Le projet de recherche gagnant de cette édition vise à mettre au point une technique rapide de dépistage des maladies cardiaques par analyse d’un échantillon sanguin.
Mohamed Bjaoui, maître-assistant en pharmacologie à la faculté de Pharmacie de Monastir, a remporté la première place de la 2e édition de la Dotation Faba Santé – Prix Amina Ben Ayed décerné par la Fondation Abdelwahab-Ben Ayed.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Bjaoui a expliqué que le projet de recherche qui lui a valu ce prix a pour objectif de mettre au point une technique rapide et simplifiée de dépistage des maladies cardiaques, telles que l’insuffisance cardiaque et les accidents vasculaires cérébraux, grâce à l’analyse d’un échantillon de sang dont les résultats sont disponibles en 15 minutes, ce qui permet d’orienter directement le patient vers le spécialiste approprié pour une intervention médicale.
Il a expliqué qu’il espérait, grâce à cette bourse, développer le prototype de cette technique en deux ans dans le cadre de recherches en laboratoire, soulignant que sa généralisation nécessiterait l’intervention de sociétés pharmaceutiques internationales pour sa fabrication et sa commercialisation.
Il a ajouté qu’il travaillait actuellement sur une autre recherche visant à permettre aux patients sous chimiothérapie ou sous antibiotiques et souffrant en même temps d’une maladie rénale d’obtenir des médicaments de substitution sans effets secondaires sur les reins, ce qui leur permettrait de poursuivre leur traitement en toute sécurité.
Il convient de noter que la bourse de la Fondation Abdelwahab-Ben Ayad Faba pour la santé – Prix Amina-Ben Ayad, qui a été décernée vendredi soir pour la deuxième fois, vise à encourager les jeunes chercheurs dans les domaines de la santé et de l’innovation scientifique... - Lire cet article
Le Cameroun engage un virage stratégique en matière de santé et d’industrie. À Meyo, le premier ministre Joseph Dion Ngute a procédé à la pose de la première pierre du chantier du complexe pharmaceutique. L’infrastructure devrait permettre de répondre aux besoins nationaux et renforcer la souveraineté sanitaire du pays.
Le Cameroun amorce un tournant majeur dans sa politique sanitaire. Pour réduire les décès liés au paludisme, estimés à 11 602 en 2023 selon l’Organisation mondiale de la santé, et alléger une facture d’importation de médicaments dépassant les 166 000 milliards de francs CFA, le gouvernement mise sur la production locale. Actuellement, celle-ci ne couvre que 5 % des besoins nationaux, obligeant le pays à importer plus de 90 % de ses produits pharmaceutiques. C’est dans cette optique que le Premier ministre, représentant du chef de l’État, a procédé le 3 octobre 2025 à la pose de la première pierre d’un complexe industriel pharmaceutique à Meyo, dans l’arrondissement de Yaoundé 4ème.
Porté par l’homme d’affaires Mbe Idriss Confiance, en partenariat avec la société chinoise Yincheng, ce projet d’envergure vise à transformer durablement le secteur pharmaceutique camerounais. À travers la production locale de médicaments et de dispositifs médicaux, il entend améliorer l’accessibilité aux soins, réduire la dépendance extérieure, et dynamiser l’économie nationale par la création d’emplois et le développement d’un tissu industriel robuste... - Lire cet article
Le 30 septembre 2025, l'Autorité éthiopienne des aliments et des médicaments (EFDA) est devenue le neuvième pays africain à atteindre le niveau de maturité 3 (ML3) dans le cadre de l'outil d'étalonnage mondial des systèmes réglementaires de l'Organisation mondiale de la santé. Cela signifie que l'Éthiopie dispose désormais d'une autorité réglementaire stable et fonctionnelle, capable de garantir la sécurité, la qualité et l'efficacité des produits médicaux pour sa population. Voici comment cela transforme l'environnement réglementaire de l'Afrique.
Il s'agit d'un moment décisif pour le continent. La réussite de l'Afrique en matière de réglementation dépend de la maturité de ses ARN, de son leadership politique, de l'alignement de ses régulateurs - et de la volonté des institutions continentales de respecter le rôle de l'AMA. medicines for africa (mfa) appelle les ARN qui travaillent à la réalisation du niveau ML3 et celles qui sont en passe d'atteindre la norme la plus élevée du niveau ML4 à continuer. Grâce à votre leadership, l'Afrique a une chance de changer l'image des médicaments dangereux... - Lire cet article
La mesure antidumping appliquée aux importations d’insuline danoise a pris fin. Le ministère de l’Industrie et du Commerce a clos l’enquête de réexamen après le retrait de la requête de Sothema, à l’origine de la procédure un an plus tôt.
Depuis le mercredi 1er octobre 2025, la mesure antidumping qui s’appliquait depuis 2023 aux importations en provenance du Danemark est arrivée à son terme, sans reconduction. Le Ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé la clôture de l’enquête de réexamen, à la suite d’une décision actée le 24 septembre par la Commission de Surveillance des Importations (CoSI).
Ce dénouement s’explique par le retrait de la requête introduite par la société Sothema, à l’origine même du processus de réexamen. En application de l’article 28 de la loi n° 15-09 relative aux mesures de défense commerciale, un tel retrait entraîne automatiquement la clôture de l’enquête et l’absence de toute prorogation de la mesure.
Dès lors, les importations d’insuline originaires du Danemark entrent désormais au Maroc sans droit antidumping supplémentaire. Une évolution qui concerne directement un médicament vital pour des milliers de patients diabétiques, tout en touchant un secteur pharmaceutique où l’équilibre entre protection de la production locale et accès à la concurrence internationale reste particulièrement sensible.
Cette issue marque un contraste frappant avec la situation d’il y a un an. Le 21 octobre 2024, le ministère ouvrait une enquête de réexamen (avis public n° DDC/10/2024) sur la base d’une requête jugée recevable déposée par Sothema, seul fabricant d’insuline au Maroc et représentant de la branche de production nationale. L’entreprise affirmait alors que la fin de la mesure antidumping risquait d’entraîner une reprise des importations danoises en dumping à des niveaux élevés, avec un dommage sérieux pour la filière locale... - Lire cet article
Le Sénégal a affiché sa volonté de tendre vers la souveraineté pharmaceutique. Dans un premier temps, l’objectif est d’arriver à produire localement 50 % des besoins du pays d’ici 2050.
Le coordonnateur de la cellule partenariats de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a confirmé cette ambition des autorités lors de l’installation de la plateforme réglementaire de la chaîne d’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé à Tivaouane, ce jeudi 2 octobre.
Actuellement, 95 % des médicaments consommés au Sénégal sont importés. La volonté affichée des nouvelles autorités, inscrite dans l’agenda national de transformation et le master plan avec le projet de relance pharmaceutique coordonné par l’Unité de gestion et de projets, est de produire localement 50 % des besoins en médicaments d’ici 2050.
Ces propos ont été tenus par le coordonnateur de la cellule partenariats de l’ARP, Doudou Sonko, en marge du Comité départemental de développement (CDD) lors du lancement de la plateforme réglementaire de la chaîne d’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé, présidé par le préfet du département, Mamadou Guèye.
Selon Doudou Sonko, le Sénégal dispose des moyens nécessaires pour produire des médicaments localement, puisque l’ARP, créée en 2022, est compétente sur tout ce qui concerne les médicaments, la pharmacie et les autres produits de santé.
D’après lui, l’ARP a atteint le niveau de maturité 3 et est ainsi définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une agence fiable, capable de produire et de mettre sur le marché mondial des produits pharmaceutiques et de santé. Elle est compétente dans plusieurs fonctions réglementaires, notamment l’homologation, l’inspection, la pharmacovigilance et le contrôle qualité... - Lire cet article
Tivaouane, 2 oct (APS) – Le préfet de Tivaouane a présidé, jeudi, un Comité départemental de développement (CDD) consacré à la mise en place des plateformes réglementaires de la chaîne d’approvisionnement des médicaments et autres produits de santé, a constaté l’APS.
Cette rencontre marque le démarrage officiel du processus de création d’une plateforme réglementaire du médicament, un dispositif destiné à renforcer la régulation du secteur pharmaceutique et à accompagner la territorialisation des politiques publiques de santé, a précisé Mamadou Guèye lors de cette rencontre.
Le préfet de Tivaouane a souligné l’importance de ce dispositif pour la consolidation de la chaîne d’approvisionnement en médicaments, tout en rappelant la nécessité d’une coopération étroite entre l’administration, les collectivités locales et les professionnels de la santé.
Selon les autorités sanitaires, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028), dont l’un des objectifs majeurs est de progresser vers une souveraineté pharmaceutique.
Actuellement, le Sénégal demeure fortement dépendant des importations, avec près de 95 % des médicaments consommés provenant de l’étranger.
La plateforme réglementaire aura pour missions principales d’assurer la disponibilité continue des médicaments, de garantir leur sécurité et leur accessibilité, ainsi que de fournir des informations fiables aux acteurs de la santé... - Lire cet article
Le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de Tunisie a appelé aujourd’hui, jeudi, les autorités concernées à prendre des mesures urgentes en réponse aux demandes légitimes soumises par les différentes parties prenantes du secteur pharmaceutique. Ces mesures visent à garantir la continuité de ce secteur vital et à préserver le droit du citoyen à l’accès au médicament dans les meilleures conditions.
Cette prise de position fait suite à une séance de travail extraordinaire tenue par l’Ordre, hier mercredi. La réunion, qui a eu lieu en présence du Syndicat Tunisien des Propriétaires de Pharmacies Privées et de la Chambre Syndicale Nationale des Pharmaciens Grossistes-Répartiteurs, était consacrée à l’examen des développements actuels du secteur et de leurs répercussions directes.
La session a abordé l’aggravation des difficultés pratiques et financières que connaît le secteur. Elle a souligné en particulier la persistance du retard dans le règlement des créances des pharmacies privées auprès de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM), et les répercussions négatives qui en découlent sur l’activité des grossistes-répartiteurs. Cette situation menace sérieusement la stabilité et la pérennité de l’ensemble du système d’approvisionnement en médicaments... - Lire cet article
La Tunisie couvre aujourd’hui près de 75 % de ses besoins en médicaments grâce à un secteur pharmaceutique en pleine expansion. Comptant plus de 40 unités de fabrication et générant plus de 8 000 emplois, cette industrie a exporté pour 340 millions de dinars en 2024, selon Afef Chachi Tayari, cheffe de cabinet du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.
S’exprimant lors du forum sur les médicaments biologiques à Sidi Thabet, elle a souligné l’ambition du pays de développer les biosimilaires — des alternatives biologiques à moindre coût — afin de réduire la dépendance aux importations et de renforcer les exportations vers l’Afrique et l’Europe.
Organisé par le BiotechPole de Sidi Thabet, en partenariat avec les ministères de l’Industrie et de la Santé, la GIZ, l’ATMG et la CNIP, le forum a réuni experts, industriels et autorités sanitaires. Ensemble, ils travaillent à l’élaboration d’une feuille de route stratégique et d’un guide d’enregistrement des biosimilaires, en coordination avec l’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANMPS)... - Lire cet article
Les professionnels du secteur pharmaceutique tunisien appellent les autorités à lancer sans plus tarder la production locale de médicaments biologiques similaires (biosimilaires), soulignant l’urgence de rattraper le retard accumulé face à des pays comme l’Indonésie, l’Inde, l’Égypte ou encore l’Arabie Saoudite.
Ce plaidoyer a été formulé lors du forum national sur l’industrie des médicaments biologiques, organisé aujourd’hui à Tunis par le pôle biotechnologique de Sidi Thabet en partenariat avec l’agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Selon Kamel Idir, président de l’Association tunisienne des médicaments génériques et expert auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Tunisie dispose des compétences scientifiques et techniques nécessaires pour se lancer dans ce secteur stratégique, qui représente une alternative efficace et bien moins coûteuse aux médicaments chimiques. La fabrication locale de ces traitements pourrait permettre de réduire jusqu’à 80 % le coût des soins, tout en soulageant les caisses sociales.
Il a également insisté sur la nécessité de mettre en place un cadre réglementaire adapté, avec des autorisations de mise sur le marché délivrées dans des délais raisonnables, et des mécanismes stricts de contrôle de qualité pour garantir la sécurité des patients... - Lire cet article
Le projet Vaccipha, à mi-parcours, est jugé satisfaisant. En témoignent les chiffres présentés par les responsables d’Enovpharm le mardi 30 septembre 2025, à Abidjan.
« Plus de 400 structures privées ont été formées et plus de 28 000 actes de vaccination réalisés au bénéfice de plus de 12 000 personnes », a expliqué le Dr Yvan Agbassi, directeur d’Enovpharm, structure initiatrice du projet. C’était à l’occasion de la réunion-bilan de la mise en œuvre de l’initiative Vaccipha pour la période de juillet 2023 à juillet 2025.
À l’en croire, le projet Vaccipha a permis d’intégrer les pharmacies et cliniques privées dans le dispositif national, en les dotant d’une solution numérique conçue pour coordonner la vaccination gratuite, organiser les rendez-vous et assurer le suivi des données.
Ce projet, qui se veut un système de santé inclusif et innovant, a permis de rapprocher la vaccination des communautés, d’augmenter la couverture vaccinale et de protéger les enfants contre les maladies évitables par la vaccination.
Présent à ladite rencontre, le professeur Mamadou Samba, directeur général de la Santé au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a félicité les initiateurs pour avoir maintenu le projet malgré l’absence de financement à un moment donné.
Il a cependant rassuré que la vaccination se poursuivra et qu’il sera question de couvrir entièrement la ville d’Abidjan, puis celles de l’intérieur du pays. « La vaccination dans les cliniques privées et les pharmacies est gratuite... C’est le ministère de la Santé qui met à disposition les vaccins et qui forme le personnel dédié », a-t-il souligné... - Lire cet article
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