Le pharmacien de ville joue un rôle important dans la chaîne de traitement et la promotion des activités du système de santé», c’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, lors de son intervention à la 18e conférence nationale de pharmacie, organisée par le Syndicat national des pharmaciens d’officine.
Autour du thème «La pharmacie entre le cadre juridique et les défis économiques», cette journée fut consacrée au pharmacien de ville. D’ailleurs, le slogan choisi cette année était «Pharmacie de ville : un cadre à moderniser, un avenir à préserver».
A ce sujet, M. Kouidri a souligné que cette conférence est une opportunité de consultation sérieuse et un espace de discussion constructive. «Elle permet non seulement de soulever les préoccupations des uns et des autres, mais est aussi l’occasion de soumettre des propositions qui feraient avancer le secteur vers un horizon plus large, et trouver des solutions appropriées à tous les problèmes soulevés concernant la profession de pharmacien»... - Lire cet article
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, a présidé, ce lundi 21 avril 2025 à l’hôtel El Aurassi, à Alger, l’ouverture officielle des travaux de la 18ᵉ Conférence nationale de la pharmacie, organisée par le Syndicat national des pharmaciens d’officine. Placée sous le thème : « La pharmacie entre le cadre juridique et les défis économiques », cette rencontre a réuni un large éventail d’opérateurs économiques, de professionnels de santé, de chercheurs et d’experts du secteur pharmaceutique.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre a mis en avant l’importance de cette conférence, qualifiée d’étape clé dans la valorisation du rôle du pharmacien d’officine dans la chaîne de soins. Il a notamment souligné leur contribution essentielle à la disponibilité des médicaments et à la garantie de la sécurité sanitaire du pays. Ces efforts s’inscrivent, selon lui, dans le cadre des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de la régularisation de l’approvisionnement en produits pharmaceutiques une priorité nationale.
M. Kouidri a salué l’adaptabilité des pharmaciens face aux mutations du secteur, notamment à travers l’élargissement des services et la couverture territoriale assurant un meilleur accès aux médicaments pour l’ensemble de la population. Il a également souligné que cette conférence constitue un espace de dialogue et de concertation, propice à l’émergence de solutions concrètes aux défis que rencontre la profession... - Lire cet article
L'Algérie accélère le développement de son industrie pharmaceutique afin de renforcer la compétitivité de ses produits sur les marchés internationaux et favoriser l’exportation des médicaments produits localement. Le pays vise désormais le niveau de maturité 3 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Grâce aux projets lancés dans différentes régions, l’industrie pharmaceutique et la production de médicaments en Algérie ont connu de grands progrès ces dernières années. Le secteur est en pleine mutation, à travers une production locale en forte expansion.
Dans l’optique du renforcement de la compétitivité des médicaments fabriqués en Algérie à l’échelle internationale, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a lancé le processus d’atteinte du Niveau de Maturité 3 (ML3) de l’OMS.
« Renforcer la compétitivité des produits locaux sur les marchés internationaux »
Cette initiative de taille a été lancée par le biais de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), avec l’appui technique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), indique l’agence onusienne dans un communiqué publié ce dimanche 20 avril... - Lire cet article
Après plusieurs cas d’étouffement survenus chez des nourrissons, l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS) décide d'interdire l’administration à domicile du médicament PAXVITA-D3. Ce complément de vitamine D, utilisé dans les programmes de nutrition infantile, devra désormais être donné exclusivement dans les centres de santé publics.
Dans un communiqué officiel signé par l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS), les autorités sanitaires marocaines annoncent de nouvelles règles strictes concernant l’administration du médicament PAXVITA-D3. Ce produit, prescrit pour pallier les carences en vitamine D chez les nourrissons, est désormais réservé à un usage médical encadré.
Distribué dans le cadre du Programme national de nutrition, PAXVITA-D3 se présente sous forme de solution buvable fortement dosée (100 000 UI), conditionnée en ampoules de 5 ml. Il ne pourra plus être administré par les familles à domicile, mais exclusivement par des professionnels de santé au sein des établissements de soins relevant du ministère de la Santé et de la Protection sociale... - Lire cet article
Les importations marocaines de produits médicaux et pharmaceutiques en provenance de l’Union européenne ont atteint un montant de 559 millions d’euros en 2024, marquant une hausse notable par rapport à l’année précédente. D’après les données publiées par Eurostat, l’office européen des statistiques, cette progression représente une augmentation significative par rapport aux 482 millions d’euros enregistrés en 2023.
Cette dynamique traduit un renforcement de la dépendance du Maroc à l’égard des fournisseurs européens dans un secteur aussi stratégique que celui de la santé. En parallèle, les exportations marocaines de produits médicaux vers l’Europe ont enregistré un léger recul, passant de 21,2 millions d’euros en 2023 à 20 millions en 2024. Ce déséquilibre persistant illustre l’insuffisance des capacités de production locale à répondre aux besoins internes, mais aussi à s’imposer sur les marchés internationaux, notamment européens.
Du côté européen, le secteur pharmaceutique a connu une performance exceptionnelle en 2024. Les exportations de médicaments en provenance des pays de l’UE ont progressé de plus de 13 %, atteignant un niveau historique de 313 milliards d’euros. Dans le même temps, les importations n’ont connu qu’une légère hausse de 0,5 %, pour s’établir à 120 milliards d’euros. L’Union européenne a ainsi dégagé un excédent commercial record de près de 194 milliards d’euros dans ce secteur, consolidant sa position de pôle pharmaceutique mondial... - Lire cet article
Dans une note en date du 15 avril 2025, publiée sur le réseau social Linkedin, le Pr Halidou Tinto est célébré par ses pairs pour sa nouvelle distinction. Éminent chercheur et directeur de l’Unité de recherche clinique de Nanoro (URCN), Pr Halidou Tinto vient en effet, d’être couronné lauréat du tout premier Prix d’excellence de la recherche et de l’innovation de la Pharmacie d’Afrique.
Cette distinction est initiée par l’Inter Ordre des pharmaciens d’Afrique (IOPA). Ce prestigieux prix récompense non seulement une carrière marquée par la rigueur scientifique, mais également un engagement profond au service de la santé publique en Afrique.
Ainsi, à travers cette reconnaissance, ce sont les pairs du Pr Tinto, pharmaciens et chercheurs du continent, qui saluent l’ampleur et l’impact de ses travaux, notamment dans le domaine des maladies infectieuses.
La cérémonie officielle de remise du prix est prévue pour le 1er mai 2025 à Tunis, à l’occasion de l’ouverture du 24e Forum pharmaceutique international. Cet hommage va bien au-delà de la reconnaissance individuelle... - Lire cet article
En mars dernier, la LIPA - Association des industriels pharmaceutiques en Afrique organisé, en collaboration avec VECTOR Life Sciences Ltd. (Pty) et l'EFPIA - European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations (Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques), un webinaire sur la procédure e-CTD (Electronic Common Technical Document) dans l’espace CEDEAO, modéré par le Pr Serigne Omar Sarr, Directeur de l’Homologation et de la sérialisation de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique. Cet événement a réuni des experts du secteur pharmaceutique, des représentants des autorités de régulation ainsi que des membres d’organisations internationales.
Pour information, l’e-CTD est une interface et une spécification internationale pour le transfert d'informations réglementaires entre l'industrie pharmaceutique et les agences, et un des chevaux de bataille de l’AMA (Agence Africaine du Médicament) dans sa mission d’harmonisation de la législation par le développement des normes et des règlements communs. Cependant, l’implémentation de l’e-CTD en Afrique varie selon les pays, avec des divergences notables en matière d’exigences réglementaires, de délais d’évaluation et d’infrastructure numérique.
Un système harmonisé permettrait donc de mettre l’accent sur la réutilisation des contenus et encouragerait l'adoption de modèles de confiance (mêmes questions, mêmes processus, même contenu, mêmes types de soumission, partage des capacités, etc.) dans les différents pays de la région.
À la suite du webinaire qui a mis en lumière les défis et opportunités liés à l’adoption de l’e-CTD en Afrique de l’Ouest, la prochaine étape est la mise en œuvre du projet pilote e-CTD avec suivi des résultats et ajustements stratégiques.
L’e-CTD est un outil clé pour l’avenir des soumissions réglementaires en Afrique, et son succès dépendra d’un engagement collectif des autorités, de l’industrie et des organisations internationales. - Lire cet article
Dakar, 14 avr (APS) – Le coordonnateur de la Delivery Unit (DU), organisation en charge du plan de développement de l’industrie pharmaceutique locale, a annoncé, lundi, que 22 projets se sont positionnés pour travailler dans le cadre de la relance du secteur grâce aux mesures incitatives fiscales et non fiscales mises en place par le gouvernement.
‘’Actuellement, on peut compter jusqu’à 22 projets privés qui veulent investir dans ce domaine. Au début, on était 7, maintenant on est à 22. Cela veut dire que les gens ont de la confiance par rapport au Sénégal, parce que le gouvernement est en train de mettre en place des mesures incitatives fiscales et non fiscales pour favoriser la compétitivité de ces futures industries’’, a déclaré le professeur Diop.
Il prenait part à l’atelier de finalisation de la maturation du projet de relance de l’industrie pharmaceutique locale qui se tient du 14 au 18 avril à Dakar. Selon lui, ‘’il s’agit d’un projet qui avance bien. Ce projet a été maturé et retenu comme un projet prioritaire’’... - Lire cet article
CFAO Healthcare, acteur majeur de la distribution pharmaceutique en Afrique, et la Fondation OPALS (Organisation PanAfricaine de Lutte pour la Santé) annoncent ce jour la publication conjointe d’un livre blanc intitulé « Sécuriser le circuit de distribution des médicaments en Afrique. »
Cet ouvrage vise à sensibiliser au rôle majeur des circuits officiels de distribution de médicaments sur le continent africain, en décrivant ses acteurs principaux et ses réseaux. Il met en avant l’importance d’un approvisionnement fiable et sécurisé, garantissant l’intégrité des produits pharmaceutiques et assurant la santé des patients. Il dresse également un état des lieux de la présence des médicaments falsifiés en Afrique et de leurs impacts.
Le livre blanc s’appuie sur des données chiffrées, des analyses d’experts et des témoignages de professionnels : institutions nationales et internationales, professionnels de santé, ONG ou encore laboratoires. Ces contributions variées nourrissent les conclusions de l’ouvrage et les enseignements des co-auteurs pour un système de distribution toujours plus performant et accessible.
En Afrique, plusieurs facteurs favorisent l’essor de circuits illicites, ce qui représente une menace pour la santé publique et fragilise les systèmes de soins. Ces réseaux parallèles alimentent notamment les marchés de rue, très fréquentés, où circulent des produits d’origine et de composition inconnues. - Lire cet article
Le système national de réglementation pharmaceutique fait actuellement l’objet d’une auto-évaluation supervisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le but de promouvoir la production pharmaceutique locale et d’exporter un produit compétitif répondant aux normes internationales, a annoncé, lundi 14 avril à Alger, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri.
Lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’Industrie pharmaceutique, en présence du représentant de l’OMS en Algérie, Phanuel Habimana et du président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Sanhadji, ainsi que de plusieurs acteurs du secteur, le ministre a précisé que cette évaluation permettra au système national de réglementation pharmaceutique d’obtenir, en septembre prochain, « la certification internationale du niveau de maturité 3 de l’OMS », ce qui renforcera la compétitivité du produit local sur les marchés internationaux.
Pour le ministre, cette évaluation contribuera à « la promotion de la production pharmaceutique génératrice de la valeur ajoutée au niveau local et à l’exportation d’un produit compétitif répondant aux normes internationales »... - Lire cet article
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