L’Unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques relevant du complexe « Antibiotical » du Groupe Saïdal à Médéa, reprendra du service au mois de juin prochain. L’annonce a été faite par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, dans une déclaration à la presse à l’issue d’une visite d’inspection qu’il a effectuée ce lundi 3 mars au niveau de cette unité, en compagnie des autorités locales.
Le ministre a assuré que l’unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques de Harbil à Médéa, « reprendra du service en juin prochain, après un arrêt de 19 ans ». Elle constituera désormais « l’une des plus grandes unités de production de ce type de produits au monde, avec une capacité de production estimée à 750 tonnes /an, équivalant à 850 millions de dollars », a-t-il ajouté... - Lire cet article
La lutte contre la vente illicite de médicaments ne semble pas s’arrêter. Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, à travers le comité technique national de lutte contre les pratiques médicales et paramédicales illégales, le trafic et la contrefaçon des médicaments et autres produits de santé, réaffirme sa volonté d’éradiquer cette pratique néfaste pour la santé de l’homme. Dans une conférence de presse animée hier, samedi 1er mars 2025, Dr Mamady Diabaté, directeur national de la pharmacie et des médicaments, est revenu sur les raisons de la lutte contre les faux médicaments, notamment au marché de Madina. Selon lui, l’État ne leur reconnaît pas à ces vendeurs la qualification de vendre les médicaments, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
« Si nous avons mené la lutte contre les faux médicaments au marché et dans les boutiques, à ces gens-là, nous reprochons deux choses : la première, c’est parce que l’État ne leur reconnaît pas la qualification pour vendre les médicaments. Mais l’autre chose, c’est parce que nous ne maîtrisions pas la structure d’approvisionnement. Et la maîtrise du circuit d’approvisionnement, c’est la seule chose qui nous permet d’attester la qualité de ceux qui importent. Moi je ne remets pas en cause la qualité des médicaments qui sont vendus à Madina. C’est d’abord parce qu’ils n’ont pas le droit de ventre. Et autre chose, dans la loi pharmaceutique, il est dit que : un médicament est qualifié de faux médicament, même si c’est un bon médicament, mais lorsque c’est utilisé par quelqu’un qui n’a pas le droit de l’utiliser, c’est déjà un faux médicament. Donc, la qualité des médicaments de Madina, ce n’est même pas une question de laboratoire ou de l’État, c’est parce qu’on leur nie le droit de faire ça », a-t-il tranché... - Lire cet article
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé aujourd’hui les recommandations relatives à la composition virale des vaccins antigrippaux pour la saison grippale 2025-2026 dans l’hémisphère Nord (en anglais). L’annonce a été faite lors d’une séance d’information tenue à l’issue d’une réunion de quatre jours sur la composition des vaccins antigrippaux, réunion qui a lieu deux fois par an.
L’OMS organise ces consultations avec un groupe consultatif d’expertes et d’experts provenant de ses centres collaborateurs et de ses laboratoires essentiels de réglementation pour analyser les données de surveillance des virus grippaux générées par le Système mondial OMS de surveillance de la grippe et de riposte (GISRS). Les organismes nationaux de réglementation des vaccins et les sociétés pharmaceutiques utilisent les recommandations pour mettre au point, produire et homologuer les vaccins antigrippaux pour la saison grippale suivante.
L’actualisation périodique des virus contenus dans les vaccins antigrippaux est nécessaire pour que les vaccins soient efficaces, car les virus grippaux évoluent constamment, y compris ceux qui circulent et infectent les êtres humains.
L’OMS recommande que les vaccins trivalents destinés à être utilisés pendant la saison grippale 2025-2026 dans l’hémisphère Nord contiennent les virus suivants : ... - Lire cet article
Abengourou, 28 fév 2025 (AIP) – La Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire a réalisé en 2024 un bond quantitatif de près de 5000 médicaments remboursables et a réduit le coût de la dialyse à 1750 francs CFA, a déclaré le Président du conseil d’administration (PCA), M. Gnogbo Paul, lors de l’inauguration de la représentation régionale d’Abengourou, le jeudi 27 février 2025.
« La MUGEFCI est passée de 2013 médicaments à notre prise de fonction en 2021 à près de 7000 médicaments aujourd’hui, soit un bond qualitatif de près de 5000 médicaments », a affirmé M. Gnogbo, qui présentait le bilan des actions réalisées en 2024.
Il a expliqué que l’enrichissement de la liste des médicaments remboursables (LMR) a permis aux mutualistes et à leurs ayants droit d’accéder à une large gamme de médicaments de qualité à moindre coût, contribuant ainsi à maîtriser le coût moyen des ordonnances... - Lire cet article
Du 24 au 26 février 2025, une mission conjointe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), composée d’experts du siège à Genève et du Bureau régional pour l’Afrique (OMS Afro), a séjourné à Abidjan dans le cadre de la mission de pré-benchmarking du système national de réglementation des produits de santé de la Côte d’Ivoire.
Cette mission, qui s’inscrit dans le cadre du programme de Renforcement des Systèmes Réglementaires (RSS) de l’OMS, vise à préparer la Côte d’Ivoire à une évaluation comparative formelle (benchmarking) de son Autorité Nationale de Réglementation (ANR), représentée par l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP) et le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP).
Un processus clé pour la sécurité sanitaire
Le pré-benchmarking est une étape essentielle permettant de dresser un état des lieux du système réglementaire ivoirien à l’aide du Global Benchmarking Tool (GBT) de l’OMS, un outil harmonisé internationalement. Cette évaluation est une étape intermédiaire entre l’autoévaluation et l’évaluation formelle du système de réglementation pharmaceutique. Elle permet non seulement d’identifier les forces et faiblesses du dispositif national, mais aussi de mettre à jour le Plan de Développement Institutionnel (PDI), document stratégique destiné à orienter les actions de renforcement des capacités réglementaires dans les années à venir.
Durant trois jours, les experts de l’OMS, aux côtés des équipes techniques de l’AIRP et du LNSP, ont passé en revue les fonctions clés de la réglementation pharmaceutique : enregistrement et autorisation de mise sur le marché des médicaments, vigilances, inspection des établissements pharmaceutiques, surveillance du marché, contrôle qualité, et supervision des essais cliniques... - Lire cet article
La deuxième édition du Salon médical et pharmaceutique de Côte d’Ivoire (MEDPHEX 2025) a été officiellement lancée ce mercredi 26 février à Abidjan. Placé sous le thème "Régulation et qualité : garantir un système de santé fiable et inclusif en Côte d’Ivoire", cet événement se tiendra les 23 et 24 avril 2025 à la Caistab, à Abidjan-Plateau.
Organisé sous le patronage du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture universelle maladie, MEDPHEX 2025 réunira des experts du secteur médical et pharmaceutique venus d'Afrique, d'Asie et du Moyen-Orient. L'objectif principal est de promouvoir une meilleure régulation, l'innovation et l'accessibilité aux médicaments et services pharmaceutiques de qualité... - Lire cet article
L’Algérie poursuit son ascension dans l’industrie pharmaceutique, un secteur en pleine mutation, porté par des réformes stratégiques et une production locale en forte expansion.
Grâce aux efforts consentis pour renforcer sa souveraineté médicamenteuse et attirer les investissements, le pays suscite un intérêt croissant de la part d’acteurs internationaux. Dernier en date, le groupe Qatar Pharma, qui envisage de s’implanter en Algérie, pour développer des partenariats industriels stratégiques. Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a reçu, lundi à Alger, une délégation de la société qatarie, conduite par son président du conseil d’administration, Ahmed bin Mohammad Al Haie Al Sulaiti. Lors de cette rencontre, les discussions ont porté sur les opportunités d’investissement qu’offrent l’Algérie, les perspectives de coopération bilatérale et les synergies possibles entre les deux pays dans ce domaine hautement stratégique... - Lire cet article
Dans les officines, les rayons se vident et l’inquiétude grandit. Depuis plusieurs mois, le pays fait face à une crise sanitaire silencieuse mais récurrente : la pénurie de médicaments essentiels, touchant en priorité les patients atteints de maladies chroniques.
Cancer, diabète, hypertension artérielle, troubles cardiovasculaires… autant de pathologies pour lesquelles des traitements se font de plus en plus rares, plongeant les malades dans un profond désarroi.
Devant certaines pharmacies, les demandes de certains médicaments restent souvent sans réponse. Souvent, les clients sont invités à revenir la semaine prochaine. Ainsi, des milliers de patients arpentent les officines, espérant trouver les médicaments qui leur permettent de survivre... - Lire cet article
La Centrale nationale d'approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename) a lancé un appel d'offres international pour l'acquisition de médicaments destinés à l'approvisionnement du marché camerounais. Une opération qui illustre une dépendance persistante du pays aux importations pharmaceutiques.
Le directeur général de la Cename a annoncé l’ouverture d’un appel d’offres international pour l’achat de médicaments essentiels, d’un montant de 1,3 milliard de FCFA. Ce processus vise à sélectionner des entreprises autorisées à fabriquer ou distribuer des produits pharmaceutiques en gros, conformément aux règlements en vigueur au Cameroun. L’objectif est de garantir l’approvisionnement en produits stratégiques tels que les antibiotiques, les antiparasitaires, les antipaludiques, les psychotropes et les vaccins... - Lire cet article
Une société pharmaceutique indienne fabrique des opioïdes sans licence, qui créent une forte dépendance, et les exporte illégalement vers l'Afrique de l'Ouest, où ils sont à l'origine d'une grave crise de santé publique, comme l'a révélé une enquête de BBC Eye.
Aveo Pharmaceuticals, basée à Mumbai, fabrique une gamme de pilules sous différentes marques et conditionnées pour ressembler à des médicaments légitimes. Mais toutes contiennent le même mélange d'ingrédients nocifs : le tapentadol, un puissant opioïde, et le carisoprodol, un relaxant musculaire qui crée une telle dépendance qu'il est interdit en Europe... - Lire cet article
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