recensés ont fait un cancer cutané et les victimes sont décédées », a renseigné le Pr Pauline Diousse Ngom qui a insisté sur la surveillance de la commercialisation des produits dépigmentants... - Lire cet article


L’Union Africaine veut produire 60 % des vaccins sur le continent d’ici 2040 - 09/05/2025 - Agence de Presse Sénégalaise - Panafricain

Addis Abeba, 10 mai (APS) – L’Union africaine s’est fixée comme objectif d’arriver d’ici à 2040 de produire 60 % des vaccins administrés en Afrique, a appris l’APS d’une source proche de l’institution continentale.

Elle prévoit également la production et la mise sur le marché africain de huit vaccins durant la période 2025-2030.

Le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique mis en place par l’UA, Kévin Irandagiye a fait cette annonce lors d’un atelier régional des médias pour des journalistes en santé et sciences.

Cette rencontre organisée par le Centre africain de prévention et de contrôle des maladies (Africa CDC en anglais), a réuni pendant trois jours (6-8 mai) dans la capitale éthiopienne des professionnels des médias venus de 28 pays.

Dans une perspective d’atteindre cet objectif, ‘’plus de 100 professionnels ont été formés à court terme dans l’industrialisation et le transfert de technologies”, a fait valoir M. Irandagiye.

Il s’est félicité de la réglementation acquise par plusieurs pays comme le Ghana, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, le Rwanda et le Sénégal.

‘’Ces pays ont atteint le niveau de maturité 3 qui permet de produire des médicaments reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)’’, a indiqué le responsable de la communication et du partenariat pour la fabrication de vaccins au niveau de l’Union africaine.

Toutefois, il a rappelé que la grande question demeure ‘’où trouver le financement’’... - Lire cet article


L'OMS et Medicines Patent Pool annoncent un accord de sous-licence pour une technologie de test de diagnostic rapide - 09/05/2025 - Organisation Mondiale de la Santé - International

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et Medicines Patent Pool (MPP) ont annoncé aujourd'hui la conclusion d'un accord de sous-licence entre MPP et une entreprise nigériane spécialisée dans les technologies de la santé, Codix Bio, en vue de lancer le développement et la fabrication de tests de diagnostic rapide (TDR) à partir d'une technologie transférée par SD Biosensor (SDB), une entreprise mondiale spécialisée dans les diagnostics in vitro. Cet accord contribuera à améliorer l'accès équitable à des outils de diagnostic vitaux grâce à la production locale et à l'augmentation des capacités de fabrication dans la région africaine... - Lire cet article


Recherche clinique en Afrique : les essais cliniques estimés à seulement 2,5% dans le continent - 09/05/2025 - Sud Quotidien - Panafricain

La recherche clinique en Afrique représente près de 2,5% des recherches dans le monde alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies. Selon des universitaires, c’est juste trop peu quand on pense que l’Afrique est à 17,5% de la population mondiale. Un constat qui a permis à la compagnie Clinic Research et l’Agence de réglementation pharmaceutique du Sénégal de tenir la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis), organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone, au Sénégal, mercredi dernier.

La capitale du Sénégal a abrité, mercredi dernier, la 6ème édition du sommet des investigateurs cliniques d’Afrique (Tcis) africa, organisée pour la première fois dans un pays d’Afrique francophone. Cette rencontre a pour ambition de repenser les essais cliniques depuis la phase de conception des protocoles jusqu’à la clôture des essais et de repositionner l’Afrique au cœur de cet écosystème. Pour le professeur Serigne Omar Sarr, directeur de l’homologation et de la sérialisation au sein de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), « moins de 2,5% des essais cliniques dans le monde sont réalisés en Afrique, alors que le continent noir supporte plus de 4,5% de la charge de morbidité des maladies ». Ce dernier a aussi estimé que l’Afrique en termes de population va atteindre bientôt un milliard d’habitants. A cet effet, «On ne peut pas parler d’innovation thérapeutique, de développement de nouveaux médicaments sans passer par l’étape des essais cliniques qui permet de s’assurer de la tolérance, de l’efficacité et de l’équité des médicaments », a-t-il fait savoir... - Lire cet article


Pharma et Supply Chain : une équation encore complexe - 09/05/2025 - Telquel - Maroc

La logistique dans le secteur pharmaceutique reste encadrée par des règles strictes, limitant certaines fonctions de la sous-traitance logistique. C’est notamment le cas du stockage. Younes Lamarti, directeur Pays d’AGL, nous explique cette spécificité logistique.

Le Maroc se distingue par une réglementation du médicament très encadrée : seuls les pharmaciens d’officine, les importateurs agréés, les laboratoires pharmaceutiques et les répartiteurs sont autorisés à stocker les produits pharmaceutiques. « En France, par exemple, les opérateurs logistiques peuvent obtenir le statut de stockeur et entreposer les produits pharmaceutiques. Cela permet d’optimiser les coûts logistiques et, à terme, de réduire les prix des médicaments. Bien entendu, ces stockeurs doivent respecter des normes strictes de sécurité et de qualité pour préserver l’intégrité du produit et protéger la santé du consommateur. Pour l’heure, notre intervention au Maroc se limite à la gestion des importations de produits pharmaceutiques », explique Younes Lamarti, directeur Pays d’AGL, l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique.

Une expertise internationale

AGL Maroc intervient principalement sur le segment international de la chaîne de valeur logistique, notamment pour l’importation d’intrants destinés à la fabrication locale de médicaments ainsi que de produits finis parapharmaceutiques. « Les produits pharmaceutiques finis nécessitent des conditions de température contrôlée, entre +15°C/+25°C ou +2°C/+8°C. Nous disposons d’un magasin sous douane, également à température dirigée, spécialement dédié à ces produits », souligne Younes Lamarti. Concernant les produits parapharmaceutiques, des installations similaires sont également mises en place. « Nous assurons même le dernier kilomètre, toujours sous température dirigée », précise-t-il... - Lire cet article


Un groupe d’experts mondial pour définir la réponse à la résistance aux antimicrobiens (RAM) - 09/05/2025 - Nature - International

D’éminents scientifiques et décideurs politiques se sont réunis au Nigeria pour mettre en place une nouvelle autorité indépendante chargée de guider la lutte contre les microbes résistants aux médicaments, en s’inspirant du modèle du GIEC.

Des scientifiques, des responsables de la santé et des décideurs politiques d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord se sont réunis à Lagos, au Nigeria, pour jeter les bases d’un nouveau groupe scientifique mondial sur la résistance aux antimicrobiens (RAM).

Le groupe proposé - considéré comme l’équivalent du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour la résistance aux antimicrobiens - servirait d’autorité indépendante et scientifique, guidant l’action mondiale contre la propagation des microbes résistants aux médicaments. Le groupe devrait être lancé en décembre 2025 en marge de la 6me Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA) qui se tiendra à Nairobi, au Kenya.

La résistance aux antimicrobiens survient lorsque des bactéries, des virus, des champignons et des parasites évoluent pour résister aux médicaments utilisés pour les traiter, transformant ainsi des infections courantes en infections mortelles. L’Organisation mondiale de la santé prévient que, sans action urgente, la RAM pourrait causer 10 millions de décès par an d’ici à 2050... - Lire cet article


Les exportations des médicaments franchissent la barre des 396 MD en 2024 - 08/05/2025 - Tunisie numérique - Tunisie

L’industrie pharmaceutique tunisienne confirme son dynamisme avec une croissance notable de ses exportations en 2024.

Ces exportations ont atteint 396,4 millions de dinars (MD), soit une progression de plus de 11% par rapport à l’année précédente. Ce développement s’inscrit dans un contexte favorable porté par une diversification des marchés et un engagement accru des acteurs nationaux.

Présence renforcée sur les marchés internationaux

Les médicaments tunisiens trouvent désormais leur place sur plusieurs continents, avec des débouchés importants en Europe, dans les pays arabes et du Golfe, ainsi qu’en Afrique subsaharienne. Cette expansion témoigne de la qualité reconnue de la production locale, qui a su s’imposer dans 57 marchés mondiaux, dont 22 en Afrique subsaharienne.

La participation active de la Tunisie à des accords économiques continentaux, tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), offre un cadre propice à l’essor des échanges intra-africains et à la valorisation des produits pharmaceutiques tunisiens... - Lire cet article


Responsable de l’OMS : Le Maroc, un des leaders de l’industrie pharmaceutique - 07/05/2025 - La relève - Maroc

Le Maroc, un des pays leaders en matière d’industrie pharmaceutique, nourrit l’ambition de devenir le pourvoyeur principal de médicaments en Afrique, a affirmé, mardi à Rabat, la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le Moyen-Orient, Hanane Hassan Balkhi.

Les partenariats du Maroc peuvent aller au-delà de l’Afrique, grâce à la fois aux progrès enregistrés dans les domaines académique et d’industrie pharmaceutique et à sa position géographique importante, a-t-elle déclaré à la MAP, à l’issue de ses entretiens avec le directeur de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS), Samir Ahid.

Soulignant l’importance de la mission de l’AMMPS en matière d’industrie pharmaceutique, Mme Balkhi a salué les efforts déployés par l’Agence pour assurer des médicaments sûrs et à des prix abordables et en faciliter l’accès pour tous.

L’OMS veille, à travers son antenne régionale, à nouer divers partenariats dans l’objectif de mettre en place une stratégie régionale de production de médicaments et de produits de santé et garantir la souveraineté pharmaceutique, notamment au niveau du Moyen-Orient, a-t-elle poursuivi... - Lire cet article


Le Togo atteint un niveau record d'accès aux médicaments essentiels - 07/05/2025 - Republicoftogo.com - Togo

Huit ans après le lancement de la contractualisation dans les formations sanitaires publiques, le Togo affiche des résultats remarquables.

Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé, le taux national de disponibilité des médicaments essentiels est passé de 62 % en 2017 à plus de 96 % en 2024, marquant une avancée significative dans l’accès aux soins pour la population.

Initiée en juin 2017, la contractualisation est une réforme organisationnelle ambitieuse qui consiste à déléguer à des structures privées ou semi-autonomes la gestion logistique, administrative et parfois médicale de certains établissements de santé publics. L’objectif est clair : optimiser l’approvisionnement, garantir la transparence des flux et améliorer la qualité des prestations de soins.

Ce modèle, axé sur des objectifs de performance et un suivi rigoureux, a permis de corriger les dysfonctionnements chroniques en matière de logistique pharmaceutique, souvent dénoncés auparavant : ruptures fréquentes, mauvaise gestion des stocks, ou encore détournements de médicaments... - Lire cet article


Les spécialistes mettent en garde contre l’utilisation abusive des compléments alimentaires - 07/05/2025 - La Presse - Tunisie

Des spécialistes en biologie et en nutrition ont mis en garde, mercredi, contre l’utilisation inconsidérée des compléments alimentaires pour traiter les carences en micronutriments dans l’organisme, lors d’une journée de sensibilisation intitulée « Les micronutriments pour une santé optimale », organisée au siège de la Cité des sciences à Tunis et à son initiative, en partenariat avec l’Institut supérieur de biotechnologie de Sidi Thabet, gouvernorat de l’Ariana.

Les spécialistes ont expliqué que l’automédication et le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme, notamment en vitamines de toutes sortes et en minéraux tels que le calcium, le magnésium et le zinc, de manière arbitraire et sans le suivi d’un médecin spécialisé, peuvent avoir des conséquences graves sur la santé du patient et aggraver davantage son état de santé.

Selon Inès Blaghi, spécialiste des micronutriments, le traitement des carences en micronutriments dans l’organisme ne doit pas se limiter à des analyses de laboratoire et à la prescription de compléments, mais nécessite plusieurs autres examens médicaux pour découvrir la raison de la carence en l’un de ces micronutriments et traiter le problème de santé à la racine... - Lire cet article




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