L’ancien président du Syndicat national des pharmaciens d’officine et consultant en affaires pharmaceutiques, Messaoud Belambri, ainsi que le président de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), Zaki Hariz, saluent le lancement d’un nouveau projet d’investissement de Saidal destiné à la production des vaccins inscrits dans le programme national de vaccination.
Supervisant le lancement du nouveau projet, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a rappelé lundi qu’il s’agissait d’une étape stratégique pour renforcer la souveraineté nationale en matière de santé et réduire la dépendance aux importations.
Produire les vaccins localement est hautement stratégique
Pour Messaoud Belambri, la politique vaccinale est un pilier essentiel de santé publique. « Elle a permis d’améliorer le cadre de vie des citoyens et d’éviter de nombreuses maladies contagieuses comme la diphtérie, le tétanos ou la rougeole », souligne-t-il. Chaque année, l’Algérie enregistre entre 950 000 et 1 million de naissances, nécessitant des calendriers de vaccination de qualité et réguliers. Selon lui, la production locale s’inscrit pleinement dans la politique de prévention. Elle doit contribuer à augmenter l’espérance de vie, déjà l’une des plus élevées du continent avec 75 ans en moyenne, et qui devrait atteindre 78 ans dans les prochaines années... - Lire cet article
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, a présidé le lancement d’un nouveau projet d’investissement majeur pour le groupe public Saidal dans la zone industrielle d’El Bouni, wilaya de Annaba. Ce projet stratégique est dédié à la production de vaccins inclus dans le programme national de vaccination.
Dans son allocution, le Ministre a insisté sur la nécessité de respecter les délais de réalisation et de garantir la conformité de la nouvelle unité aux normes de qualité les plus élevées.
Il a souligné que ce projet représente une étape stratégique pour renforcer la souveraineté sanitaire nationale et réduire drastiquement la facture d’importation.
Vers une Algérie autosuffisante en vaccins : Saidal concrétise un nouveau projet à El Bouni
Il a précisé que cette unité, conjointement avec d’autres projets en cours, permettra de réduire les importations de vaccins d’au moins 150 millions de dollars par an, avec la possibilité d’atteindre 200 millions de dollars grâce à l’expansion progressive de la production... - Lire cet article
Bayer confirme son ancrage au Maroc, plaçant le Royaume au cœur de sa stratégie régionale. Avec son usine de Casablanca, qui exporte vers 35 pays, et une nouvelle ligne de production en cours d’installation, la multinationale allemande entend renforcer le rôle du pays en tant que hub stratégique pour l’Afrique tout en consolidant son engagement en faveur de l’innovation, de l’accès aux soins et du développement des compétences médicales.
L’accès équitable aux médicaments reste un défi majeur dans plusieurs domaines thérapeutiques prioritaires. Quelles sont les actions concrètes que Bayer mène ou prévoit de mener pour améliorer cet accès au Maroc et dans la région MENA ?
L’accès aux traitements est au cœur de notre mission chez Bayer. Nous collaborons étroitement avec le ministère de la Santé et les professionnels concernés pour garantir que les patients marocains puissent bénéficier des thérapies dont ils ont besoin, en particulier dans des domaines prioritaires tels que l’oncologie, la santé cardiovasculaire et la santé des femmes.
En 2024, nous avons lancé une campagne ciblée sur le cancer de la prostate, avec pour objectif de réduire les inégalités d’accès aux soins. Dans le domaine du diabète, nous facilitons l’accès aux traitements innovants contre l’œdème maculaire diabétique, une complication qui touche plus de 130.000 patients au Maroc. Nous travaillons également avec les autorités pour accélérer les procédures de remboursement, afin que les patients puissent bénéficier plus rapidement des thérapies recommandées.
Par ailleurs, notre entrepôt local nous permet d’assurer une distribution fiable et continue des médicaments. Nous poursuivons nos efforts pour rendre les traitements innovants plus accessibles et abordables, tant au Maroc que dans l’ensemble de la région MENA... - Lire cet article
Bakel, 30 sept (APS) – Le deuxième passage de la campagne d’administration de masse de médicaments (AMM) à Bakel (est) a montré que la frange adulte de la population reste réticente aux médicaments contre le paludisme, une pathologie toujours présente dans ce département de la région de Tambacounda.
“Lors du deuxième passage de la campagne de l’AMM, on a rencontré quelques difficultés par rapport à l’atteinte de la cible de la population. C’est surtout avec les adultes, des cibles qui ont plus de quatorze ans chez qui le problème est présent”, a révélé Momar Ndiaye, médecin au centre de santé de Bakel.
Il s’exprimait lors d’une réunion tenue avec les Bajenu Gox (marraines de quartier), des relais communautaires et journalistes pour leur exposer la situation de l’AMM lors du deuxième passage au niveau du district sanitaire de Bakel.
Selon Dr Ndiaye, seul 41% des cibles de plus de quatorze ans ont été touché lors de cette deuxième passage de la campagne de l’AMM, qui concerne toute la population de plus de 03 mois, [incluant les femmes enceintes et les personnes atteintes des maladies aiguës].
“On avait l’habitude de faire des campagnes en ciblant uniquement les moins de 5 ans. Mais maintenant, c’est toute la population de plus de 03 mois qui est concernée sauf les femmes enceintes et les personnes atteintes des maladies aiguës”, a expliqué Dr Ndiaye.
“Nous voulons que la population soit bien informée par rapport à la cible, c’est l’objectif de cette réunion qui permet d’inviter les acteurs de médias et communautaires à insister sur la cible pour réussir le troisième passage, prévu le 03 octobre”, a-t-il ajouté... - Lire cet article
La 13ᵉ édition de la CGECI Academy, grand rendez-vous annuel du secteur privé ivoirien, s’est ouverte le 29 septembre 2025 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Un panel de haut niveau, animé par le Dr Joachim LUBIBA, Directeur-Pays Clinton Health Access Initiative (CHAI) a réuni plusieurs personnalités du secteur de la santé autour du thème « Souveraineté sanitaire : un enjeu vital pour le continent ».
Y ont pris part le Dr Assane Coulibaly, Directeur Général de l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP), Dr Edith Kouassy, Directrice Générale de la Couverture Maladie Universelle (CMU), Professeur Yoboué-Kouamé Brou Yves, Directeur de la Prévention et de la Promotion de la Santé et Sécurité au Travail (SST), Dr Boris PAUL-EMILE, Directeur Général de NOVAMED Les échanges ont mis en lumière l’urgence de réduire la forte dépendance de l’Afrique aux importations de médicaments, d’équipements et de vaccins, en bâtissant une véritable souveraineté sanitaire adossée à une industrie pharmaceutique et biomédicale locale.
Dr Assane Coulibaly a souligné que la régulation pharmaceutique constitue un levier central de cette souveraineté. L’AIRP assure en Côte d’Ivoire la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments et dispositifs médicaux, de leur conception jusqu’à leur mise à disposition des patients. Huit piliers structurent son action : délivrance des licences, inspections, pharmacovigilance, enregistrement rigoureux des produits, lutte contre les médicaments falsifiés, régulation des prix, contrôle qualité post-marché et coopération internationale, en lien avec l’OMS et l’initiative africaine d’harmonisation de la régulation des médicaments (AMRH).
Présentant la vision de l’AIRP, il a rappelé l’objectif national d’atteindre 30 % de couverture par la production pharmaceutique locale d’ici 2030, contre 7 % aujourd’hui, grâce à un cadre réglementaire robuste, au développement des compétences, au soutien aux zones industrielles et à la recherche, à la garantie de marché via la CMU, à la promotion des partenariats public-privé et à la relocalisation des centrales de distribution en Afrique...
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Pr Yacine Achouri, Président de la société pharmaco-économie, explique que la Société Pharmaco-économie est «une société savante pour rationaliser les dépenses et moderniser le système de la santé».
La Société Algérienne de Pharmaco-économie vient de voir le jour, en attendant son officialisation prochaine. Présidée par le Pr Yacine Achouri, chef du service pharmacie au CHU Nefissa Hammoud (ex-Parnet), la nouvelle structure se veut une réponse aux défis croissants du système de santé national, particulièrement dans un contexte marqué par la hausse des coûts des médicaments et la nécessité de rationaliser les dépenses. «Elle ambitionne de fournir aux décideurs des données scientifiques locales et adaptées, tout en favorisant l’accès équitable aux innovations thérapeutiques», selon le Pr Achouri. Dans cet entretien, il détaille les objectifs, les missions et les défis de cette société savante en devenir.
Entretien réalisé par Samira Azzegag... - Lire cet article
La gestion quotidienne du diabète est complexe. Même en ayant accès aux meilleurs outils et technologies, elle nécessite une surveillance constante du taux de glycémie et un traitement quotidien sous forme de médicaments ou d'insuline. Si les décisions des laboratoires pharmaceutiques, les déplacements ou les conflits privent une personne d'un accès à des soins, le diabète peut rapidement mettre sa vie en danger.
Lecritia a été diagnostiquée avec un diabète de type 1 en 1999. Au début, elle gérait son diabète à l'aide d'injections par seringues, avec de l’insuline provenant de flacons. Elle trouvait cependant ces injections douloureuses, les flacons encombrants et cette gestion stressante. L'insuline est coûteuse, un seul flacon cassé peut avoir des conséquences désastreuses, comme devoir se rationner ou se passer d'insuline jusqu'à ce qu'il soit possible d'en acheter davantage. Elle a pu commencer à utiliser des stylos à insuline lorsque l'Afrique du Sud les a introduits à l'échelle nationale en 2014.
Des innovations pour faciliter les injections d’insuline
Les stylos à insuline sont plus faciles à utiliser, moins douloureux, plus précis et plus durables que les flacons et les seringues, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie des personnes atteintes de diabète. Ces stylos sont pratiques et participent à la bonne gestion du diabète, et leur disponibilité à des prix abordables, tout comme celle de l’insuline, sont aujourd’hui des enjeux importants... - Lire cet article
La Tunisie figure parmi les pays enregistrant les taux les plus élevés de consommation excessive d’antibiotiques, a alerté ce samedi Dr Hala Antit, médecin généraliste et présidente de l’Association de formation continue des médecins de Ben Arous. Cette déclaration a été faite à l’ouverture du congrès scientifique annuel de l’association, qui se tient à Tunis les 27 et 28 septembre.
Dr Antit a souligné que le recours massif et souvent injustifié aux antibiotiques constitue une menace croissante pour la santé publique, en raison de la montée de la résistance bactérienne. Elle a appelé à un changement de mentalité tant chez les médecins que chez les patients, et à l’adoption d’une culture de prescription raisonnée, dénonçant l’achat courant de ces médicaments sans ordonnance.
Le congrès, qui réunit des médecins généralistes, dentistes, pharmaciens et spécialistes de la santé venus de plusieurs régions, met l’accent sur la rationalisation de l’usage des antibiotiques, la prévention des infections respiratoires saisonnières, et la santé mentale. Des ateliers pratiques sont également prévus pour renforcer les compétences cliniques des médecins de première ligne.
Parmi les autres thématiques abordées figurent l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes, les infections bucco-dentaires, les nouvelles données sur la cigarette électronique, les compléments alimentaires, ainsi que les dernières recommandations en matière de prise en charge des maladies chroniques comme l’hypertension et les troubles lipidiques.
Organisé chaque année depuis 2013, ce congrès vise à renforcer la formation continue des professionnels de santé, à favoriser le partage d’expériences entre praticiens et à diffuser les avancées scientifiques récentes dans les pratiques médicales courantes... - Lire cet article
À l’occasion de la Journée internationale de la pharmacie, la présidente de l’Union des jeunes pharmaciens du Sénégal, Dr Alima Niang, a salué les acquis du secteur tout en alertant sur les défis liés à l’insertion professionnelle des jeunes, à la prolifération des faux médicaments entre autres.
« Globalement, le secteur pharmaceutique sénégalais se porte bien, car il est solidement encadré par la loi et porté par des professionnels compétents », affirme Dr Alima Niang présidente de l’Union des jeunes pharmaciens du Sénégal, joint par téléphone hier. Selon elle, les pharmaciens jouent un rôle central dans la sécurité sanitaire puisqu’ils sont présents à tous les niveaux : officines, hôpitaux, laboratoires, distribution, industrie, enseignement et recherche. Si le secteur reste solide, il n’en demeure moins traversé par de réels défis.
La présidente de l’Ujps pointe notamment la question de l’emploi : « La première contrainte que je peux évoquer est l’insertion des jeunes pharmaciens diplômés. Chaque année, de nombreux diplômés rejoignent le marché du travail, mais les offres sont limitées », déplore-t-elle. Avec l’ouverture de nouvelles filières à Thiès et dans trois universités privées, le flux de diplômés s’accroît, alors que les perspectives d’embauche n’évoluent pas. « Notre ministère de tutelle doit penser à un recrutement plus conséquent des jeunes pharmaciens pour garantir la sécurité du médicament et celle des patients », plaide Dr Niang.
Interrogée sur la couverture pharmaceutique, elle se veut rassurante : « Il y a une bonne présence d’officines sur l’ensemble du territoire. Même dans les zones reculées, il existe des dépôts légalement constitués, gérés par des pharmaciens », insiste-t-elle. Elle précise, toutefois, que ces structures de proximité doivent se démarquer des dépôts illégaux qui échappent au contrôle et constituent un risque pour la santé publique. La présidente de l’Ujps dénonce fermement la prolifération des médicaments de la rue. « L’exercice illégal de la pharmacie est puni par la loi. Ce que nous demandons, c’est simplement son application dans toute sa rigueur », affirme-t-elle... - Lire cet article
Le Centre d’excellence africain de formation, de recherche et d’expertise en sciences du médicament (CEA-CFOREM) a lancé officiellement le projet CFOREM-OAPI intitulé « SPIN-OFF PHARMA UJKZ : production et commercialisation du Melak, une émulsion brevetée (OAPI Nᵒ 19447) à base de beurre de karité et de miel pour le traitement topique des brûlures cutanées ». La cérémonie de lancement a eu lieu le jeudi 25 septembre 2025, à l’université Joseph Ki-Zerbo.
Le projet est financé à 80 % par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et à 20 % par le CEA-CFOREM. CEA-CFOREM est un logé au sein de l’université Joseph Ki-Zerbo. Le coordonnateur du projet, Pr Rasmané Semdé, a notifié que le médicament sera à moindre coût pour que tout le monde puisse s’en procurer en cas de besoin.
« Le projet présenté par le Burkina Faso à travers le CEA-CFOREM répond aux attentes des projets structurants dans la mesure où il vise à offrir aux populations locales un traitement adapté aux brûlures, à petit prix et sur la base de l’exploitation des savoirs traditionnels et des produits locaux », a indiqué le directeur général adjoint de l’OAPI, Mondésir Panouala Oualou... - Lire cet article
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