Le Maroc renforce son industrie pharmaceutique à la faveur d’un partenariat stratégique de 100 millions de dollars (1 million de dirhams) signé, dimanche 9 février, entre Globalpharma, filiale de l’émirati Julphar, et le laboratoire marocain Zenith Pharma. Cet accord, conclu lors de la réunion de la Commission supérieure du partenariat industriel pour un développement économique durable, porte sur la fabrication conjointe de médicaments et le transfert de technologies avancées. Il vient appuyer les ambitions de Rabat qui entend asseoir son rôle de puissance pharmaceutique en Afrique et soutenir ses capacités de production à l’export.
La réunion de Doha a été marquée par l’adhésion de la Turquie et du Qatar à cette alliance, qui compte désormais sept pays. Initié en 2022 par les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Jordanie, ce cadre de coopération a vu l’arrivée de Bahreïn en 2022, puis du Maroc en 2024. Avec la Turquie et le Qatar, ce partenariat s’élargit à deux économies dotées d’industries manufacturières avancées. Ankara, dont le PIB a dépassé 1 100 milliards de dollars en 2023, dispose d’un tissu industriel puissant et d’un accès privilégié aux marchés européens et asiatiques. Doha, où le secteur industriel représente un quart du PIB, apporte quant à elle des infrastructures de pointe et des ressources financières considérables... - Lire cet article
Largement dépendante des importations de médicaments et de vaccins, l’Afrique s’efforce de bâtir une industrie pharmaceutique locale. Mais entre contraintes financières, infrastructures défaillantes et cadre réglementaire pesant, le chantier demeure titanesque.
L’Afrique cherche à s’affranchir de sa dépendance médicamenteuse et vaccinale. Produire localement, garantir un accès équitable aux soins et réduire la vulnérabilité du continent aux crises sanitaires figurent parmi les priorités affichées.
Réunis à Marrakech lors de la 22e édition de l’Officine Expo, spécialistes et professionnels du secteur ont esquissé les pistes d’une industrie pharmaceutique plus souveraine. Le développement de systèmes de santé plus résilients passe par une production locale capable de répondre aux besoins des populations, sans dépendre des grandes places industrielles mondiales.
«La liste des médicaments essentiels n’est pas l’instrument des pays les plus défavorisés, c’est un outil de travail pour tous», souligne Maryam Bigdeli, représentante de l’Organisation mondiale de la santé au Maroc.
Elle insiste sur la nécessité de systématiser l’accès à ces médicaments tout en allégeant le poids financier pour les ménages. L’enjeu est d’autant plus pressant que de nombreux foyers consacrent une part disproportionnée de leurs revenus aux dépenses de santé, au risque de sombrer dans la précarité... - Lire cet article
Grâce à des investissements ciblés et au lancement imminent du premier vaccin «Made in Morocco», le Royaume entend consolider sa souveraineté sanitaire et inspirer l’ensemble du continent. Un pari audacieux en ligne avec les aspirations des acteurs africains, en quête d’une industrie plus autonome et résiliente.
L’accès universel et gratuit aux soins de santé est un principe non négociable, mais qui ne tient pas qu’aux avancées médicales. Prétendre à la souveraineté sanitaire suppose la capacité, pour un pays, de maîtriser l’essentiel de la chaîne de valeur du médicament.
Au Maroc, l’élargissement de l’assurance maladie obligatoire et le cumul des investissements ciblés, menés au fil des ans, ont permis en ce sens de tendre vers cette ambition. C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue en marge de l’Officine Expo 2025 à Marrakech, qui réunit plus de 4.500 pharmaciens et professionnels de la santé, une quinzaine de délégations internationales, en provenance, entre autres, d’Afrique... - Lire cet article
Le ministère de la Santé, a ordonné samedi le retrait immédiat du médicament KLIPAL 600mg/50mg comprimés B/12 de toutes les pharmacies. Les médecins ne peuvent plus le prescrire.
Cette décision fait suite à des anomalies détectées lors d’un contrôle visuel.
Le KLIPAL 600mg/50mg était utilisé comme antidouleur puissant, mais son retrait du marché témoigne de la vigilance des autorités sanitaires face aux risques liés à sa qualité et à sa sécurité d’utilisation.
Le médicament est un antidouleur indiqué dans le traitement des douleurs modérées à sévères : Douleurs post-opératoires, douleurs musculaires, céphalées sévères. - Lire cet article
L’Académie de la recherche scientifique et technologique (ASRT) a annoncé que l’Égypte a été choisie pour accueillir le Centre régional pour le renforcement des capacités en biofabrication en Afrique du Nord (RCCN), un projet mené en partenariat avec le Maroc.
Cette démarche, qui s’efforce de développer les capacités de production pharmaceutique et vaccinale sur le continent, s’inscrit dans une démarche d’intégration régionale dans le domaine stratégique de la biotechnologie. La participation du Maroc à ce projet reflète son engagement en faveur du renforcement de l’industrie pharmaceutique en Afrique et de la coopération scientifique avec ses partenaires du continent.
L’annonce a été faite en marge du deuxième Forum sur la fabrication de vaccins et de produits de santé pour les États membres de l’Union africaine, organisé au Caire du 4 au 6 février par les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), en collaboration avec l’Alliance mondiale pour les vaccins (Gavi) et le Centre régional de fabrication de vaccins (RVMC)... - Lire cet article
Grâce à une stratégie et à des investissements ciblés, l'Inde peut s'imposer comme le gardien des soins de santé dans le monde d'ici à 2047.
Ce rapport décrit la voie stratégique à suivre pour que l'Inde devienne une puissance pharmaceutique mondiale à court terme (2030) et au-delà (2047, coïncidant avec le 100e anniversaire de l'indépendance de l'Inde). Élaboré en consultation avec des dirigeants de l'industrie et des parties prenantes du gouvernement, le rapport évalue la position actuelle de l'industrie pharmaceutique indienne dans le monde, identifie les opportunités futures et met en évidence les principaux impératifs de croissance... - Lire cet article
Le Sénégal se prépare à accueillir, en septembre 2025, un forum international pour promouvoir l’industrie pharmaceutique africaine.
Ce sera une première au Sénégal. Notre pays organisera, en septembre prochain, un forum international dédié à la promotion de l’industrie pharmaceutique au Sénégal et en Afrique. Selon Alassane Mbengue, secrétaire général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, c’est le ministre de la Santé et de l’Action sociale qui a souhaité que le Sénégal accueille cette rencontre internationale pour aborder les questions cruciales de la souveraineté pharmaceutique au Sénégal et en Afrique.
« Cet événement, nous le voulons panafricain. Cela ne signifie pas que nous excluons d’autres acteurs internationaux. Chacun d’eux peut trouver sa place dans la préparation et l’organisation de ce forum », a-t-il déclaré lors de l’atelier préparatoire tenu, hier, à Dakar. Cette rencontre vise, d’après M. Mbengue, « à promouvoir le système pharmaceutique sénégalais et africain, à attirer des investissements et à favoriser une coopération entre les pays africains en matière pharmaceutique ». Elle réunira toutes les parties prenantes pour discuter de solutions innovantes, des politiques publiques, des partenariats et des stratégies pour renforcer l’industrie pharmaceutique en Afrique.
Pour garantir la réussite de cet événement de grande envergure, les acteurs tels que le ministère de la Santé, les partenaires techniques et financiers, ainsi que l’Association sénégalaise de l’industrie pharmaceutique, sont réunis pour définir le thème et les sous-thèmes de ce forum. Ils identifieront également l’ensemble des participants et envisageront des moyens pratiques pour mettre en place les commissions nécessaires au bon déroulement du volet scientifique de cette rencontre. Par ailleurs, M. Mbengue a souligné l’importance que le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, accorde au secteur pharmaceutique... - Lire cet article
Thiès, 7 fév (APS) – L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) a organisé, vendredi, à Thiès, un atelier de vulgarisation de la nouvelle loi pharmaceutique qui encadre la circulation des médicaments au Sénégal, à l’intention des acteurs du secteur, a constaté l’APS.
« L’atelier prend tout son sens, à travers les nouvelles lois qui encadrent les volontés de nos autorités et qui nous permettent de vulgariser les notions, les concepts, la compréhension, avec un point d’attention sur l’inspection pharmaceutique », a expliqué Dr. Alioune Ibnou Abitalib Diouf.
L’inspection pharmaceutique vérifie les entorses au règlement, les punit le cas échéant et définit les politiques de prévention.
Selon le docteur Diouf, les inspecteurs assermentés de l’ARP interviennent « sur tout le territoire national, afin de réprimer tout ce qui est trafic illicite dans le domaine pharmaceutique ».
Il précise qu’ils font ce travail en relation avec les forces de défense et de sécurité, ainsi qu’avec la justice sénégalaise, qui a commencé à s’imprégner des lois et règlements qui régissent le secteur de la pharmacie... - Lire cet article
L'Agence nationale pour l'administration et le contrôle des aliments et des médicaments (NAFDAC) a suggéré l'application de la peine de mort pour les personnes impliquées dans le trafic de faux médicaments.
Lors d'une apparition sur Channels Television vendredi, la directrice générale de l'agence, Mojisola Adeyeye, a soutenu que seules des conséquences sévères décourageraient les trafiquants de faux médicaments, en particulier lorsque leurs actions conduisent à la mort d'enfants : "Il n'est pas nécessaire de mettre un pistolet sur la tempe d'un enfant pour le tuer.
La patronne de la NAFDAC a également exhorté le pouvoir judiciaire et l'Assemblée nationale à collaborer pour faire aboutir cette proposition, ajoutant que l'agence était prête à collaborer avec les législateurs et les autres parties concernées.
"Il n'existe pas de mesures strictes pour empêcher les délinquants de récidiver. Nous ne pouvons pas faire grand-chose, mais si nos lois ne sont pas assez fortes ou si le système judiciaire n'est pas assez ferme, nous continuerons à faire face à ce défi.
Notre système judiciaire doit donc être assez fort. Nous travaillons avec l'Assemblée nationale pour rendre nos peines beaucoup plus sévères. Si vous tuez un enfant avec de mauvais médicaments, vous méritez de mourir".
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La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) joue un rôle central dans l’approvisionnement des hôpitaux nationaux en médicaments et dispositifs médicaux, a affirmé son directeur général, Sabri Djerroud, lors du 19e Salon international de la Pharmacie en Algérie (Siphal 2025), tenu au Palais des expositions à Alger.
Lors du 19e Salon international de la Pharmacie en Algérie (Siphal 2025), tenu au Palais des expositions à Alger, Djerroud a souligné que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est un « acteur incontournable » dans la chaîne d’approvisionnement en produits pharmaceutiques, grâce à son vaste réseau de distribution à travers le territoire national. Il a également annoncé l’ouverture prochaine de deux nouvelles annexes, à Sétif et à Adrar, renforçant ainsi sa capacité à répondre aux besoins des établissements de santé... - Lire cet article
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