Le jeudi 12 juin 2025, LEMM a tenu son Assemblée Générale Élective Annuelle, aboutissant à la désignation d’un nouveau Bureau Exécutif. Nous saluons l’implication du bureau sortant, dont le travail a contribué à structurer nos actions et à renforcer notre position au sein du secteur de la santé national.
Nous félicitons les membres du nouveau Bureau Exécutif pour leur nomination :
Président : AstraZeneca, représenté par le Dr Amine Sekhri
Vice-présidents
- MSD, représenté par M. El Mehdi Rakhi
- Bayer, représenté par M. Anas Ziati
- Roche, représenté par le Dr Anis El Mekaoui
Secrétaire général : Pierre Fabre, représenté par M. Lotfi Benali
Trésorier : Johnson & Johnson, représenté par le Dr Mehdi Seqat
LEMM réaffirme son engagement en faveur de l’accès équitable à l’innovation thérapeutique, du développement de la recherche clinique et de la promotion de l’investissement international dans le secteur de la santé au Maroc, en collaboration étroite avec l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. - Lire cet article
L'avenir des systèmes de santé africains sera déterminé par les investissements nationaux et la demande en médicaments fabriqués dans la région.
Les responsables mondiaux de la santé sont confrontés à une nouvelle réalité : l'aide multilatérale diminue, les principaux donateurs se retirent et les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, en particulier en Afrique, sont contraints de faire face à des menaces sanitaires plus complexes, plus fréquentes et plus répandues avec moins de ressources. Alors que les systèmes de santé sont confrontés à une pression croissante et à une imprévisibilité grandissante, le besoin de solutions durables et adaptées aux besoins locaux devient plus urgent que jamais.
C'est pourquoi, alors que la fabrication régionale figurait en bonne place à l'ordre du jour du Groupe de travail sur la santé du Groupe des 20 (G20) qui s'est réuni la semaine dernière en Afrique du Sud, l'attention mondiale se tourne vers une réalité que de nombreux pays africains ont reconnue depuis longtemps : la sécurité sanitaire ne peut dépendre de fournisseurs lointains et d'une aide incertaine. Le moment est venu non seulement de réfléchir, mais aussi de réinventer.
Cette nécessité est particulièrement urgente dans le domaine de la production de produits de santé. L'Afrique supporte 25 % de la charge mondiale de morbidité, notamment des maladies infectieuses majeures telles que le VIH, la tuberculose et le paludisme, mais elle importe plus de 95 % des principes actifs pharmaceutiques et 70 % des médicaments qu'elle consomme [PDF]. Les pays sont donc vulnérables aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement, aux fluctuations de prix et aux changements imprévisibles des donateurs. Les patients qui dépendent d'un accès régulier à des tests et à des traitements de qualité subissent déjà des conséquences dévastatrices.
Pour comprendre l'ampleur du défi, considérez ceci : l'Afrique compte 1,5 milliard d'habitants, mais ne dispose que de 600 sites de fabrication de produits de santé. À titre de comparaison, l'Inde compte 1,4 milliard d'habitants, mais dispose d'environ 10 000 sites, et la Chine, qui a une population similaire, en compte environ 5 000. Cette disparité considérable expose davantage les pays africains aux chocs mondiaux de la chaîne d'approvisionnement et limite leur capacité à répondre aux besoins sanitaires locaux avec la rapidité, l'accessibilité financière et l'autonomie nécessaires pour garantir la disponibilité des produits essentiels au moment et à l'endroit où ils sont nécessaires, sans dépendre de fournisseurs lointains ou incertains...
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La qualité et l’accessibilité des services de diagnostic du VIH sont essentielles pour la prise en charge efficace des personnes concernées.
C’est dans cette optique que le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) a officiellement lancé, le 13 juin 2025, l’initiative communautaire CLM for Labs, lors d’une rencontre hybride (en présentiel dans ses locaux à Ouagadougou et en ligne), réunissant partenaires et acteurs du secteur de la santé.
Présidée par M. Sawadogo, représentant du Programme sectoriel santé de lutte contre le Sida et les IST (PSSLS/IST), cette rencontre visait à informer les parties prenantes et encourager leur contribution à cette nouvelle dynamique communautaire.
L’initiative du Suivi dirigé par la Communauté pour les services de laboratoire(CLM for Labs) s’inscrit dans un programme régional couvrant trois pays : le Burkina Faso, la Sierra Leone et la République démocratique du Congo (RDC). L’objectif de cette intervention est d’améliorer la qualité et l’accessibilité des services de dépistage et de laboratoire dédiés à la prise en charge du VIH, en impliquant activement les communautés de personnes vivant avec le VIH dans le suivi communautaire... - Lire cet article
Le Maroc confirme son ascension sur le marché du cannabis thérapeutique, avec des exportations en hausse et une transformation pharmaceutique structurée. Alors que la variété Beldia trouve preneur en Australie et en Suisse, les laboratoires marocains, à l’instar de Pharma 5, intensifient leurs recherches et développent des médicaments innovants, notamment pour le traitement de l’épilepsie sévère. Une dynamique qui positionne le pays comme un acteur clé du cannabis médical en Afrique.
Le Maroc est en train de consolider sa place sur le marché mondial du cannabis thérapeutique, notamment grâce à l’exportation de la variété Beldia, prisée pour ses propriétés médicinales et son faible taux de THC. Avec l’aval de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), les premières expéditions ont déjà pris le chemin de l’Australie et de la Suisse, signalant une nouvelle dynamique pour la filière marocaine.
En effet, après la première cargaison qui a inauguré les exportations de ce nouveau produit le 10 avril dernier à destination de la Suisse, suivie d’une seconde vers un pays africain dont l’identité n’a jusque-là pas été révélée, le Maroc a signé, le 5 juin dernier, deux nouvelles exportations : l’une à destination de l’Australie, et l’autre vers la Suisse, une seconde fois... - Lire cet article
UbiPharm Burkina a célébré, en différé, son jubilé de perles, ce samedi 14 juin 2025 à Ouagadougou. Une cérémonie haute en couleurs pour marquer 30 ans d’engagement dans la distribution pharmaceutique en Afrique.
Créée en 1994 à l’initiative de pharmaciens africains soucieux de sécuriser la chaîne d’approvisionnement en médicaments, UbiPharm s’est imposée comme un acteur incontournable du secteur pharmaceutique sur le continent, selon son directeur général au Burkina Faso, Amani Franck Stéphane.
Revenant sur les origines d’UbiPharm, la présidente du conseil d’administration, Diénéba Diallo, a évoqué un contexte difficile où même des officines déjà en activité en 1994 peinaient à se procurer les médicaments, malgré la présence de la société nationale pharmaceutique... - Lire cet article
Deux nouvelles unités industrielles, spécialisées dans la production de médicaments ophtalmiques et de divers produits vétérinaires, devraient être livrées au complexe industriel public Saidal de la wilaya de Mostaganem, selon un communiqué.
Le wali de Mostaganem a effectué récemment une visite de terrain sur le site du complexe industriel public Saidal, situé à Salamandre(commune de Mazagran), qui comprend deux nouvelles unités industrielles en construction, spécialisées dans la production de divers types de médicaments ophtalmiques et d'un très grand nombre de produits vétérinaires, destinés à répondre aux besoins du marché national.
Dans ce cadre, la wali a souligné la nécessité d'accélérer le rythme des travaux, pour livrer le projet le plus rapidement possible, d'autant plus que le taux d'avancement a dépassé 75%, comme expliqué. Durant la phase actuelle, les deux unités industrielles seront entièrement connectées à tous les réseaux, assurant leur disponibilité, pour démarrer la production dans des conditions optimales, a ajouté la même source. Le même responsable a souligné la nécessité de livrer le bâtiment administratif et les deux unités industrielles au plus tard fin juin, conformément au calendrier établi et aux instructions du ministère de tutelle, qui s'engage à assurer le fonctionnement efficace du site... - Lire cet article
Une nouvelle initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Programme de passation de marchés groupés des petits États insulaires en développement (PEID), a été présentée au ministère de la Santé, à Ébène, le 5 juin. Cette initiative a pour but d’aider les petits pays à acheter des médicaments et du matériel médical à un prix plus abordable. Le ministre de la Santé, Anil Bachoo, la représentante de l’OMS à Maurice, la Dr Anne-Marie Ancia, et d’autres responsables étaient présents pour cette première présentation des médicaments achetés dans le cadre de ce programme.
Le programme a été signé en 2020 par Maurice et d’autres PEID comme le CapVert, les Comores, la Guinée-Bissau, Sao Tomé-et-Principe et les Seychelles. Il permet à ces pays d’acheter ensemble certains médicaments, de mieux organiser la gestion des stocks, d’améliorer la qualité des services et de gagner du temps. Le ministre Bachoo a expliqué que les pays comme Maurice, avec une population de seulement 1,2 million, paient souvent les médicaments plus chers à cause de leur petite taille. En achetant ensemble, notamment avec des pays africains de plus grande taille, ils ont l’opportunité de payer moins cher. Il a aussi annoncé que 17 médicaments ont déjà été reçus et seront bientôt disponibles dans les hôpitaux locaux. Il a encouragé d’autres pays à rejoindre ce projet, tel que le Botswana qui a déjà manifesté de l’intérêt... - Lire cet article
J’ai l’honneur de conduire une délégation du Conseil d’administration de l’Agence Africaine du Médicament (AMA) à Amsterdam afin de participer à une rencontre stratégique de deux jours avec l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et son Conseil d’administration.
Cette réunion marque une étape clé dans le renforcement de la coopération entre ces deux institutions réglementaires continentales pour l’harmonisation réglementaire, l’accès équitable aux médicaments de qualité, et la lutte contre les produits falsifiés.
Le modèle du réseau européen des régulateurs (EMRN) nous inspire dans la mise en place d’un réseau africain fort, interconnecté, et capable d’agir collectivement au service de la santé publique. Les procédures d’autorisation nationales et centralisées essentiellement basées sur la confiance réglementaire (Reliance) constituent un exemple de succès qui permet de garantir la même qualité de produits sur l’espace européen.
En tant que Président du Conseil d’Administration de l’AMA, j’ai souligné l’importance d’un partenariat fondé sur la réciprocité, la confiance et l’action commune. L’AMA, avec ses comités techniques et son réseau d’experts, est prête à relever les défis de qualité des produits médicaux sur le continent, aux côtés de ses partenaires.
Un grand merci à l’EMA pour son accueil chaleureux et son soutien constant.
Ensemble, bâtissons une régulation de qualité, au service des populations africaines.
Docteur Yossounon Chabi
Directeur Général de l'Agence Béninoise du Médicament et des autres produits de santé - Lire cet article
A partir du 16 juin, les attributions relatives à l’autorisation des établissements pharmaceutiques industriels et des grossistes répartiteurs, précédemment exercés par le Secrétariat général du gouvernement (SGG), seront transférées à l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS). Cette mesure constitue un pas important vers une régulation unifiée et la simplification des procédures d’autorisation.
Dans un communiqué, l’Agence signale que conformément aux missions qui lui sont confiées en vertu des dispositions de la loi 10-22, portant sa création, «les attributions précédemment exercées par le Secrétariat général du gouvernement en matière d’octroi des autorisations relatives à la création, l’ouverture et l’exploitation des établissements pharmaceutiques industriels et des établissements pharmaceutiques grossistes répartiteurs ainsi qu’en matière d’octroi des autorisations aux pharmaciens exerçant au sein desdits établissements, sont désormais transférées à l’AMMPS et ce conformément aux dispositions des articles 5 et 27 de la loi 10-22. Suite à cette nouvelle mesure, à compter du 16 juin 2025, toute nouvelle demande d’autorisation doit être déposée directement auprès de l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé... - Lire cet article
Le ministère de la santé a mis en garde, lundi, contre l’utilisation d’un produit nommé « Lemon Bottle », en vente sur Internet sous forme d’injection pour brûler les graisses, notamment chez les femmes.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère signale que ce produit n’est pas autorisé à l’injection ni en Tunisie ni à l’étranger et il convient de le boycotter pour éviter toute éventuelle complication suite à son utilisation.
« C’est un produit dont l’origine et la composition sont inconnues et il n’est pas enregistré auprès de l’Agence nationale des médicaments », indique le communiqué ajoutant qu’aucune étude scientifique reconnue n’a confirmé son efficacité ni sa sécurité.
Selon la même source, ce produit pourrait provoquer des inflammations aiguës, des lésions des tissus, des obstructions des vaisseaux sanguins (thromboses) et la formation de masses graisseuses sous la peau.
Le ministère a averti les professionnels de santé que toute personne qui utiliserait ce produit s’exposerait à de graves sanctions rappelant que les injections esthétiques doivent être administrées uniquement par des médecins spécialistes agréés, au sein d’établissements médicaux autorisés. - Lire cet article
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