La fabrication et la commercialisation des médicaments en Tunisie obéissent à des réglementations strictes. L’importation des médicaments est une activité monopolisée par l’Etat, par le biais de la Pharmacie Centrale qui garantit l’authenticité des médicaments en Tunisie.
Les faux médicaments sont un fléau qui prend de plus en plus d’ampleur dans les quatre coins du globe. Selon l’OMS, 10% des médicaments dans le monde sont falsifiés. Ce taux augmente pour atteindre 25% dans les pays en voie de développement. Le phénomène prend des proportions inquiétantes, lorsqu’il s’agit de la vente en ligne: toujours selon l’OMS, 50% des médicaments vendus sur Internet sont de faux médicaments... - Lire cet article
La crise de la PCT, la situation des caisses sociales et la dépréciation du dinar, ce sont les trois causes qui expliquent la sévère pénurie de médicaments qui prive les Tunisiens d’un droit constitutionnel, la santé !
Dans les officines, plusieurs médicaments et produits pharmaceutiques manquent, ce n’est plus un fait rare. Cela fait des mois que les Tunisiens sont sanctionnés par cette pénurie de médicaments qui menace leur droit à la santé et aux soins. La situation devient encore plus alarmante si on rappelle que ce manque frappe également des médicaments vitaux... - Lire cet article
Promouvoir davantage les investissements dans l’industrie pharmaceutique est une opportunité pour la Tunisie. Malgré la petite taille de son marché, notre pays est une destination propice pour les investisseurs pharmaceutiques qui cherchent à exporter vers les marchés africains et européens. Afin d’atteindre ses objectifs, la Tunisie doit promouvoir davantage le développement du secteur et coordonner les politiques publiques et les différentes initiatives menées.
L’industrie pharmaceutique est un secteur important et en pleine croissance pour de nombreuses économies dans le monde. En 2020, le marché pharmaceutique mondial a dépassé les 1.300 milliards USD de revenus globaux et il devrait atteindre les 1.600 milliards USD d’ici 2025, selon «Iqvia Institute» (2021)... - Lire cet article
La dévaluation du dinar, est l’un des principaux facteurs responsables de la pénurie des médicaments et de déséquilibre financier de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), outre entre autres, le déficit des caisses sociales (CNAM et CNSS) qui empêche les remboursements desquels dépend la PCT, selon l’Observatoire Tunisien de l’Économie.
Dans une note publiée mercredi, intitulée, « La pénurie de médicaments est une crise aggravée par la dévaluation du dinar et la dépendance du secteur pharmaceutique tunisien aux importations », l’ OTE a souligné que la dévaluation du dinar a fait augmenter le montant que la PCT doit payer pour acheter les mêmes médicaments à l’étranger alors qu’elle continue de les vendre aux mêmes prix qu’avant, pour garantir l’accessibilité financière aux médicaments... - Lire cet article
Le président du syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées Naoufel Amira, a assuré que la pénurie de médicaments en Tunisie portant sur près de 300 médicaments traitant des maladies chroniques, persiste encore.
Amira a appelé à cette occasion à l’impératif de trouver une solution radicale aux difficultés financières enregistrées au niveau de la pharmacie centrale afin de parvenir à limiter cette crise, rapporte la tap. - Lire cet article
L’Agence nationale des médicaments a été officiellement créée. Un décret est paru dans le Journal officiel de la République tunisienne en date du 14 juillet 2023.
Cette agence sera composée de trois directions : la direction des médicaments et de la pharmacologie, la direction de la pharmacovigilance ainsi que le laboratoire national de contrôle des médicaments.
L’objectif de cette agence est d’unifier l’action de tous les intervenants dans le secteur du médicament et faciliter le travail des investisseurs dans le domaine, notamment, à travers la réduction des délais administratifs... - Lire cet article
La pénurie des médicaments concerne environ 300 catégories, dont la plupart sont importés à travers la Pharmacie centrale.
“Tout retard dans le processus de réforme du secteur des médicaments risque de coûter cher à la Tunisie”, a déclaré le président du Syndicat des propriétaires des pharmacies privées, Naoufel Amira.
Le président du syndicat a souligné que la Pharmacie centrale connaît des difficultés financières, en raison du non-payement de ses dus par ses clients, notamment la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), d’où son incapacité à honorer ses engagements avec ses fournisseurs et les laboratoires pharmaceutiques à l’étranger... - Lire cet article
Interview avec Khaled Laouiti, Directeur Général de Pierre Fabre Afrique du Nord et Ancien Président de SEPHIRE.
Quelle est la part des activités de Pierre Fabre en Afrique par rapport à ses autres filiales ?
Pierre Fabre Médicament Production Tunisie «PFMPT» est présent en Tunisie depuis 2009. Nous nous sommes, par la suite, étendus sur le marché africain en 2013. La composante export représente aujourd’hui plus de 50% de notre production, ce qui fait de Pierre Fabre Tunisie, un des sites leaders en Tunisie en termes de ratio d’exportation. Nous rappelons que la moyenne nationale est aux alentours de 20%... - Lire cet article
La société jordanienne de fabrication de produits pharmaceutiques « Hikma » s’apprête à créer une nouvelle unité industrielle à Sidi Thabet (gouvernorat de l’Ariana) moyennant un investissement de 30 millions de dinars, selon un communiqué du ministère de l’Économie et de la Planification.
L’annonce de ce projet a été faite par le directeur général, Ahmed Najar, lors de sa rencontre mercredi, avec le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saied, au siège du ministère, d’après la même source... - Lire cet article
Face au manque flagrant de médicaments dans certaines pharmacies relevant des hôpitaux publics et aussi au sein de certaines officines du secteur privé, l’on craignait de vivre une pénurie générale où même ceux qui ont les moyens de se procurer des médicaments à des coûts très élevés seraient obligés de faire le tour de la ville sans réussir à trouver le médicament qu’ils sont censés utiliser quotidiennement.
Et ceux qui professaient que le manque de médicaments, en particulier ceux utilisés par les citoyens souffrant de maladies chroniques, est à assimiler à une bombe à retardement avaient peut-être raison dans la mesure où les événements n’ont fait malheureusement que confirmer leurs pronostics... - Lire cet article
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