Le ministère de la Santé a réagi aux accusations de favoritisme dans l’importation du chlorure de potassium, un médicament vital actuellement en tension. Face aux critiques d’un député, l’institution rappelle le cadre légal de ses décisions et insiste sur la nécessité de préserver la sécurité d’approvisionnement. Toutefois, professionnels et experts soulignent les fragilités structurelles de l’industrie pharmaceutique nationale, mettant en péril sa souveraineté.
La polémique autour de l’importation du chlorure de potassium a pris de l’ampleur après l’intervention du député Abdellah Bouanou au Parlement. Le ministère de la Santé et de la Protection sociale réfute en bloc toute allégation de monopole ou d’avantages indus accordés à un laboratoire. Selon lui, les informations relayées sur ce dossier «sont dénuées de tout fondement» et nuisent aux efforts déployés pour assurer la continuité des soins dans les établissements hospitaliers.
Une démarche légitime
Le chlorure de potassium constitue l’un des produits les plus essentiels des services de réanimation, d’anesthésie et de chirurgie. Sa disponibilité est indispensable à la stabilisation des fonctions vitales de nombreux patients. Or, le marché national a récemment souffert d’une pénurie aiguë consécutive à l’arrêt temporaire de production d’une entreprise locale engagée dans des travaux d’extension et de mise à niveau de son unité industrielle. Et c’est le laboratoire Promopharm qui opère actuellement sous la dénomination «Hikma» qui fabriquait le produit.
Selon certaines informations, l’arrêt de la production est principalement dû au prix. Celui-ci étant jugé très bas, l’industriel a voulu l’augmenter, une demande qui lui aurait été refusée. À noter que le chlorure de potassium était vendu à six dirhams.
Par ailleurs, face à la rupture qu’avait connu le marché, l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé a activé les mécanismes prévus par la loi 17-04. Elle a accompagné la société concernée pour accélérer la reprise de la production, tout en soutenant une seconde entreprise marocaine dans sa démarche de fabrication du même produit... - Lire cet article
Le ministère de la Santé a réagi aux accusations de favoritisme dans l’importation du chlorure de potassium, un médicament vital actuellement en tension. Face aux critiques d’un député, l’institution rappelle le cadre légal de ses décisions et insiste sur la nécessité de préserver la sécurité d’approvisionnement. Toutefois, professionnels et experts soulignent les fragilités structurelles de l’industrie pharmaceutique nationale, mettant en péril sa souveraineté.
La pénurie récente révèle une fragilité structurelle du secteur pharmaceutique. Comment l’expliquer ?
La fragilité est réelle et mesurable. Les dernières données de l’Office des changes montrent un déficit croissant de la balance commerciale des produits pharmaceutiques. Ce déséquilibre s’aggrave d’année en année alors même que l’industrie locale dispose d’une capacité de production deux fois supérieure à la consommation nationale.
Le paradoxe est qu’un tissu industriel qui pourrait produire un milliard d’unités par an ne fonctionne parfois qu’à 30% ou 50% de ses capacités. Cela résulte, notamment, d’une politique d’autorisations favorisant souvent l’importation au détriment de la fabrication locale.
Pourquoi la production locale ne parvient-elle pas à compenser les importations ?
L’une des raisons tient aux décisions d’octroi des AMM. Durant de nombreuses années, des médicaments parfaitement fabricables au Maroc ont été importés. Ce déséquilibre a affaibli la compétitivité des unités locales. S’ajoute à cela, la pression exercée par la politique de baisse des prix depuis 2014, qui a fragilisé les médicaments à faible prix.
Plusieurs produits vitaux ont disparu faute de rentabilité, comme l’adrénaline qui a quitté le marché quand son prix de vente était inférieur à son coût d’importation. Le secteur a ainsi subi à la fois un choc exogène lié à la flambée des prix des intrants et de la logistique et un choc endogène lié à une politique tarifaire peu adaptée... - Lire cet article
Le Sénégal franchit une nouvelle étape dans la construction de sa souveraineté pharmaceutique.
La Sen-Pna et l’Apix-Zes ont procédé ce vendredi à la signature d’un contrat de bail de 25 ans portant sur une parcelle de 9 hectares au sein de la Zone économique spéciale intégrée de Diass (Zesid). Cette assiette foncière accueillera le premier complexe pharmaceutique national, un projet structurant dédié à la production locale de médicaments essentiels et à la modernisation des services médicaux.
Selon le directeur général de la Sen-Pna, Dr Seydou Diallo, cet accord constitue « un acte historique pour l’avenir sanitaire et industriel du Sénégal ». Il souligne que cette initiative « marque une étape décisive dans la construction de la souveraineté pharmaceutique nationale et s’inscrit pleinement dans la vision “Sénégal 2050 : Agenda National de Transformation”, portée par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ».
Depuis plus d’un an, la SEN-PNA mène une transformation profonde, articulée autour de la rigueur, de la transparence, de la performance et d’une ambition industrielle renouvelée. « Notre objectif est clair : passer du rôle de distributeur à celui de catalyseur industriel, au service de la souveraineté sanitaire du pays et du continent », a déclaré Dr Diallo... - Lire cet article
Selon l’OMS, 70 à 90% des médicaments utilisés en Afrique sont importés, et 99% des vaccins proviennent également de l’étranger. Dans ce contexte de dépendance pharmaceutique continentale, l’Algérie se distingue par une position dominante : le pays concentre 27% des unités de production pharmaceutique africaines, avec 250 usines sur les 650 que compte le continent. Cette capacité industrielle permet à l’Algérie de couvrir 82% de ses besoins en médicaments grâce à sa production nationale.
Le ministre algééien de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a présenté ces chiffres avant la Conférence ministérielle africaine sur la production locale des médicaments que l’Algérie accueillera du 27 au 29 novembre. Il a souligné que cette rencontre permettra d’établir une feuille de route continentale pour réduire la dépendance aux importations. Le pays exprime sa volonté de partager son expertise avec les autres nations africaines.
La situation de dépendance pharmaceutique en Afrique reste préoccupante. Le représentant de l’OMS en Algérie,. Phanuel Habimana, a confirmé les chiffres de cette dépendance tout en reconnaissant l’Algérie comme un « modèle » pour les investissements pharmaceutiques sur le continent. La conférence d’Alger réunira les ministres africains de la Santé, de l’Industrie et du Commerce autour de cet enjeu crucial.
L’événement s’inscrit dans une stratégie africaine plus large pour développer l’autonomie pharmaceutique. La secrétaire d’État Selma Bakhta Mansouri a rappelé l’engagement de l’Algérie en faveur de l’intégration économique du continent, conformément à la vision du président Tebboune concernant les partenariats africains.
Avec seulement 650 usines pharmaceutiques pour tout le continent africain, la marge de progression est importante. L’Algérie, forte de ses 250 unités de production, dispose d’une expérience significative dans le domaine. Le pays couvrant 82% de ses besoins grâce à sa production locale, contre une moyenne continentale de 10 à 30%, son modèle intéresse particulièrement les autres pays africains. - Lire cet article
La direction générale de l’accès aux produits de santé organise un symposium national sur la gouvernance pharmaceutique et la couverture sanitaire universelle, les 13 et 14 novembre 2025, à Ouagadougou.
Dans une vision commune, le ministère de la Santé et l’ensemble des acteurs de la chaîne de la gouvernance pharmaceutique s’engagent à bâtir un système de santé équitable, transparent et résilient, au profit des Burkinabè. Pour y parvenir, la Direction générale de l’accès aux produits de santé (DGAP) organise un symposium national sur la gouvernance pharmaceutique et la couverture sanitaire universelle au Burkina Faso, les 13 et 14 novembre 2025, à Ouagadougou.
Pour le représentant du ministre de la Santé, le directeur de cabinet Dr Adjima Combary, ce symposium permettra de sensibiliser d’une part les acteurs de la chaîne du médicament sur l’application des textes régissant le secteur pharmaceutique et d’autre part sur les codes de bonne conduite telles que les pratiques non-éthiques en lien avec le médicament et les codes de déontologie des pharmaciens et médecins. A en croire M. Combary, l’un des principaux défis du système de santé est d’assurer une disponibilité permanente des médicaments essentiels et
autres produits de santé efficaces, de bonne qualité physique, financièrement accessibles et rationnellement utilisables.
Gouvernance pharmaceutique un gage
« Le chef de l’Etat a fait du renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption une priorité dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PAS-D) notamment dans son pilier 3 (Refonder l’Etat et améliorer la gouvernance) . Dans ce même pilier, l’une des priorités fixées dans le secteur de la santé est l’élargissement
de la politique de gratuité de soins », a expliqué Dr Combary... - Lire cet article
Arriver à industrialiser le secteur de la pharmacie, c’est ce à quoi s’emploient les professionnels du secteur en Afrique de l’Ouest. Des enseignants chercheurs, des chercheurs et des professionnels se sont donné rendez-vous à Dakar pour engager la réflexion à travers le 4ème Congrès de la Société ouest-africaine galénique et industrielle (Soapgi). Ouverte hier à la Faculté de médecine, la rencontre se tient pour trois jours.
Dakar accueille, depuis hier, et pour trois jours, le 4ème Congrès de la Société ouest-africaine galénique et industrielle (Soapgi). Des enseignants-chercheurs et des professionnels de la pharmacie venant de l’Afrique de l’Ouest se sont donné rendez-vous dans la capitale sénégalaise, plus précisément à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), pour plancher sur la pharmacie. Celle-ci avait montré ses limites en termes d’approvisionnement en médicaments lors de la pandémie du Covid-19. «Le thème du 4ème congrès porte sur l’opportunité et le défi du développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique.
C’est un thème très intéressant. Si on retourne un peu en arrière, en 2019-2020, le monde entier a été confronté à une pandémie qu’on appelle le Covid-19. A ce moment, nous avons tous constaté que dans nos pays en Afrique, nous avons des problèmes d’approvisionnement en médicaments. Ce qui montre vraiment la fragilité de notre système pharmaceutique, tout l’intérêt du développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique qui permettra de régler un certain nombre de problèmes», souligne Pr Gora Mbaye, président du comité d’organisation du 4ème Congrès de la Soagip.
Il s’exprime sur le cas du Sénégal qui cherche à jeter les bases de l’industrialisation de sa pharmacie qui fait face à des difficultés sur le plan financier. «Les difficultés sont nombreuses, notamment le financement. Et c’est d’ailleurs ce qui justifie que récemment, au niveau du Sénégal, les études ont pris une bonne initiative qu’on appelle la corrélation, qui vise à permettre à l’industrie pharmaceutique locale de se développer, d’obtenir un certain nombre de parts de marché. Et donc, ces parts de marché vont être attribuées ou bien données aux industries locales telles que Teranga Pharma, West Africa Pharma et Socafi. Et on espère qu’elles vont être en mesure d’utiliser cela», avance le président du comité d’organisation de cette rencontre à laquelle prennent part des participants venant de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, du Bénin... - Lire cet article
Mené au Centre de recherche médicale de Lambaréné (CERMEL) par le Dr Ghyslain Mombo-Ngoma, un essai clinique de phase 3 a démontré qu’un traitement antipaludique à dose unique est aussi efficace qu’un traitement standard de trois jours. Combinant quatre molécules existantes, cette innovation pourrait révolutionner la prise en charge du paludisme en Afrique en améliorant l’observance et en freinant la résistance aux médicaments, deux défis majeurs de santé publique sur le continent.
Le Gabon s’illustre une nouvelle fois sur la scène médicale internationale. Sous la direction du Dr Ghyslain Mombo-Ngoma, médecin et chercheur au CERMEL de Lambaréné, une équipe internationale a mené un essai clinique de phase 3 sur un traitement antipaludique à dose unique, combinant quatre principes actifs déjà utilisés en Afrique : sulfadoxine, pyriméthamine, artésunate et pyronaridine (SPAP).
Mené entre mai 2024 et octobre 2025, l’essai a impliqué plus de 1 000 patients, dont la moitié âgée de moins de 10 ans, atteints de paludisme simple. Les résultats, présentés lors de la réunion annuelle de la Société américaine de médecine tropicale et d’hygiène (ASTMH) du 9 au 13 novembre 2025, ont démontré une efficacité de 93 %, comparable à celle du traitement standard de trois jours à base d’artéméther-luméfantrine (AL). Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté.
«Notre traitement à dose unique est aussi efficace que le traitement standard, avec l’avantage d’une administration simplifiée qui garantit une meilleure observance», a déclaré le Dr Mombo-Ngoma.
Un remède contre la résistance et le défaut d’observance
Ce résultat représente une double victoire dans la lutte contre le paludisme. D’une part, le traitement attaque le parasite sur quatre fronts différents, réduisant considérablement le risque d’apparition de résistances médicamenteuses... - Lire cet article
Alors que le ministère de la Santé prépare un guide des médicaments génériques, médecins et pharmaciens s’opposent sur la question de la substitution. Sécurité des patients, formation, responsabilité, équilibre économique: chaque camp avance ses arguments dans un dossier à forts enjeux pour l’avenir du système de santé marocain. Avis de Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en systèmes et politiques de santé et Amine Bouzoubaa, SG de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc.
La coordination syndicale des médecins généralistes du secteur privé, composée de quatre organisations représentatives du secteur de la santé, a adressé une lettre au ministre Amine Tahraoui pour exprimer sa profonde inquiétude face au projet d’élaboration du Guide des médicaments génériques par le ministère de la Santé et de la Protection sociale.
Les médecins y dénoncent un texte entaché de dysfonctionnements techniques, humains et organisationnels et demandent la suspension immédiate du projet, estimant qu’il fait peser des risques réels sur la sécurité des patients.
Selon eux, la disposition permettant au pharmacien de remplacer un médicament prescrit par son équivalent générique sans accord préalable du médecin constitue «une atteinte au principe de la responsabilité médicale».
Des risques cliniques et organisationnels selon les médecins
Tout en se déclarant favorables à une politique favorisant l’accès aux traitements et la réduction des coûts, les signataires pointent plusieurs lacunes: absence d’équivalence biologique avérée entre certains génériques et leurs originaux, déficit d’études scientifiques, et manque de contrôle sur la qualité et la traçabilité des substitutions pharmaceutiques.
La coordination évoque de fortes disparités de qualité entre les laboratoires, ainsi que des différences dans les composants secondaires susceptibles de provoquer des effets indésirables, notamment chez les patients atteints de maladies chroniques ou sensibles à certains additifs.
Elle estime également que l’absence d’un système numérique unifié de suivi des médicaments rend impossible un contrôle efficace des remplacements... - Lire cet article
Ce 12 novembre 2025, à l’occasion de la Journée Africaine de Lutte contre le Faux Médicament, le Ministre de la Santé Publique, Dr Manaouda Malachie, a lancé un appel solennel : la lutte contre le faux médicament ne peut être gagnée que si chaque citoyen devient un acteur vigilant.
Sous le thème évocateur « Faux médicaments : un danger, une menace réelle », la rencontre tenue à Yaoundé a pris des allures d’alerte nationale. Un compte rendu des services du ministère indique que le ton du Ministre était grave, mais porteur d’espoir. « Le faux médicament ne soigne pas, il tue. Il détruit l’espoir et compromet nos efforts de développement », a déclaré le Dr Manaouda Malachie.
Le Minsanté a rappelé que cette lutte n’est plus l’affaire d’un seul secteur, mais une cause nationale et multisectorielle, mobilisant la santé, la justice, la sécurité, les douanes, l’ANTIC et plusieurs partenaires techniques.
Grâce à cette synergie, le Cameroun a enregistré des résultats probants : plus de 8,6 milliards de francs CFA de médicaments contrefaits saisis depuis 2020, la fermeture de dizaines de circuits illicites et la surveillance renforcée des frontières et des plateformes numériques.
« La multisectorialité de la lutte est désormais effective. Mais les trafiquants se réinventent sans cesse. La vigilance doit rester notre meilleure arme. » ... - Lire cet article
Aujourd'hui marque un tournant historique dans le paysage réglementaire africain en matière de médicaments. Lors de la septième Conférence scientifique sur la réglementation des médicaments en Afrique (SCoMRA), le directeur Symerre Grey-Johnson a officiellement remis le rapport sur l'harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique (AMRH), qui retrace seize années de progrès, à Son Excellence le Dr Delese Mimi Darko, nouvelle directrice générale de l'Agence africaine des médicaments (AMA). La remise du rapport s'est déroulée en présence de régulateurs, de décideurs politiques et de partenaires internationaux. Elle a marqué le passage officiel d'un programme à une institution, d'une vision à une réalité continentale permanente.
Ce moment symbolique a marqué la fin de l'une des initiatives de santé publique les plus influentes du continent. Le programme AMRH a été créé en 2009 afin de réduire la fragmentation en harmonisant les systèmes réglementaires, dans le but d'accélérer l'accès à des produits médicaux sûrs et de qualité garantie dans toute l'Afrique. Au fil des ans, l'AMRH est devenu un puissant mécanisme de renforcement des capacités des régulateurs nationaux. Il a uni les régions, renforcé les systèmes et démontré que la coopération était non seulement possible, mais essentielle à la souveraineté sanitaire. Cependant, comme tous les programmes, l'AMRH a été conçu pour avoir une fin. Sa mission était de préparer le terrain pour quelque chose de plus durable. Une institution qui ancrerait ses réalisations et assurerait la continuité pour les générations à venir.
Cette institution existe désormais. Elle est déjà en place depuis un certain temps, mais aujourd'hui, l'Agence africaine des médicaments assume officiellement son rôle de successeur institutionnel et juridique de l'AMRH. Cette transition n'est pas une rupture. C'est une continuité. Une transition qui élève le travail commencé il y a seize ans au rang de cadre permanent sous l'égide de l'Union africaine. L'AMA hérite des outils, des enseignements et de la dynamique de l'AMRH, mais avec un mandat beaucoup plus fort, une portée plus large et l'autorité juridique nécessaire pour coordonner la réglementation sur l'ensemble du continent. Comme l'a fait remarquer le directeur Grey-Johnson dans son discours, « C'est le début d'une nouvelle ère où les systèmes que nous avons mis en place trouveront un foyer permanent et où notre vision collective se perpétuera à travers l'AMA. »
Le moment choisi pour cette transition ne pouvait être plus opportun. La 7e réunion du SCoMRA, qui s'est tenue à Mombasa, a été délibérément conçue comme un aboutissement et un nouveau départ. Elle a été présentée comme la dernière conférence de l'AMRH et le point de départ de l'ère de l'AMA, un moment où l'Afrique a collectivement reconnu que sa maturité réglementaire avait dépassé le cadre temporaire d'un programme. Les délégués ont décrit l'atmosphère comme étant à la fois nostalgique et pleine d'espoir. Nostalgique du chemin parcouru qui a mené le continent jusqu'ici. Et pleine d'espoir pour les opportunités qui s'offrent désormais à lui... - Lire cet article
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