Les membres fondateurs de l'Alliance pour le traité sur l'Agence africaine pour les médicaments : Amref Health Africa, le Bureau régional pour l'Afrique du Nord de l'Association des universités africaines, l'Alliance internationale des organisations de patients, la Fédération internationale des associations et industries pharmaceutiques, la Fédération internationale des étudiants en pharmacie, NCD Alliance Kenya, PATH, Speak up Africa et l'Université du Witwatersrand, souhaitent la bienvenue et félicitent chaleureusement le Dr Delese Mimi Darko pour sa nomination au poste de directrice générale de l'Agence africaine des médicaments (AMA).
Le Dr Darko apporte à ce poste essentiel une riche expérience, des qualités de leadership éprouvées et un engagement profond en faveur du renforcement des systèmes réglementaires à travers le continent. Sa carrière remarquable, en particulier son leadership transformateur au sein de l'Autorité ghanéenne des aliments et des médicaments, a été marquée par un dévouement sans faille à la santé publique, à l'excellence réglementaire et à l'innovation.
Sa nomination marque une étape importante dans l'histoire de l'AMA, et nous sommes convaincus que sous sa direction, l'Agence poursuivra sa mission d'harmonisation et de renforcement de la réglementation des médicaments et des produits de santé en Afrique. Cela permettra non seulement d'améliorer l'accès à des produits médicaux sûrs, efficaces et de haute qualité, mais aussi de soutenir les objectifs plus larges de sécurité sanitaire et de développement durable à travers le continent.
Nous nous réjouissons de collaborer étroitement avec l'AMA, sous la direction de la directrice générale Darko, afin de mettre en place un environnement réglementaire solide et résilient qui réponde aux besoins sanitaires des populations africaines.
- Lire cet articleLe système de tarification des médicaments au Maroc s’apprête à faire l’objet d’une révision en profondeur. Interrogés par Le360, Ali Lotfi, président du Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie, ainsi que Tayeb Hamdi, médecin et expert en politiques de santé, proposent plusieurs pistes pour remédier à la cherté persistante des médicaments dans le Royaume. Éléments de réponse.
Une réforme en profondeur du système de tarification des médicaments est en préparation. C’est ce qu’a récemment annoncé le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, devant la Chambre des représentants. Élaboré en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, ce projet ambitieux vise à instaurer une tarification plus juste, équitable et transparente.
Cette déclaration ravive l’espoir d’une prise en charge enfin sérieuse — et surtout décisive — de la question structurelle de la cherté des médicaments au Maroc. Mais elle soulève également de nombreuses interrogations: jusqu’où ira cette réforme? Et surtout, sera-t-elle à la hauteur des attentes, tant des professionnels de santé que des citoyens?
«Il faut en finir avec la politique de raccommodage qui consiste à opérer des petites baisses insignifiantes des prix de certains médicaments dont la plupart sont, d’ailleurs, très peu consommés ou sont des génériques utilisés par les hôpitaux», lance d’emblée Ali Lotfi, président du Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et du droit à la vie, interrogé par Le360... - Lire cet article
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a approuvé une nouvelle baisse des prix de vente de plusieurs médicaments commercialisés dans les pharmacies. La liste comprend des traitements essentiels, en particulier ceux destinés à des maladies chroniques ou graves comme la maladie d’Alzheimer, les troubles endocriniens, ou encore les examens IRM nécessitant un produit de contraste.
Une nouvelle liste de médicaments princeps, génériques et biosimilaires commercialisés au Maroc, dont les prix ont été revus à la baisse, a été publiée au Bulletin officiel du 29 mai 2025. Cette liste a été révisée par le ministère de la Santé et de la protection sociale, suite à la demande des industriels pharmaceutiques.
Parmi les médicaments concernés, ALMANTIN, prescrit dans le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer, voit ses prix légèrement réajustés. La boîte de 28 comprimés de 20 mg passe de 220 à 212 dirhams, tandis que celle de 56 comprimés est réduite d’un dirham, passant de 366 à 365 dirhams.
Dans le domaine des maladies cardiovasculaires, le médicament CONECTOR 10 mg, à base de rosuvastatine (une statine utilisée pour réduire le cholestérol), enregistre également une baisse. La boîte de 56 comprimés passe de 247 à 234 dirhams, et celle de 112 comprimés diminue de 448 à 426 dirhams... - Lire cet article
Le 4 juin 2025, l'Agence africaine des médicaments (AMA) a annoncé la nomination du Dr Delese Mimi Darko, directeur général de l'Autorité ghanéenne des aliments et des médicaments, au poste de directeur général.
Il s'agit d'une étape décisive dans la mise en place de l'AMA. En renforçant les systèmes réglementaires, l'AMA améliorera la qualité, la sécurité et l'efficacité des médicaments disponibles pour les patients, tout en créant un environnement plus propice à l'innovation, à la recherche et au développement pharmaceutiques en Afrique. Ces progrès sont le fruit d'années de travail acharné dans le cadre d'initiatives telles que l'Harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique (AMRH) et l'AUDA-NEPAD.
David Reddy, directeur général de l'IFPMA, a déclaré :
« La nomination de Mme Darko au poste de directrice générale de l'AMA représente une étape importante pour l'organisation. Sa grande expérience scientifique et réglementaire sera précieuse pour façonner l'avenir de la réglementation des médicaments en Afrique.
« En soutenant les autorités réglementaires nationales à travers le continent, l'AMA a un réel potentiel pour faciliter l'accès à des médicaments de qualité, contribuer à la lutte contre les médicaments non conformes et falsifiés, et soutenir l'innovation médicale. Je me réjouis de travailler avec Mme Darko dans ses nouvelles fonctions et de réaliser ces ambitions communes. »
Bunmi Femi-Oyekan, coprésident du Réseau réglementaire africain de l'IFPMA, a déclaré :
« Félicitations à Mme Darko pour sa nomination au poste de première directrice générale de l'AMA. Sous sa direction, l'AMA pourra réaliser des progrès importants dans sa mission visant à renforcer les initiatives d'harmonisation de la réglementation des médicaments et à promouvoir la coopération et la confiance dans les décisions réglementaires. »
Zainab Aziz, coprésidente du Réseau réglementaire africain de l'IFPMA, a ajouté :
« La nomination du Dr Darko à la tête de l'AMA est une étape cruciale vers la mise en place d'une agence pleinement opérationnelle, susceptible de transformer l'accès à des médicaments de qualité garantie dans toute l'Afrique et de favoriser un environnement réglementaire plus prévisible et plus efficace pour l'innovation. Nous encourageons tous les États membres de l'Union africaine qui ne l'ont pas encore fait à ratifier le traité de l'AMA afin de mettre en place un cadre réglementaire plus solide et plus intégré en matière de santé pour le continent. »
- Lire cet articleLors de la 2e session ordinaire de la Conférence des Etats parties au traité de l’Agence africaine des médicaments (AMA) qui se tient du 2 au 4 juin à Kigali, au Rwanda, le Tchad est élu à la tête du nouveau bureau pour un mandat de deux ans, informe la page Facebook du ministère de la Santé publique.
L’élection d’un nouveau bureau était l’un des points à l’ordre du jour. Les participants vont également examiner l’état d’avancement de la mise en place et de l’opérationnalisation de l’AMA et l’aperçu des sessions précédentes du Conseil d’administration de l’Agence.
Cette session réunit les ministres de la Santé ou les représentants des États qui ont ratifié le traité portant création de l’Agence africaine des médicaments (AMA).
Le Tchad y est représenté par la secrétaire d’Etat à la Santé publique et à la Prévention, Dr Mbaidedji Dekandji Francine, et la directrice adjointe de la pharmacie et du médicament, Dr Haoua Haroun Saker.
Ces travaux sont organisés par le département de la santé et des affaires humanitaires de la Commission de l’Union africaine. - Lire cet article
Le Ghana a remporté l'appel d'offres pour diriger l'Afrique dans la création de l'Agence africaine des médicaments.
La directrice générale de l'Agence de sécurité sanitaire des aliments et des médicaments (FDA), le Dr Delese Mimi Darko, a été nommée à la tête de l'Agence africaine des médicaments.
C'est une excellente nouvelle pour le pays, puisque le Ghana a devancé le Maroc parmi les 100 autres autorités alimentaires membres qui souhaitaient mener cette initiative.
Cela s'est produit lors de la deuxième session de la Conférence des États parties au Traité portant création de l'Agence africaine des médicaments (AMA), qui s'est tenue à Kigali, au Rwanda, du 2 au 4 juin 2025.
Il faut reconnaître que ce processus a été initié sous le régime de l'ancien président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo et remarquablement poursuivi par l'actuel président, John Dramani Mahama, qui a maintenu le Dr Delese Mimi Darko à la tête de la FDA...
- Lire cet article
L'Afrique doit augmenter sa production de vaccins pour combattre les maladies, a estimé mercredi le président angolais lors de discussions d'urgence portant sur une épidémie de choléra qui a fait plus de 700 morts cette année en Angola seule.
Le président angolais Joao Lourenço, également président de l'Union africaine, s'est exprimé lors d'une vidéoconférence avec d'autres dirigeants africains portant sur l'épidémie de choléra, qui touche plusieurs pays, ont indiqué ses services.
"Pour permettre une réponse solide et durable à cette crise et aux crises futures, il est essentiel de placer la production de médicaments et de vaccins sur notre continent", a déclaré M. Lourenço, selon un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
"La dépendance totale aux importations extérieures limite notre capacité de réaction et compromet notre souveraineté sanitaire", a-t-il ajouté durant la réunion, à laquelle assistait le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Plus de 90% des vaccins, médicaments, tests médicaux et autres fournitures sanitaires essentielles utilisés sur le continent sont importés, selon un rapport du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CACPM) publié en avril.
De nombreux pays africains sont confrontés à des épidémies de choléra, une sévère infection intestinale. Le Soudan, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et l'Angola figurent parmi les plus touchés.
A la date du 2 juin, l'Angola avait enregistré plus de 24.530 cas cette année, dont 718 morts, selon la présidence angolaise... - Lire cet article
Yemboini Bonaventure Ouoba est le nouveau directeur général de l’unité pharmaceutique PROPHARM. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l’intérim. La cérémonie de passation de service a eu lieu dans la matinée de ce mardi 3 juin 2025 au siège de la société située à Komsilga, à la périphérie sud-ouest de Ouagadougou. Elle a été présidée par le PCA de la société Alain Siri, en présence du directeur général de la Caisse de dépôts et d’investissements du Burkina Faso, le Pr Balibié Serge Bayala, nouvel actionnaire majoritaire de cette firme pharmaceutique.
Le nouveau directeur général de la société PROPHARMA, Yemboini Bonaventure Ouoba, aura la lourde tâche de relancer et restructurer les activités de la plus grande unité de production de médicaments du Burkina Faso. Il succède à Touwend-Taoré Yaogo qui assurait l’intérim. Avant de céder son fauteuil, le directeur général sortant a invité son successeur à œuvrer pour la production et la commercialisation des molécules produites par la firme et à la réduction des coûts de la chaîne de valeur.
« Il y a les défis d’ordre réglementaire, d’ordre financier et d’ordre organisationnel à relever. En termes de perspectives, il faut noter que PROPHARM totalise 11 molécules développées. À l’immédiat, c’est de travailler à produire ces molécules et à les commercialiser. C’est aussi de grouiller et travailler davantage à élargir le portefeuille de produits. Et l’autre élément, c’est de travailler à la réduction des coûts de la chaîne de valeur », a souligné Touwend-Taoré Yaogo... - Lire cet article
La réunion de plaidoyer de haut niveau, tenue à Yaoundé, le 30 mai 2025, a permis de réaffirmer l’engagement politique d’une génération d’enfants et d’adolescents sans sida au Cameroun.
Les dernières données issues de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2018 renseignent que la prévalence du VIH chez les adultes de 15 à 64 ans a connu une baisse significative, passant de 7,4 % en 2004 à 2,7 % en 2018. Toutefois, les enfants restent particulièrement vulnérables, notamment en ce qui concerne le dépistage précoce, la mise sous traitement et la suppression virale.
À la date du 31 décembre 2024, 61 % des enfants estimés vivant avec le VIH ont été identifiés ; 89 % de la cible identifiée avait été mise sous traitement antirétroviral ; 98 % de ceux bénéficiant du traitement ont bénéficié d’un test de charge virale et 85 % avaient atteint une suppression virale. Ces résultats traduisent les efforts déjà consentis, mais soulignent également la nécessité d’intensifier les interventions ciblées, intégrées et équitables.
Face à l’urgence de protéger les plus jeunes du VIH, la réunion de plaidoyer de haut niveau de ce 30 mai 2025 avait pour objectif : éliminer le sida pédiatrique au Cameroun d’ici 2030. Aussi, il s'est agi à travers cette rencontre de réaffirmer l’engagement politique, de renforcer la collaboration intersectorielle en vue de faire progresser l’ambition partagée d’une génération d’enfants et d’adolescents sans sida au Cameroun.
Présidée par l’Inspecteur général des services médicaux et paramédicaux Dr BITANG A MAFOCK Louis Joss, représentant personnel du Ministre de la Santé publique, il a souligné dans son allocution, l’importance de la mobilisation de tous les acteurs pour répondre aux enjeux persistants du VIH chez les enfants et les adolescents. A leur tour, la DLMEP ici représenté par Dr EMAH Basile a rappelé que l’élimination du sida pédiatrique constitue _« un impératif moral et un droit fondamental »._ Les enfants vivant avec le VIH, souvent exposés à la stigmatisation et à l’exclusion sociale, doivent être placés au cœur de toutes les politiques de santé publique.
Prenant la parole au nom de GSK/ViiV Healthcare, l’un des partenaires a mis en lumière les engagements du groupe : développement de formulations pédiatriques adaptées, octroi de licences volontaires pour favoriser la production locale de médicaments dans 123 pays à revenu faible ou intermédiaire, et soutien à des initiatives communautaires dans le cadre du programme Positive Action... - Lire cet article
Une convention de partenariat tripartite a été signée, lundi 2 juin, à Alger, entre le groupe Saidal, Madar Holding et le groupe de recherche scientifique en virologie AGERP pour la création d’un centre de recherche en microbiologie et développement de vaccins et d’une usine de production de vaccins à usage humain et vétérinaire.
La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du ministère de l’Industrie pharmaceutique, en présence du ministre du secteur, Ouacim Kouidri, de la Présidente-directrice générale par intérim du groupe Saidal, Soraya Sebbah, du Président-directeur général de Madar Holding, Charaf-Eddine Amara, du président du groupe AGERP, Houssam Kerib, ainsi que du président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté nationale à l’étranger à l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Khouane.
En vertu de cette convention, Madar Holding financera le projet, tandis que Saidal se chargera de l’accompagnement technique des chercheurs, dans le but de produire des vaccins destinés à répondre aux besoins du marché national, de réduire la facture d’importation, voire d’exporter l’excédent vers les marchés extérieurs, notamment africains, selon les explications fournies à cette occasion... - Lire cet article
La responsabilité du Leem ne saurait être engagée au titre d'un site tiers auquel l'Utilisateur aurait accès via un lien hypertexte présent sur le Site. Le Leem ne dispose d'aucun moyen de contrôle du contenu de ces sites tiers. En tout état de cause, le Leem n'est pas responsable de l'indisponibilité des sites tiers, de leur contenu, publicité ou autres éléments disponibles sur ces sites tiers. Plus d'informations
Ce site utilise des Cookies collectant des données pour optimiser votre navigation. Plus d'informations.
Les Entreprises du médicament (LEEM) ont pour missions de représenter et défendre l'industrie du médicament, conduire la politique conventionnelle avec l'Etat, négocier avec les partenaires sociaux, promouvoir et défendre l'éthique.
LEEM, Direction des Affaires publiques
58 bd Gouvion Saint Cyr
75858 Paris CEDEX 17