Au Bénin, le gouvernement a annoncé la construction d’une officine de pharmacie publique dans la ville de Cotonou. Ce projet a été examiné lors du Conseil des ministres de ce mercredi, où il a reçu l’approbation des autorités pour la contractualisation de la maîtrise d’œuvre complète.
Au Bénin, les grossistes-répartiteurs importent rarement certains médicaments coûteux ou pour maladies rares en raison de leur risque de péremption, ce qui limitent ainsi leur disponibilité. C’est pour pallier ce problème, que le gouvernement prévoit de renforcer l’offre pharmaceutique afin de faciliter l’accès aux médicaments onéreux ou peu rentables pour les importateurs... - Lire cet article
Au Bénin, divers décrets d’application de textes de lois en vue de favoriser leur pleine mise en œuvre ont été adoptés en conseil des ministres le mercredi 6 novembre 2024.
Il s’agit entre autres de la loi n° 2020-37 du 03 février 2021 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin, telle que modifiée par la loi n° 2022-17 du 19 octobre 2022. Mais ce n’est pas tout. En ce qui concerne la loi n° 2021-03 du 1er février 2021 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, neuf décrets ont été adoptés.
Au nombre de ces neufs décrets figurent les conditions de création et d’exploitation des officines de pharmacie; les conditions et modalités d’ouverture et d’exploitation des établissements de représentation pharmaceutique et les règles relatives à la publicité sur les médicaments et autres produits de santé et à la promotion médicale... - Lire cet article
La chaîne d’approvisionnement en médicaments de qualité sera renforcée. Ils seront disponibles en toutes circonstances et accessibles pour l’ensemble de la population, selon l’ambition de l’UbiPharm, un grossiste pharmaceutique à Madagascar, qui étend ses locaux, en marge de ses 10 ans d’existence à Madagascar.
« L’actuel local de l’UbiPharm est étroit. Une fois le local terminé, nous aurons plus de place pour stocker, et utiliserons du matériel innovant. Les impacts au niveau de la population, ce seront des médicaments plus accessibles, et avec un large choix. (…) Nous nous engageons à collaborer étroitement avec toutes les parties prenantes pour que chaque citoyen puisse accéder à des médicaments sûrs et de qualité », a déclaré le Dr Vololona Rabetsaroana Rakotovao Ravahatra, présidente du Conseil d’administration de l'UbiPharm Madagascar de ce répartiteur de médicaments. C’était à l’occasion de la pose de la première pierre du futur siège et entrepôt de ce grossiste à Andohatapenaka, samedi... - Lire cet article
Le gouvernement béninois a adopté, mercredi 6 novembre 2024, en Conseil ministres neuf (9) décrets en ce qui concerne la loi n° 2021-03 du 1er février 2021 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, neuf décrets ont été adoptés.
Plusieurs décrets adoptés en Conseil des ministres pour favoriser la mise en œuvre de la loi n° 2021-03 du 1er février 2021 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin. Il s’agit des décrets fixant les conditions de création et d’exploitation des officines de pharmacie ; les conditions et modalités d’ouverture et d’exploitation des établissements de représentation pharmaceutique et les règles relatives à la publicité sur les médicaments et autres produits de santé et à la promotion médicale ; de même que ceux portant conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation des industries pharmaceutiques ; conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation des industries de fabrication des produits de santé autres que le médicament... - Lire cet article
Abdelhak Saihi a annoncé, mardi à Alger, la mise en place d’une cellule de veille chargée de gérer une plateforme numérique relevant de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) pour éviter les fluctuations dans la chaîne d’approvisionnement en médicaments.
S’exprimant lors de sa visite de plusieurs établissements de santé à Alger, dont la polyclinique Omar-Djennad de Dar El Beïda et le siège de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), le ministre de la Santé a expliqué que cette cellule, qui fonctionnera par le biais d’une plateforme numérique relevant de la PCH, « a pour objectif de garantir une meilleure coordination entre la PCH, assurant ainsi une prise en charge rapide des situations de pénurie »... - Lire cet article
Kinshasa, 04 novembre 2024 (ACP).- Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) a soutenu lundi dans un entretien, la nouvelle règlementation sur l’ouverture des officines pharmaceutiques et des établissements de santé mise en place par le ministère provincial de la santé de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« Cette mesure est à soutenir et nous demandons au gouvernement provincial de voir comment harmoniser et ensuite entrer en contact avec d’autres structures, surtout l’autorité compétente comme le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale et l’autorité congolaise de réglementation pharmaceutique (ACOREP) pour délivrer l’autorisation d’ouverture des pharmacies », a déclaré Glorry Panzu, président du CNOP/RDC... - Lire cet article
La baisse des prix décidée par le gouvernement touche pas moins de 169 médicaments. Près de 60% concerneront les maladies chroniques. Entretien avec Abdelmajid Belaïche, expert en industrie pharmaceutique, analyste des marchés pharmaceutiques et membre de la société marocaine de l’économie des produits de santé.
Finances News Hebdo : Quelle est l’évolution des prix des médicaments au Maroc et comment se manifestent les tendances mondiales dans ce domaine ?
Abdelmajid Belaïche : Tout d’abord, il faut rappeler que le contexte mondial des prix des médicaments est caractérisé par deux tendances lourdes mais antagonistes. Au Maroc, nous retrouvons pratiquement les mêmes tendances. D’une part, le ministère de la Santé procède régulièrement à des révisions des prix publics de vente (PPV), le plus souvent à la baisse et qui concernent principalement les médicaments princeps matures et des médicaments génériques. Ainsi, le nombre des bulletins officiels incluant de nouvelles listes de prix, publiés depuis avril 2014, ont atteint 60 B.O, incluant aussi les listes des prix des nouveaux médicaments lancés au Maroc. Malheureusement, ces baisses des prix censées profiter aux patients et aux caisses des organismes gestionnaires de l’assurance maladie, sont largement contrebalancées par les prix des nouveaux médicaments innovants. Ces derniers atteignent parfois plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de dirhams... - Lire cet article
Le président directeur général de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), Mehdi Dridi, a reconnu que l’institution traverse une crise de liquidités due à l’augmentation de la dette des Caisses sociales et des hôpitaux publics à son égard, ce qui l’a contrainte à réduire ses commandes en médicaments importés et à prolonger les délais de paiement de ses fournisseurs étrangers.
Cependant, dans une interview accordée à l’agence TAP, Dridi a estimé que la Pharmacie centrale peut maintenir ses équilibres financiers et rembourser ses dettes envers les laboratoires internationaux, tout en garantissant l’approvisionnement en médicaments, mais à condition de mettre en œuvre une série de réformes profondes, telles que la levée de la compensation sur les médicaments ayant un équivalent fabriqué en Tunisie et la rationalisation de la consommation de médicaments dans les hôpitaux... - Lire cet article
Soucieux de promouvoir de manière dynamique l’accès de ses populations à une prise en charge médicale de meilleure qualité, le Sénégal développe une politique ardue de relance de son industrie pharmaceutique. Le pays prévoit de produire, d’ici 2035, la moitié des médicaments dont il a besoin. Des actions sont mises en œuvre pour atteindre cet objectif. Pour le professeur Serigne Omar Sarr du laboratoire analytique et bromatologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’État doit d’abord travailler à mettre en place des grandes unités de recherche qui mutualiseront les compétences de différentes universités. Pour atteindre la souveraineté pharmaceutique, il soutient que le Sénégal devra orienter les industries existantes vers la qualité pour faire labelliser ses produits, ce qui est un gage de confiance. Entretien.
Dans quel état est l’industrie pharmaceutique au Sénégal ?
Il y a eu le plan de relance qui a été évalué, il n’y a pas longtemps. Et je pense qu’il y a une nouvelle dynamique avec les nouvelles autorités qui parlent surtout du développement de l’industrie pharmaceutique. C’est vrai qu’au Sénégal, souvent, on est très ambitieux au départ. Les idées sont très bonnes, mais on pèche surtout dans la mise en œuvre. Il ne suffit pas d’avoir de la volonté, des ambitions et des objectifs. Il faut aussi avoir des stratégies surtout de mises en œuvre efficaces. C’est cela notre difficulté. Vous avez certes des noms d’industries qui rencontrent des difficultés, des noms d’industries qui se battent pour exister. Dans tous les pays du monde, l’industrie est accompagnée soit par les États, soit par le secteur privé, ou soit par le partenariat public-privé. Il y a des facteurs qui impactent lourdement sur la rentabilité et la compétitivité de nos industries. Ce sont les facteurs de production. C’est aussi un système réglementaire adapté, agile et approprié. Il en est de même des politiques d’incitation pour ces industries-là... - Lire cet article
C’est avec un esprit optimiste et déterminé que le ministre de l’Industrie de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a participé à la cérémonie d‘inauguration du laboratoire central de l’Agence National des Produits Pharmaceutiques (ANPP), qui est désormais équipé de dispositifs aux normes internationales. Par la même occasion, le ministre a fait le point sur les avancées du secteur pharmaceutique en Algérie, et a dressé un plan ambitieux, visant à couvrir les besoins du marché en médicaments essentiels pour atteindre une autosuffisance à 85 % avant 2025.
Avec 213 usines locales, l’Algérie couvre aujourd’hui 75 % de ses besoins en médicaments essentiels, marquant une croissance notable depuis quelques années. Cependant, afin de limiter le recours aux importations, le gouvernement met le cap sur un objectif de 80 à 85 % d’ici la fin de l’année en cours... - Lire cet article
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