Le projet de loi de finances pour l’année 2026 est axé, dans son premier pilier, sur la consécration du rôle social de l’État. Ceci passe par un ensemble de choix stratégiques dont les plus importants sont le renforcement du secteur de la santé, la création d’emplois, le soutien au pouvoir d’achat, la consolidation des systèmes de sécurité sociale et la garantie du droit au logement et au transport.
Le projet de loi, dont l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) a obtenu une copie, prévoit, parmi les mesures relatives au soutien du domaine de la santé : le soutien à l’Agence Nationale du Médicament et des Produits de Santé, l’extension de l’avantage accordé aux équipements médicaux importés par les hôpitaux et les cliniques pour inclure les structures de santé militaires, le financement de l’acquisition des médicaments spécifiques non inclus dans le régime de base de l’assurance maladie, ainsi que le soutien aux cliniques de la sécurité sociale et au Centre de fabrication d’appareils orthopédiques.
L’Agence Nationale du Médicament et des Produits de Santé bénéficie, selon l’article 16 du projet de loi de finances, de la suspension de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur ses acquisitions locales de réactifs, solutions, fournitures médicales, machines et équipements destinés au contrôle des médicaments. Cet avantage est accordé pour les acquisitions locales sur la base d’un certificat circonstanciel de suspension de la TVA délivré à cet effet par le service fiscal compétent.
Quant à la mesure visant à étendre l’avantage accordé aux équipements médicaux importés par les hôpitaux et les cliniques pour inclure les structures de santé militaires, l’article 17 du projet de loi de finances stipule que les équipements médicaux acquis directement ou par l’intermédiaire du Ministère de la Défense Nationale au profit des cliniques militaires et des centres de santé privés militaires, dans le cadre des réglementations en vigueur, bénéficient de la suspension de la TVA et de l’exonération des droits de douane dus à l’importation.
L’article 18 du projet de loi susmentionné prévoit le financement de l’acquisition des médicaments spécifiques non inclus dans le régime de base de l’assurance maladie, en ajoutant la phrase « et l’acquisition des médicaments spécifiques non inclus dans le régime de base de l’assurance maladie » au premier paragraphe de l’article 12 du décret-loi n° 21 de l’année 2021, daté du 28 décembre 2021, relatif à la loi de finances pour l’année 2022... - Lire cet article
[NAIROBI, SciDev.Net] Le lancement d’un nouveau médicament abordable pour la prévention du VIH/sida, perçue comme une avancée dans la lutte pour mettre fin à cette épidémie mondiale, doit s’accompagner d’efforts plus importants pour le rendre accessible, affirment des militants.
Le Lénacapavir, une injection biannuelle, sera disponible dans 120 pays à revenu faible et intermédiaire au prix de 40 dollars par an, dans le cadre de nouveaux accords de licence entre la société pharmaceutique américaine Gilead Sciences et des fabricants de médicaments génériques en Inde.
En partenariat avec la Fondation Gates et Unitaid , le médicament devrait être déployé à partir de 2027, sous réserve de l’approbation réglementaire.
Les bailleurs de fonds ont salué ces accords annoncés fin septembre 2025 comme une avancée majeure dans la lutte pour mettre fin à l’épidémie mondiale de VIH/SIDA, qui touche 40,8 millions de personnes.
Toutefois, les défenseurs de l’accès aux médicaments craignent que des pays à revenu intermédiaire, dans les régions où les taux de VIH augmentent, soient exclus de ces accords de licence et autres avec Gilead Sciences.
La Coalition internationale pour la préparation au traitement (ITPC), qui cherche à faire baisser le prix du traitement contre le VIH, la tuberculose et l’hépatite C à travers sa campagne « Make Medicines Affordable », a condamné l’exclusion de « dizaines de pays » des accords de licence du Lénacapavir, dans des régions comme l’Amérique latine, l’Afrique du Nord et l’Asie... - Lire cet article
Les exportations marocaines de l’industrie pharmaceutique ont connu un fort dynamisme, passant de 1,1 milliard de dirhams en 2020 à 1,5 milliard en 2024, soit une croissance annuelle moyenne de +8%, a-t-il précisé en marge du Forum économique et d’Affaires Turquie-Afrique.
Le Maroc a érigé le secteur pharmaceutique en levier stratégique de souveraineté sanitaire et de croissance économique, a affirmé, jeudi à Istanbul, le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira.
S’exprimant lors d’un panel sur «les industries pharmaceutiques et équipements médicaux» initié dans le cadre du Forum économique et d’Affaires Turquie-Afrique, Hejira a souligné que le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a engagé depuis deux décennies une politique industrielle ambitieuse, faisant du secteur pharmaceutique la deuxième activité chimique du pays.
Les exportations marocaines de l’industrie pharmaceutique ont connu un fort dynamisme, passant de 1,1 milliard de dirhams en 2020 à 1,5 milliard en 2024, soit une croissance annuelle moyenne de +8%, a-t-il précisé.
Sur le continent africain, a-t-il ajouté, le Maroc a renforcé sa part de marché à l’export, passant de 6% en 2011 à 11% en 2024, devenant le 4ᵉ plus grand exportateur africain de produits pharmaceutiques.
Il a relevé que le Royaume compte plus de 60 unités industrielles produisant selon les normes européennes et américaines, couvrant 70% des besoins nationaux, et exportant vers plus de 40 pays en Afrique, en Europe et dans la région MENA, pour un chiffre d’affaires supérieur à 13,7 milliards de dirhams.
Abordant la structuration de la filière, Hejira a souligné que le secteur s’articule autour de deux écosystèmes industriels portant sur la fabrication de médicaments et de dispositifs médicaux, dans un cadre réglementaire harmonisé avec les standards internationaux. «Cette organisation confère au Maroc une position compétitive dans la production de médicaments génériques, de vaccins et de matériel médical», a-t-il poursuivi... - Lire cet article
Un essai clinique montre une baisse de 26% des infections paludiques après des doses répétées de ce médicament antiparasitaire, mais davantage de preuves sont nécessaires avant d’envisager un changement de politique à l’échelle mondiale.
Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine1, l’Iivermectine, un médicament antiparasitaire, s’avère prometteur dans la lutte contre la transmission du paludisme.
L’étude a révélé que l’administration de doses répétées d’Iivermectine à l’ensemble de la population d’un village entraînait une réduction de 26% des infections paludiques par rapport à celles traitées à l’Albendazole, un autre médicament antiparasitaire, qui servait de contrôle. Elle a été coordonnée par l’Institut de santé mondiale de Barcelone (ISGlobal), en collaboration avec le Centre de recherche en santé de Manhiça et le Programme de recherche du Kenya Medical Research Institute-Wellcome Trust.
« Nous avons trouvé un nouveau moyen de lutter contre le paludisme », déclare Marta Maia, chercheuse spécialisée dans le paludisme au KEMRI-Wellcome Trust, qui a participé à l’étude. Les chercheurs ont administré de l’Ivermectine ou de l’Albendazole au début de la saison des pluies, une fois par mois pendant trois mois, à 15 271 participants dans le comté de Kwale au Kenya et à 13 661 participants dans la région de Mopeia au Mozambique. Les enfants âgés de 5 à 15 ans ont été testés pour le paludisme pendant six mois après le premier traitement. Tous les participants ont utilisé des moustiquaires. Comme l’essai mesurait les taux au fil du temps plutôt que le nombre total de cas parmi les participants, l’article ne précise pas combien de personnes en somme ont contracté le paludisme, mais seulement le taux de nouvelles infections par rapport au temps d’exposition au risque. Dans le groupe traité à l’Ivermectine, l’incidence du paludisme était de 2,20 infections par enfant-année à risque. Dans le groupe témoin (Albendazole), elle était de 2,66 infections par enfant-année à risque. C’est a dire, il y a eu une réduction de 26% des infections paludiques chez les participants ayant reçu de l’Ivermectine par rapport à ceux ayant reçu de l’Albendazole... - Lire cet article
À l’issue de sa journée thématique tenue le jeudi 9 octobre, et organisée sous le haut patronage du Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, l’Association des Distributeurs Pharmaceutiques Algériens (ADPHA) a dévoilé les principales recommandations formulées autour du thème : « La distribution pharmaceutique, un pilier du système national de santé ».
La rencontre qui a réuni l’ensemble des professionnels de la chaîne pharmaceutique autour d’un objectif commun : renforcer la professionnalisation, l’éthique et la gouvernance du secteur, tout en consolidant le partenariat public-privé pour une régulation plus efficace et équitable a été sanctionnée, par une série de recommandations conformément aux problématiques abordées par les professionnels.
La traçabilité, la régulation des pratiques commerciales, la digitalisation, ainsi que la formation continue des ressources humaines aux bonnes pratiques de distribution constituent pour l’ADPHA les axes essentiels à renforcer et à préserver “pour assurer une activité structurée éthique et durable”; souligne l’ADPHA tout en mettant l’accent sur la valorisation de la fonction et du rôle du pharmacien directeur technique à travers “la formation”, “la reconnaissance et une plus grande responsabilisation”... - Lire cet article
En prélude à la 8ᵉ édition du Forum Galien Afrique et au 5ᵉ Prix Galien Afrique, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a organisé un webinaire consacré au thème de cette édition : « Souveraineté sanitaire, un impératif pour l’Afrique ». La présidente de Galien Afrique, Pr Eva Marie Coll Seck, y a lancé un message fort : l’Afrique doit cesser de dépendre des autres pour espérer être souveraine sur le plan sanitaire.
Un forum pour penser la santé africaine autrement
Le Forum Galien Afrique se tiendra à Dakar du 28 au 31 octobre 2025, avec plus de 500 participants en présentiel et 1 500 en ligne.Selon la Pr Eva Marie Coll Seck, cette 8ᵉ édition revêt une importance particulière. “Ce forum, qui se déroule désormais sur quatre jours, doit permettre aux Africains de penser, réfléchir, agir et proposer des réformes concrètes sur les grandes thématiques de santé qui les concernent directement”, explique-t-elle.
Depuis sa création, le Forum Galien Afrique a abordé des sujets majeurs tels que les maladies non transmissibles (hypertension, diabète), les maladies épidémiques, la pandémie de Covid-19 ou encore la couverture sanitaire universelle. Cette année, le mot d’ordre est clair : la souveraineté sanitaire.
Des innovations et une dynamique inclusive
La présidente de Galien Afrique annonce plusieurs innovations : un forum des jeunes, un forum des femmes et un forum scientifique.“Nous aurons des femmes chercheuses, communautaires, politiques et leaders pour échanger sur la souveraineté sanitaire. Les jeunes aussi auront leur espace d’expression, car ils incarnent l’avenir de la santé africaine”, précise-t-elle. L’approche se veut participative et transversale, avec la volonté de croiser les regards entre chercheurs, décideurs politiques et acteurs communautaires... - Lire cet article
Le groupe pharmaceutique public Saidal a signé, ce lundi à Alger, un protocole d’« accord stratégique » avec Novo Nordisk Algérie pour développer la production et la distribution de traitements innovants en Algérie, notamment les insulines de dernière génération, indique un communiqué du groupe.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège de la direction générale de Saidal, en présence de la directrice générale du groupe, Nabila Benygzer, du directeur général de Novo Nordisk Algérie, Hamza Benharkat, ainsi que de cadres des deux entreprises, précise la même source.
L’accord concerne le développement conjoint de la production et de la distribution de molécules innovantes, incluant les insulines de dernière génération de Novo Nordisk.
Selon le communiqué, cet accord marque « une étape majeure » vers la mise en œuvre d’une production aseptique dite full process en Algérie, résultat d’un partenariat technologique entre les deux groupes.
Saidal a expliqué que ce « partenariat gagnant-gagnant », né d’une vision commune, repose sur le transfert de savoir-faire et de technologie. Novo Nordisk est présenté comme un « leader mondial dans l’innovation thérapeutique dans le domaine des maladies chroniques, notamment le diabète et l’obésité »... - Lire cet article
Les partenariats conclus et à venir dans l’industrie pharmaceutique, les réalisations et les ambitions du secteur ont été abordés, jeudi, par le président de la République, chef suprême des forces armées et ministre de la Défense en marge de sa visite au siège du MDN. On apprendra, ainsi, que l’Algérie va sur des partenariats avec la Slovénie pour la production de vaccins pour l’Afrique, dont le vaccin contre Ebola.
Parmi les secteurs abordés, le chef de l’Etat dira, à propos de l’industrie pharmaceutique : « Nous commençons à récupérer les capacités productives nationales », rappelant que, pour ce faire, il avait consacré tout un ministère à ce département dès son premier mandat.
Le président Tebboune ajoutera, dans son discours aux hauts gradés de l’armée : « Nous travaillons, aujourd’hui, sur les matières premières que nous produisons chez nous, et non plus sur la transformation seulement », soulignant que des partenariats sont conclus avec des pays comme l’Inde et d’autres Etats amis. « Nous produisons localement, aujourd’hui, plus de 74% de nos besoins en médicaments », indiquera le chef de l’Etat, prenant la précaution de préciser que « l’Algérie est le premier pays africain à produire des anticancéreux, le premier pays africain aussi à produire l’insuline pour les diabétiques, et nous allons, avec des partenaires européens, jordaniens, égyptiens et autres, vers la conclusion d’accords avec la Slovénie pour la production de vaccins pour l’Afrique, comme pour Ebola».
L’occasion pour le premier magistrat du pays de réaffirmer sa satisfaction par le niveau atteint en matière de production pharmaceutique, non sans manifester son amertume par rapport à ce qui est arrivée à Saidal, autrefois fleuron de l’industrie pharmaceutique nationale et régionale. « En 2003-2004, Saidal répondait déjà à 30% des besoins nationaux en matière de médicaments, avant de descendre à 3% en 2019 pour que tout le reste soit remplacé par les importations, au point où on ne produisait même pas l’Aspirine », regrettera-t-il... - Lire cet article
La rencontre de l’ADPHA, tenue le jeudi 9 octobre à Alger et destinée aux pharmaciens directeurs techniques des établissements pharmaceutiques de distribution, a mis en lumière l’une des activités clés de la chaîne de l’industrie pharmaceutique.
L’ADPHA, le CNOP, le SNAPO ainsi que le ministère de l’Industrie pharmaceutique ont unanimement exprimé, avec force et conviction, l’importance stratégique que représente ce secteur dans le système de santé et la nécessité de sa réforme.
Les interventions des différents orateurs ont été marquées par des messages clairs, centrés sur des notions essentielles telles que la régulation, l’éthique, le contrôle rigoureux, la disponibilité des médicaments et la souveraineté sanitaire.
Un marché exposé aux dérives et un besoin de régulation
Sans tomber dans la démagogie, des vérités ont été affirmées avec franchise : le marché pharmaceutique est aujourd’hui exposé à de nombreuses dérives, telles que la vente concomitante, la promotion de médicaments sur internet ou encore les “packs gratuits”... - Lire cet article
Le président de l’ADPHA appelle à la révision et à l’actualisation du cahier des charges régissant l’activité de distribution pharmaceutique, afin de l’adapter aux exigences actuelles du secteur.
S’exprimant en marge de la 4ᵉ Journée nationale des distributeurs pharmaceutiques, organisée par son association, jeudi dernier à Alger, le Dr Maamar Chamlal a également assuré que cette actualisation permettra de « mieux encadrer » l’activité et de « consolider » les bases d’un système de distribution « efficace », « transparent » et « conforme » aux réalités du terrain. Il a rappelé que l’Algérie compte plus de 600 distributeurs agréés, mais que la majorité demeure malheureusement inactive.
« Le nombre de distributeurs réellement en activité se situe entre 200 et 230 », a-t-il précisé, ajoutant que l’objectif de l’ADPHA est de contribuer à l’assainissement du marché, en collaboration avec la tutelle, à travers le non-renouvellement des agréments non exploités et la suspension de toute nouvelle délivrance sans besoin justifié. Il a également insisté sur le respect du cahier des charges en vigueur, qui impose à chaque société agréée d’assurer la distribution d’au moins les deux tiers de la nomenclature nationale, avec un stock de rotation d’au moins un mois. Dans ce cadre, il a plaidé pour une révision du document de référence, afin de le rendre conforme aux nouvelles réalités du marché pharmaceutique national et d’accompagner la dynamique actuelle du secteur.
Le président de l’ADPHA juge par ailleurs nécessaire d’élaborer une cartographie nationale de la distribution pharmaceutique, en vue de garantir une couverture « équilibrée » du territoire national. « Cette démarche, menée conjointement avec le ministère de l’Industrie pharmaceutique et l’ANPP (l’Agence nationale des produits pharmaceutiques), vise à assurer une répartition plus harmonieuse des distributeurs entre les régions et à éviter les déséquilibres en matière d’accès aux produits pharmaceutiques. C’est d’ailleurs ce que nous espérons concrétiser avec notre ministère de tutelle », a-t-il confié. De son côté, le représentant le ministère de l’Industrie pharmaceutique a indiqué que le secteur est actuellement engagé dans un processus de révision des cadres législatifs et réglementaires encadrant les différentes activités pharmaceutiques, notamment celles liées à l’importation, aux cahiers des charges, à la production et à la distribution. Rédha Belkacemi a souligné qu’il s’agit d’une opportunité de dialogue avec les partenaires sociaux autour des actualisations apportées à certains textes législatifs et réglementaires, en particulier ceux régissant la distribution des produits pharmaceutiques... - Lire cet article
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