La Chambre des représentants a adopté lundi, à la majorité lors d’une séance législative, le projet n° 61.24 portant approbation du décret-loi 2.24.728 du 27 septembre 2024 complétant la loi n° 17.04 portant code du médicament et de la pharmacie.
Ce texte s’inscrit dans le cadre du parachèvement des procédures prévues par l’article 81 de la Constitution habilitant le gouvernement à adopter, dans l’intervalle des sessions parlementaires, en accord avec les commissions concernées des deux Chambres, des décrets-lois qui doivent être soumis à ratification au cours de la session ordinaire suivante du Parlement, a affirmé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, qui présentait ce projet de loi au nom du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui... - Lire cet article
M. Ouacim Kouidri a pris ses fonctions, ce lundi, à la tête du ministère de l’Industrie pharmaceutique, après sa nomination, dimanche, par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
La cérémonie de passation de pouvoirs entre MM Kouidri et Fouad Hadji, qui occupait le poste de ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie chargé de la production pharmaceutique, s’est déroulée au siège du ministère de l’Industrie, en présence des cadres du secteur et des responsables des établissements sous tutelle.
Dans son allocution, le ministre de l’Industrie, M. Sifi Ghrieb a souligné que la promotion de l’industrie pharmaceutique au statut de ministère à part entière, investi de toutes les prérogatives « témoigne de l’importance majeure que le président de la République accorde à ce secteur vital qui constitue un pilier intangible pour assurer la sécurité sanitaire du pays »... - Lire cet article
Le président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), le Dr Abdelouahed Kerrar, met en lumière les avancées impressionnantes enregistrées par le secteur de l’Industrie pharmaceutique, au cours de ces dernières années. Selon lui, l’Algérie a atteint, à la fin de l’année 2024, un taux de couverture de 73% de ses besoins en produits pharmaceutiques, grâce à la production locale, un exploit remarquable qui place le pays en tête de la région MENA.
El Moudjahid : Comment évaluez-vous l’évolution du marché du médicament, ces dernières années
?
Dr Kerrar : L’Algérie fait partie, comme chacun le sait, des quatre économies les plus puissantes en Afrique. Il est donc normal qu’il se retrouve parmi celles qui sont en pointe en termes de croissance, comme du point de vue du développement de l’industrie pharmaceutique. Notre pays a donné depuis plusieurs décennies Une importance particulière à son système de santé, puisqu’il protège sa population par une politique publique qui lui permet d’accéder de manière aussi large que possible aux soins de base gratuitement et qui lui permet d’accéder aux produits pharmaceutiques, notamment ceux des maladies chroniques à travers le tiers payant. Tout cela n’est possible, qu’en s’appuyant sur une industrie pharmaceutique, locale, puissante et performante. Des investissements importants ont été réalisés ces dernières années dans des aires thérapeutiques jusque-là, inaccessibles comme la fabrication d’hormones et la fabrication des produits d’oncologie dont le coût est très élevé à l’importation... - Lire cet article
Pour booster les investissements dans le secteur pharmaceutique, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Sifi Ghrieb, a donné des instructions pour la « création d'un bureau vert au niveau du ministère pour le traitement urgent des dossiers de projets d'investissement qui ont été réalisés et qui attendent d'obtenir les licences nécessaires pour commencer la production, ainsi que ceux qui contribuent à répondre aux besoins du marché national et à développer la production locale ».
Il a également ordonné, samedi dernier, lors d'une rencontre avec les opérateurs publics et privés activant dans ce domaine, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie chargé de la Production pharmaceutique, Fouad Hadji, et de cadres du ministère, le traitement « en urgence » des dossiers d'investissement en suspens dans le domaine des industries pharmaceutiques, selon les termes d'un communiqué du ministère. Et ce, en application des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à assurer la disponibilité et la qualité des médicaments, pour une meilleure prise en charge des patients et la satisfaction des besoins nationaux, souligne la même source. Ajoutant que la rencontre en question a donné l'occasion au ministre d'écouter les préoccupations et les propositions des opérateurs, portant essentiellement sur l'encouragement des investissements dans le secteur pharmaceutique, en particulier la production en full process, à partir des matières premières, l'enregistrement des médicaments et le traitement des dossiers y afférents, ainsi que les études de bioéquivalence des médicaments génériques... - Lire cet article
Les laboratoires Hikma annoncent la signature d’un mémorandum d’entente stratégique avec M42 lors du congrès de la santé arabe 2025.
La collaboration renforce les efforts des laboratoires pour promouvoir l’utilisation de Shield™, un test sanguin non invasif approuvé par l’agence américaine des médicaments FDA (Food and Drug Administration) pour détecter le cancer colorectal.
Ce mémorandum d’entente vise à soutenir l’innovation dans les soins de santé aux Émirats Arabes Unis en accélérant la mise en œuvre de programmes de soins du cancer plus précis et préventifs, en utilisant une technologie de dépistage génomique avancée pour la détection précoce du cancer et améliorer les résultats des traitements... - Lire cet article
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Sifi Ghrieb a, ordonné, samedi à Alger, le traitement « en urgence » des dossiers d’investissement en suspens dans le domaine des industries pharmaceutiques, indique un communiqué du ministère.
Cette instruction a été donnée lors d’une rencontre avec les opérateurs publics et privés activant dans ce domaine, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie chargé de la Production pharmaceutique, Fouad Hadji, et de cadres du ministère, en application des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à assurer la disponibilité et la qualité des médicaments, pour une meilleure prise en charge des patients et la satisfaction des besoins nationaux.
Au cours de cette réunion, M. Ghrieb a écouté les préoccupations et les propositions des opérateurs, portant essentiellement sur l’encouragement des investissements dans le secteur pharmaceutique, en particulier la production en full process à partir des matières premières, l’enregistrement des médicaments et le traitement des dossiers y afférents, ainsi que les études de bioéquivalence des médicaments génériques... - Lire cet article
La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) du Gabon a drastiquement réduit vendredi, le nombre de médicaments remboursables à l’issue de sa révision annuelle, débutée ce lundi à Libreville. Pour l’année 2025, la liste passe de 1 221 Dénominations communes internationales (DCI) en 2021 à seulement 883, soit une baisse de 27,7%, avec un virage affirmé en faveur des médicaments génériques, qui représentent désormais 90% des produits pris en charge.
Ce recentrage stratégique s’inscrit dans une logique de maîtrise des coûts. « Les principes actifs disposant de génériques sur le marché ont été retirés de la liste. L’approvisionnement en médicaments génériques DCI, moins coûteux, permettra à la CNAMGS de poursuivre sa mission de santé publique tout en optimisant ses dépenses », a expliqué Dr Lucie Mekemeza-M’Obiang, présidente de l’atelier de révision et consultante auprès de la CNAMGS... - Lire cet article
La Société des industries pharmaceutiques de Tunisie (SIPHAT) a dévoilé ses indicateurs d’activité pour le 4e trimestre 2024, marqués par des baisses importantes dans plusieurs secteurs clés, bien que certaines performances aient montré des signes de résilience.
Le chiffre d’affaires de la SIPHAT pour le 4e trimestre 2024 a enregistré une baisse généralisée de 42% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse est particulièrement marquée dans le secteur de la forme officinale, où la diminution atteint un impressionnant 95%. En revanche, la forme hospitalière a montré un léger signe de reprise avec une augmentation de 10%. Cependant, l’export et la forme paramédicale n’ont pas contribué au chiffre d’affaires de l’année 2024, une situation préoccupante pour l’avenir de l’entreprise sur ces segments.
Production : un recul significatif, sauf pour l’hospitalier
Concernant la production, la SIPHAT a enregistré une baisse de 30% de la valeur de sa production au 4e trimestre 2024, comparativement à 2023. Ce recul s’explique par une chute de 100% dans la production de formes officinales, tandis que la production hospitalière a progressé de 35%. Quant à l’export, bien que la valeur de production ait baissé de 70%, la production totale pour l’export a enregistré une hausse significative de 49% par rapport à l’année précédente, soulignant un potentiel de croissance dans ce domaine à moyen terme... - Lire cet article
Le Cameroun fait face à une pénurie critique d’Interféron, médicament essentiel pour traiter l’hépatite B Delta, une maladie virale grave. Depuis plus d’un an, les patients sont confrontés à une rupture de stock persistante, malgré une subvention étatique censée faciliter l’accès à ce traitement vital. Les conséquences sanitaires et financières s’aggravent, tandis que des allégations de détournement et de réseaux parallèles ébranlent le système de santé.
L’Interféron : Un Traitement Vital Hors de Portée
L’Interféron est administré à raison d’une ampoule par semaine (soit 52 par an) pour contrôler l’hépatite B Delta, une infection pouvant entraîner cirrhose ou cancer du foie. Sans ce traitement, les risques de complications mortelles explosent. Malgré une subvention gouvernementale réduisant le coût de 150 000 à 50 000 FCFA par ampoule, le montant annuel reste prohibitif : 2,4 millions de FCFA pour l’Interféron seul, sans compter les examens et médicaments complémentaires... - Lire cet article
Oran accueille le pharmaceutique congrès sur les maladies rares et les médicaments orphelins le 15 février prochain.
La 2e édition du congrès pharmaceutique sur les maladies rares et les médicaments orphelins se déroulera le 15 février à Oran, sous le thème « Prise en charge des maladies rares en Algérie : les implications de la nouvelle réglementation », selon les organisateurs.
Cet événement, organisé par l’Association nationale des pharmaciens algériens (APHA), rassemblera des experts de diverses régions du pays pour discuter des conséquences de la nouvelle réglementation sur la prise en charge des maladies rares et orphelines.
« La récente publication de la liste des maladies rares reconnues, accompagnée des traitements spécifiques pour chaque pathologie, représente une avancée majeure dans la gestion de ces maladies », a-t-on souligné dans la présentation de l’événement... - Lire cet article
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