Une victoire éclatante pour la diplomatie sanitaire nationale.
Le Cameroun vient d’enregistrer une nouvelle avancée stratégique sur l’échiquier de la diplomatie sanitaire internationale. À l’occasion de la 78e Assemblée mondiale de la santé (AMS), qui s’ouvre ce jour au Palais des Nations à Genève, notre pays a été officiellement désigné pour siéger au sein de la Commission Générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un organe décisionnel de tout premier plan.
Cette reconnaissance internationale marque un tournant dans l’histoire de la présence camerounaise dans les instances sanitaires mondiales, et illustre de manière éclatante la montée en puissance du leadership de notre pays sur les questions de santé globale.
Une instance stratégique pour l’OMS
La Commission Générale joue un rôle fondamental dans la gouvernance de l’OMS. C’est elle qui examine et valide le budget-programme de l’organisation, statue sur les grandes orientations politiques, nomme le Directeur Général de l’OMS, et supervise les politiques financières de l’organisation. Être membre de cette commission, c’est donc être au cœur des décisions structurantes qui façonnent l’avenir de la santé publique mondiale.
Une désignation méritée et portée par une diplomatie active
Cette désignation du n’est pas le fruit du hasard. Elle est l’aboutissement d’un engagement constant et stratégique du Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA, qui a personnellement mandaté une délégation de haut niveau pour porter la voix du Cameroun dans cette enceinte internationale... - Lire cet article
À la veille de la 78ème session de l’Assemblée mondiale de la Santé, le Professeur Jean-Rosaire IBARA, Ministre de la Santé et de la Population, a participé activement à la 27ème édition des Rencontres francophones de la santé à Genève.
Cette rencontre de haut niveau, organisée conjointement par le Leem (Les Entreprises du Médicament) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s’est tenue sous le thème évocateur : « Pas de santé sans talents – mettre les compétences au cœur des enjeux de santé, cultiver les vocations, retenir les experts ».
L’événement a réuni près de 150 participants, dont plusieurs ministres francophones de la santé, des responsables d’organisations internationales, des représentants des industries pharmaceutiques et des experts de santé publique mondiale.
Cette mobilisation répond à un défi majeur : selon les projections, le monde pourrait faire face à une pénurie de 11 millions de professionnels de santé d’ici 2030, une situation particulièrement préoccupante pour les pays francophones, notamment en Afrique.
Dans son intervention, le Professeur Jean-Rosaire IBARA a dressé un constat sans complaisance des défis auxquels font face les pays d’Afrique francophone en matière de formation médicale. Il a notamment souligné le problème persistant de la fuite des cerveaux, qui voit de nombreux cadres formés ou spécialisés en Europe choisir d’y rester plutôt que de revenir exercer dans leur pays d’origine.
Face à cette situation, le Ministre a présenté l’approche stratégique adoptée par la République du Congo ces dernières années. Il a mis en lumière les efforts considérables déployés par le gouvernement congolais pour former un nombre important de médecins et d’autres personnels de santé à Cuba, avec comme résultat tangible le retour de ces professionnels au Congo à l’issue de leur formation.
Cette initiative permet aujourd’hui de renforcer significativement l’offre de soins et services de santé du pays, tout en constituant un exemple concret de mesure efficace contre l’exode des compétences médicales.
Les discussions ont également mis en avant l’importance des partenariats entre secteurs public et privé comme leviers essentiels pour renforcer la formation, améliorer l’attractivité des carrières médicales et fidéliser les talents dans le domaine de la santé.
Ces partenariats apparaissent comme une voie prometteuse pour développer des solutions durables aux défis complexes que représentent la formation et la rétention des professionnels de santé, particulièrement dans les contextes où les ressources sont limitées.
Cette 27ème édition des Rencontres francophones de la santé a souligné l’urgence d’une coopération renforcée entre les pays de l’espace francophone pour répondre efficacement aux défis communs que représentent la consolidation des systèmes de santé et la lutte contre les pénuries de médicaments.
La participation active du Professeur Jean-Rosaire IBARA à cet événement illustre l’engagement de la République du Congo à contribuer aux efforts collectifs et à partager son expérience en matière de formation et de fidélisation des professionnels de santé. - Lire cet article
La Tunisie fabrique 80% de ses besoins en produits pharmaceutiques, selon le trésorier de la Chambre Nationale de l’Industrie Pharmaceutique Tunisienne relevant de l’UTICA Dr. Selim Bouzgenda, le vendredi 16 mai 2025.
Le Dr Bouzgenda a ajouté que la Tunisie exporte 20% de sa production pharmaceutique vers l’Europe, le Golfe et l’Afrique.
Le trésorier de la Chambre Nationale de l’Industrie Pharmaceutique Tunisienne a précisé que les médicaments tunisiens sont exportés vers la Libye, l’Irak, la Jordanie et la France, notant que la valeur de ces exportations a atteint 350 millions de dinars en 2024.
Le trésorier de la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique a souligné que les prix des médicaments en Tunisie sont les plus bas au monde grâce à la politique des prix adoptée par notre pays.
Un comité composé de différents intervenants dans le secteur, tels que les ministères du commerce et du développement des exportations, de la santé, est responsable de la fixation des prix des médicaments, a indiqué l’invité à la radio nationale.
« Le secteur pharmaceutique en Tunisie est protégé et accessible aux citoyens », a-t-il déclaré, ajoutant que les fabricants subissent une forte pression en raison de la hausse continue des prix des matières premières et des coûts de transport, en particulier à la lumière des guerres qui sévissent dans de nombreuses régions du monde... - Lire cet article
Un médicament antipaludique à dose unique sans danger pour les enfants
Selon une étude publiée dans The Lancet Infectious Diseases, une dose unique de primaquine, un médicament utilisé depuis longtemps chez les adultes pour bloquer la transmission du paludisme, est sûre et efficace chez les enfants. Les chercheurs ont examiné les données de 14 essais impliquant plus de 8 500 personnes en Afrique et en Asie, confirmant que la dose de 0,25 mg/kg réduit fortement le nombre de parasites du paludisme sans effets secondaires dangereux.
L’étude s’est particulièrement intéressée aux personnes présentant un déficit en G6PD, une caractéristique génétique courante en Afrique qui peut rendre certains médicaments dangereux. Les résultats n’ont révélé aucune réaction indésirable grave chez les enfants ou les adultes, ce qui renforce les arguments en faveur de l’utilisation de la primaquine dans les campagnes de vaccination de masse ciblant les points chauds de la transmission... - Lire cet article
La parapharmacie en Tunisie se métamorphose, dynamisée par une demande accrue pour les articles de bien-être, de soin et d’esthétique.
Se distinguant de l’industrie pharmaceutique classique par une réglementation moins rigide et une gamme de produits plus vaste, elle s’établit désormais comme un élément essentiel du marché de la santé et du style de vie.
Expansion et diversification du marché
L’essor de la parapharmacie en Tunisie résulte de la diversification des exigences des consommateurs, qui accordent une importance croissante à leur santé globale et à leur apparence.
Les parapharmacies offrent une large gamme de produits, allant des soins dermo-cosmétiques aux compléments alimentaires, en passant par les produits d’hygiène et de bien-être. Contrairement aux pharmacies traditionnelles, l’accès à ce secteur n’est pas limité aux détenteurs d’un diplôme de pharmacien, bien que la présence de professionnels compétents demeure essentielle pour assurer des conseils adaptés et conformes aux normes de santé publique.
Le marché tunisien des produits de soins de la peau, segment clé de la parapharmacie, prévoit une croissance de 286 millions de dinars. Par ailleurs, le marché des produits de beauté et de soins personnels, évalué à environ 2,18 milliards de dinars, avec une projection à 1,23 milliard de dollars en 2030, soit environ 3,79 milliards de dinars... - Lire cet article
L’Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques (ANPP) a répertorié environ 2500 décisions d’enregistrement des médicaments et d’approbation de la commercialisation des dispositifs médicaux au cours de l’année écoulée 2024, a indiqué ce mardi la responsable de management de qualité à l’Agence, Khadidja Bouguerra.
S’exprimant sur les ondes de la Radio Algérienne, Mme Bouguerra a précisé que l’ANPP avait répertorié l’année dernière près de 1350 décisions d’enregistrement des médicaments, et plus de 1100 décisions d’approbation de la commercialisation de matériel médical, ce qui représente une « augmentation notable » par rapport à 2023 qui avait vu la délivrance d’environ 1050 décisions et approbations.
Ces chiffres reflètent « l’amélioration des performances de l’Agence et la stabilité du système réglementaire, devenu plus efficace et plus clair », d’autant plus que le produit local couvre actuellement 79% des besoins du marché, a-t-elle ajouté mettant en avant les efforts déployés pour faciliter les procédures sans compromettre la qualité et la sécurité des produits, à travers l’étude des dossiers, les analyses en laboratoire, et l’évaluation scientifique et technique des produits pharmaceutiques... - Lire cet article
La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour la Méditerranée orientale, Dr Hanan Hassan Balkhy, a effectué du 5 au 7 mai 2025 sa première visite officielle au Maroc. Ce déplacement stratégique a permis de consolider les relations entre le Royaume et l’agence onusienne, autour de la couverture santé universelle, de la souveraineté pharmaceutique et du renforcement de la coopération régionale.
Reçue à Rabat par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, Dr Balkhy a salué les réformes en cours du système de santé marocain dans le cadre de la stratégie de coopération pays 2023-2027. Elle a exprimé le soutien de l’OMS à l’ambition du Maroc de renforcer son autonomie en matière de production de médicaments et vaccins.
Dans ce cadre, elle a rencontré Younes Hilali, directeur du laboratoire Maripou, spécialisé dans la fabrication de vaccins, et a visité le laboratoire national de contrôle des médicaments, ainsi que l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé, dirigée par Dr Samir Ahid. Elle a réaffirmé l’engagement de l’OMS à accompagner le Royaume dans la mise en œuvre de sa politique pharmaceutique nationale.
Au port Tanger Med, elle a mis en lumière le potentiel stratégique de la plateforme logistique pour améliorer l’accès régional aux médicaments et équipements médicaux, qualifiant l’unité nationale de surveillance sanitaire aux frontières de centre collaborateur de référence... - Lire cet article
La 3e édition du congrès international de la Société sénégalaise de dermatologie a été clôturée, le vendredi 9 mai 2025, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Un plaidoyer a été fait pour que l’importation et la vente des produits destinés à la dépigmentation soient réglementées.
La Société sénégalaise de dermatologie a tenu, du 7 au 9 mai 2025, la 3e édition de son congrès international à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’otonto-stamatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Elle a porté sur le thème : « La dermatologie au carrefour des spécialités médico-chirurgicales ». À cette occasion, le Pr Pauline Dioussé Ngom, dermatologue, vénérologue à l’université de Thiès, a plaidé pour la règlementation de l’importation et de la vente des produits cosmétiques, surtout ceux destinés à la dépigmentation. Cela permettrait de réduire les conséquences de la dépigmentation artificielle présentée comme un problème de santé publique. « Des études menées, il y a un an, montrent que tous les cas de dépigmentation recensés ont fait un cancer cutané et les victimes sont décédées », a renseigné le Pr Pauline Diousse Ngom qui a insisté sur la surveillance de la commercialisation des produits dépigmentants... - Lire cet article
La logistique dans le secteur pharmaceutique reste encadrée par des règles strictes, limitant certaines fonctions de la sous-traitance logistique. C’est notamment le cas du stockage. Younes Lamarti, directeur Pays d’AGL, nous explique cette spécificité logistique.
Le Maroc se distingue par une réglementation du médicament très encadrée : seuls les pharmaciens d’officine, les importateurs agréés, les laboratoires pharmaceutiques et les répartiteurs sont autorisés à stocker les produits pharmaceutiques. « En France, par exemple, les opérateurs logistiques peuvent obtenir le statut de stockeur et entreposer les produits pharmaceutiques. Cela permet d’optimiser les coûts logistiques et, à terme, de réduire les prix des médicaments. Bien entendu, ces stockeurs doivent respecter des normes strictes de sécurité et de qualité pour préserver l’intégrité du produit et protéger la santé du consommateur. Pour l’heure, notre intervention au Maroc se limite à la gestion des importations de produits pharmaceutiques », explique Younes Lamarti, directeur Pays d’AGL, l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique.
Une expertise internationale
AGL Maroc intervient principalement sur le segment international de la chaîne de valeur logistique, notamment pour l’importation d’intrants destinés à la fabrication locale de médicaments ainsi que de produits finis parapharmaceutiques. « Les produits pharmaceutiques finis nécessitent des conditions de température contrôlée, entre +15°C/+25°C ou +2°C/+8°C. Nous disposons d’un magasin sous douane, également à température dirigée, spécialement dédié à ces produits », souligne Younes Lamarti. Concernant les produits parapharmaceutiques, des installations similaires sont également mises en place. « Nous assurons même le dernier kilomètre, toujours sous température dirigée », précise-t-il... - Lire cet article
D’éminents scientifiques et décideurs politiques se sont réunis au Nigeria pour mettre en place une nouvelle autorité indépendante chargée de guider la lutte contre les microbes résistants aux médicaments, en s’inspirant du modèle du GIEC.
Des scientifiques, des responsables de la santé et des décideurs politiques d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord se sont réunis à Lagos, au Nigeria, pour jeter les bases d’un nouveau groupe scientifique mondial sur la résistance aux antimicrobiens (RAM).
Le groupe proposé - considéré comme l’équivalent du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour la résistance aux antimicrobiens - servirait d’autorité indépendante et scientifique, guidant l’action mondiale contre la propagation des microbes résistants aux médicaments. Le groupe devrait être lancé en décembre 2025 en marge de la 6me Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA) qui se tiendra à Nairobi, au Kenya.
La résistance aux antimicrobiens survient lorsque des bactéries, des virus, des champignons et des parasites évoluent pour résister aux médicaments utilisés pour les traiter, transformant ainsi des infections courantes en infections mortelles. L’Organisation mondiale de la santé prévient que, sans action urgente, la RAM pourrait causer 10 millions de décès par an d’ici à 2050... - Lire cet article
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