Pour le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, le Forum de Paris sur la vaccination s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent en matière de riposte de pandémie telles que le manque d’équipement, de médicaments mais surtout de vaccins. Le Forum pour la souveraineté et l’innovation vaccinales initié par l’Alliance du vaccin (Gavi) et ses partenaires s’est ouvert hier, jeudi 20 juin, à Paris. Le président de la République qui y prend part a prononcé un discours qui porte le plaidoyer de l’Afrique. Selon le Président Faye, Gavi s’inscrit dans la voie pour corriger les points faibles du continent Africain en matière de riposte face aux pandémies, à l’instar du manque d’équipements, de médicaments mais surtout de vaccins. Pour lui : « bien que l’Afrique représente environ 20% de la population mondiale, son industrie des vaccins fournit à peine 0,25% de l’offre mondiale. Le continent est encore largement tributaire d’autres régions pour couvrir ses besoins ».
Et d’ajouter : « un des défis majeurs pour l’Afrique aujourd’hui, c’est de produire des vaccins, des médicaments et des diagnostics, mais également d’accéder aux plateformes de commercialisation pour participer pleinement à la lutte contre les menaces sanitaires futures. » Revenant sur la situation actuelle au Sénégal dans la marche vers l’autonomisation pharmaceutique, le Chef de l’Etat a fait part de la réalisation des infrastructures et de l’acquisition des équipements qui sont en cours de finalisation, non sans oublier le site du vaccinople de Diamniadio qui constitue une des entités du programme qui aura une capacité de production de 300 millions de doses de vaccins de routine, épidémiques ou pandémiques en utilisant trois (03) plateformes technologiques dont l’ARN messager. « Pour encadrer toutes ces initiatives, le Sénégal a déjà mis en place l’Agence nationale de Réglementation Pharmaceutique (ARP) qui s’est beaucoup employée pour atteindre les phases de maturation et d’homologation requises. » ... - Lire cet article
Dakar, 19 juin (APS) – Le Sénégal est passé au niveau de “maturité 3” après une évaluation de l’OMS, ce qui lui permettra de produire des médicaments et de les vendre partout à travers le monde, a-t-on appris du ministre de la Santé et de l’action sociale, Dr Ibrahima Sy.
“Le Sénégal qui était au niveau 1 et 2 de maturité a fait récemment l’objet d’une évaluation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour passer à ce qu’on appelle le niveau de maturité 3. Cela va permettre au pays de produire aujourd’hui des médicaments qui peuvent être commercialisés partout dans le monde”, a-t-il déclaré au cours d’un entretien avec l’APS... - Lire cet article
Dakar, 18 juin (APS) – Le Sénégal va s’appuyer sur ‘’son avance en matière de recherche’’ lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, afin de recueillir le maximum de fonds pouvant l’aider à relancer sa production de vaccins, a déclaré le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy.
“Je pense que le Sénégal va faire jouer cette avance-là, surtout dans les plaidoyers pour recueillir le maximum de fonds, pour enfin relancer sa production de vaccins “, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS... - Lire cet article
Genève, 31 mai (APS) – L”’action urgente et multisectorielle”, préconisée par l’Assemblée mondiale de la santé dans le but de “combattre la résistance aux antimicrobiens (RAM) en suivant l’approche +one health+” (une seule santé), représente ”un moment charnière” dans la lutte contre ce phénomène, indique la directrice générale de l’Agence de réglementation pharmaceutique du Sénégal, Dr Oumou Kalsoum Ndao.
Elle présentait la déclaration du Sénégal lors d’une session axée sur le thème ”Les résistances aux antimicrobiens : accélérer les ripostes nationales et mondiales’’. Cette session a permis de mettre l’accent sur l”’urgence” de ce combat et d’appeler à une lutte globale et coordonnée contre la résistance aux antimicrobiens... - Lire cet article
Les experts de l’Organisation mondiale de la santé étaient à Dakar durant trois jours pour évaluer le Sénégal dans sa quête de performance à atteindre la maturité 3 afin de lui permettre d’être un pays producteur de vaccin et de médicaments. Malgré sa bonne progression dans la réglementation, le pays a été recalé dans sa conquête à cause de la pharmacovigilance. Les acteurs ont trois semaines pour se conformer afin d’obtenir ce brevet. La délibération de l’Oms sera tenue le 21 mai prochain.
Le Sénégal est sur la bonne voie pour décrocher cette maturité de niveau 3 dans le cadre de la réglementation pharmaceutique. L’Organisation mondiale de la santé qui a envoyé ses experts pour une mission d’évaluation a félicité le pays sur les progrès réalisés. Selon les acteurs, en deux ans de mise en place de l’agence de réglementation pharmaceutique, le Sénégal a quitté le niveau de maturité 1 et est en passe d’atteindre le niveau 3. Très bientôt, le Sénégal pourra produire et commercialiser des vaccins. Selon Docteur Jean Marie Yadrawego, représentant résident de l’Oms au Sénégal, « nous venons de boucler un exercice extrêmement important. Ce que nous avons vu en termes de résultats, le Sénégal a excellé à tous les indicateurs à des scores importants. L’Oms a mis à la disposition du pays un lot d’experts venus de toutes les régions de l’Oms... - Lire cet article
Le Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre du plan de développement de l’industrie pharmaceutique locale multiplie les partenariats. C’est dans cette optique, qu’une équipe de l’Université de Liège est en mission dans notre pays. Elle a été reçue ce matin parle le Professeur Yérim Mbagnick Diop Coordonnateur de la Delivery Unit du Ministère de la Santé et de l’Action sociale avec l’ensemble de la Task Force (TF) Recherche, Développement ,Innovation et formation qui va accompagner la mission et identifier les priorités. L’Université de Liège a une grande expérience dans le développement des médicaments issus de plantes médicinales.
Elle travaille déjà avec des pays africains et entend étendre sa collaboration avec le Sénégal.Cette collaboration va s’appuyer sur la structuration et la mise en place de la pharmacopée sénégalaise en renforçant la recherche et le développement. Des axes majeurs qui s’inscrivent dans le processus de développement de nouveaux médicaments issus de plantes médicinales sénégalaises...
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Dakar, 24 avr (APS) – L’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP) peut compter désormais sur cinq nouveaux pharmaciens inspecteurs dans le cadre notamment de l’assainissement du marché de médicaments, a appris l’APS mercredi du directeur de l’inspection pharmaceutique, Madické Diagne.
"Cinq pharmaciens inspecteurs ont prêté serment ce jour devant le tribunal de grande instance de Dakar. Il faut que les populations sachent que la lutte contre le marché illicite du médicament va être renforcé", a déclaré le directeur de l’inspection pharmaceutique, Madické Diagne, mercredi, lors d’un point de presse au siège de l’ARP, à Dakar.
Il a rappelé que l’inspection pharmaceutique est l’une des neuf fonctions réglementaires mises en œuvre par l’ARP... - Lire cet article
La circulation des faux médicaments inquiète les acteurs de la santé. A Kolda, ils ont été capacités pour mieux contrer ce fléau par la surveillance, le contrôle et surtout la vigilance.
La Région médicale de Kolda, en partenariat avec l’Agence de sénégalaise de renforcement pharmaceutique, a capacité ses différents acteurs dans le cadre de la lutte contre la circulation et la vente illicite de médicaments. Un renforcement de qualité impulsé par l’Arp pour une surveillance accrue contre ce que les professionnels de la santé appellent des produits de qualité inférieure ou falsifiés. Il s’agit là des médicaments impropres à la consommation humaine. En effet, la situation géographique de la région de Kolda, qui partage ses frontières avec trois pays, constitue un terreau fertile à la vente de ces mauvais médicaments. Le marché hebdomadaire sous-régional de Diaobé hante le sommeil des professionnels de la santé. Suffisant pour que dans cette formation, l’accent soit mis sur le contrôle et la vigilance... - Lire cet article
Un atelier de sensibilisation sur les missions de l’agence Sénégalaise de règlementation pharmaceutique a regroupé a la direction régionale de la santé l’ensemble des acteurs et professionnels du médicament. L’objectif est de rendre disponibles et accessibles les médicaments de qualité à la population.
La prolifération de dépôts illégaux de pharmacie à Touba est préoccupante. Ces dépôts sont installés devant les hôpitaux au vu et au su de tout le monde. Plus de 300 dépôts ont été identifiés dans la cite religieuse par les professionnels du médicament contre 47 pharmacies légalement installées, près de 160 selon l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique. Pour Dr Adiouma Diouf, le secrétaire général du regroupement des pharmaciens de la région de Diourbel, il faut fermer ses dépôts : « c’est une activité illégale, illicite et très dangereuse parce que c’est la sante des populations qui est mise en jeu. Il y a la prolifération des maladies chroniques à Touba comme l’hypertension, le diabète et les insuffisances rénales... - Lire cet article
Dakar 17 jan (APS) – La Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale et Duopharm, une société de distribution de médicaments, ont signé mardi un partenariat en vue de monter une unité de fabrication de médicaments au Sénégal dans le but de réduire les importations à moins de 50 % à l’horizon 2035.
Ce partenariat permet de relever le défi de la production de médicaments au Sénégal car le pays dépend encore de l’importation de médicaments, a souligné le Directeur général d’IFC Afrique de l’Ouest, Olivier Buyoya, lors de la signature de convention avec Duopharma.
Le pays importe 90% de médicaments qu’il consomme. La récente pandémie à covid-19 nous a rappelé que la souveraineté pharmaceutique est nécessaire. L’objectif de l’IFC est que d’ici à l’horizon 2035 le pays importe moins de 50% des médicaments qu’il consomme, a t-il ajouté. - Lire cet article
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