Les médicaments, le sutezolide et le delpazolide, ont démontré une forte activité antimicrobienne et un profil de sécurité particulièrement meilleur par rapport au linézolide, avec un potentiel pour remplacer cette pierre angulaire actuelle dans le traitement de la tuberculose résistante au médicament. Les résultats ont été publiés le 7 juillet dans deux articles évalués par des pairs dans Les maladies infectieuses de LancetL'une des principales revues du monde dans le domaine de la médecine des maladies infectieuses. Les partenaires de recherche en Europe comprenaient le Radboud University Medical Center des Pays-Bas et du Centre allemand de recherche sur les infections (DZIF), Munich, le Fraunhofer Institute for Translational Medicine and Pharmacology ITMP, le Center for International Health à l'hôpital universitaire LMU et Helmholtz Munich.
Le défi avec Linezolid
En 2022, l'Organisation mondiale de la santé a introduit Lineozid dans le cadre du régime BPALM, comprenant également la bédaquiline, le Pretomanid et la moxifloxacine, comme le traitement de 6 mois recommandait la norme pour les patients atteints de TB multirésistants de la durée de la norme précédente 18 mois. Cependant, le linézolide est problématique pour les patients car il montre une toxicité significative. Cette exposition prolongée au linézolide, beaucoup plus longue que l'utilisation initialement prévue pour les infections cutanées bactériennes, conduit fréquemment à des événements indésirables graves comme l'anémie ou la neuropathie optique, qui sont pénibles pour les patients, peuvent ne pas résoudre pleinement et peuvent nécessiter l'arrêt de la thérapie, ce qui limite le succès du traitement... - Lire cet article
Le laboratoire NIPPOMED, une joint-venture, créée par G-CUBE et UNIMED, à l’occasion de la Ticad 8 qui s’est déroulée en août 2022 en Tunisie, va démarrer très bientôt la fabrication, à Sousse, de test-kits de grossesse et des maladies infectieuses, indique, mercredi, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur FIPA.
Pour faire le point sur l’état d’avancement de ce projet réalisé dans le cadre d’un partenariat Tunisie-Japon-Afrique et aussi des investissements japonais prévus dans le cadre de la TICAD8, l’Ambassadeur du Japon à Tunis, Takeshi OSUGA, s’est entretenu, mardi 8 juillet 2025, au siège de la FIPA, avec le Directeur Général, Jalel TEBIB et des responsables de l’Agence.
Le diplomate japonais a été accompagné, lors de cette visite, du Président de l’Association de l’Économie et du Développement Africains (AFRECO) , YANO Tetsuro et du PDG de la société japonaise G-CUBE, NISHIMURA Kenji.
Le Laboratoire tuniso-japonais Nippomed constitue une première du genre en Tunisie, avec une ambition à l’international. Il s’agit du fruit d’un accord bilatéral signé le 14 juin 2022, entre «Unimed», choisi comme unique laboratoire pharmaceutique africain pour la fabrication de tests de diagnostic rapides du Covid-19 et d’autres maladies, et la société japonaise «G Cube». «Nippomed», qui fabrique des kits de diagnostic médicaux de haute qualité... - Lire cet article
Il s’agit d’un tournant dans la lutte contre le sida et la garantie que les innovations vitales atteignent les personnes qui en ont le plus besoin, où qu’elles vivent.
GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) a annoncé aujourd’hui qu’il avait signé un contrat de mise à disposition avec Gilead Sciences pour procurer aux pays à revenu faible ou intermédiaire un médicament injectable à longue durée d’action pour la prévention du VIH, le lénacapavir. C’est la première fois qu’un produit de prévention du VIH sera introduit simultanément dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les pays à revenu élevé – une étape importante pour l’équité en matière de santé dans le monde.
Le contrat fait suite à l’approbation du lénacapavir, accordée en juin dernier par la Food and Drug Administration des États-Unis, pour la prévention du VIH, et représente l’une des avancées les plus significatives en la matière depuis des décennies. Le lénacapavir est le premier médicament à longue durée d’action pour la prophylaxie préexposition (PrEP) ne nécessitant que deux injections par an. Il s’ajoute aux options de prévention du VIH et apporte une solution efficace aux personnes qui sont stigmatisées, qui ont du mal à suivre leur traitement en continu avec les outils de PrEP existants ou qui sont confrontées à d’autres obstacles dans leur vie quotidienne.
« Cette avancée scientifique change complètement la donne », a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. « Pour la première fois, nous disposons d’un outil qui peut fondamentalement infléchir la trajectoire de l’épidémie de VIH, à condition que nous puissions le proposer aux personnes qui en ont le plus besoin. Notre ambition est d’atteindre 2 millions de personnes avec la PrEP à longue durée d’action. Mais nous ne pourrons y parvenir que si le monde entier passe à l’action avec les ressources nécessaires. C’est un moment charnière, non seulement pour la lutte contre le sida, mais aussi pour le principe fondamental selon lequel les innovations vitales doivent atteindre toutes les personnes qui en ont le plus besoin, peu importe où elles vivent »...
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Une équipe de chercheurs de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), dirigée par le Dr Idrissa Dieng au sein du Pôle de Virologie, vient de franchir une étape décisive dans la lutte contre le virus chikungunya. Dans deux études publiées dans le Journal of Clinical Microbiology, l’équipe met en lumière les limites d’un test de diagnostic pourtant largement utilisé à l’échelle mondiale, en particulier face aux souches du génotype ouest-africain.
Selon les résultats de la première étude (doi:10.1128/jcm.00405-24), ce test international échoue à détecter correctement les souches circulant au Sénégal en 2023, y compris à des niveaux significatifs de charge virale. Ce déficit pourrait conduire à de nombreux cas de faux négatifs dans les pays touchés, entravant ainsi les efforts de contrôle de la maladie.
Pour y remédier, les chercheurs de l’IPD ont développé un nouveau test moléculaire, baptisé CHIKV AltoDesign, spécifiquement optimisé pour les souches ouest-africaines. Selon la seconde publication (doi:10.1128/jcm.00490-25), ce test affiche une sensibilité cent fois supérieure à la précédente méthode, capable de détecter le virus à partir de 321 PFU, contre 32 100 auparavant. Il offre également une détection multiplexe des virus Dengue et Zika, particulièrement utile dans les zones de co-circulation.
« Cette avancée, portée par notre équipe, illustre pleinement la mission de l’Institut Pasteur de Dakar : développer des solutions innovantes, conçues en Afrique, pour répondre aux besoins des populations africaines », déclare Dr Ibrahima Socé Fall, Administrateur général de l’IPD... - Lire cet article
Lors de l’inauguration du vaccinopôle de l’Institut Pasteur à Diamniadio en décembre dernier, le président Diomaye Faye rappelait que l’Afrique dépendait toujours largement des importations pour ses besoins médicaux essentiels. Avec seulement 1 % des vaccins, 5 % des tests de diagnostic et 30 % des médicaments produits localement, le continent reste exposé à de nombreuses ruptures d’approvisionnement. C’est à la lumière de ce constat que le Sénégal a décidé d’entrer dans une nouvelle ère industrielle, celle de la production pharmaceutique nationale. Le projet ne se limite plus aux déclarations : il repose désormais sur une feuille de route bien définie et un partenariat solide avec un acteur-clé du continent, l’Égypte.
Sous l’impulsion du Dr Seydou Diallo, directeur général de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (SEN-PNA), cette ambition se structure autour d’échéances précises. Loin d’être un simple effet d’annonce, l’agenda pharmaceutique sénégalais se veut progressif, réaliste et orienté vers des résultats tangibles à l’horizon 2032. L’objectif est clair : passer d’un rôle de consommateur à celui de producteur... - Lire cet article
La secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (Cnopt), Thouraya Ennaifer, a affirmé mercredi 9 juillet 2025 que les prix des médicaments en Tunisie sont inférieurs à ceux pratiqués dans de nombreux pays, grâce au soutien de l’État et à la régulation assurée par la Pharmacie centrale.
S’exprimant lors du premier forum national de la pharmacie organisé à Sfax sous le thème “La gouvernance dans le secteur pharmaceutique”, Ennaifer a indiqué que le système actuel d’importation, exclusivement confié à la Pharmacie centrale, permet de garantir à la fois la qualité des produits, la stabilité des prix et leur accessibilité pour les citoyens.
Concernant les perturbations constatées dans l’approvisionnement de certains médicaments, notamment ceux liés aux pathologies neurologiques et au cancer, elle a expliqué que cette situation résulte principalement de difficultés mondiales d’approvisionnement et de contraintes financières affectant les laboratoires tunisiens.
La responsable a toutefois souligné que la crise du manque de médicaments s’est atténuée par rapport aux années précédentes. Une stratégie conjointe entre les autorités de tutelle et les industriels locaux a été mise en place pour résoudre les problèmes de production et encourager l’industrie pharmaceutique nationale... - Lire cet article
L'autorisation par Swissmedic de Coartem® (artéméther-luméfantrine) Baby marque une étape décisive dans la lutte mondiale contre le paludisme. Il s'agit en effet du premier traitement spécifiquement approuvé pour les jeunes nourrissons de moins de 5 kg, un groupe vulnérable jusqu'ici mal desservi par les interventions contre le paludisme. Ce développement est d'autant plus important que le paludisme reste l'une des principales causes de mortalité infantile dans les pays africains, les nouveau-nés et les petits nourrissons étant exposés à un risque accru en raison de l'immaturité de leur système immunitaire et des options thérapeutiques limitées dont ils disposent.
Every year, 30 million babies are born in malaria-endemic regions, yet infants under six months have long been excluded from clinical trials, leaving them with no approved, evidence-based treatments. As a result, healthcare workers have often had to rely on untested and potentially unsafe dosing adjustments of medicines meant for older children. “The available malaria treatments have only been properly tested in children aged at least six months,” explains Professor Umberto D’Alessandro of the London School of Hygiene and Tropical Medicine. “But neonates have immature liver function and metabolize medicines differently, meaning older-child doses may not be safe or effective.”
Coartem® Baby directly addresses this gap. It was developed with support from the PAMAfrica consortium which as co-funded by EDCTP2 and the Swedish International Development Cooperation Agency. The new formulation has been clinically proven to treat malaria safely and effectively in newborns. It’s dissolvable in liquids like breast milk, has a sweet cherry flavor, and is easy to administer, crucial for babies who can’t swallow tablets.
The formulation’s approval is based on robust data from the CALINA study, conducted across eight African nations that includes Ghana, Côte d'Ivoire, Malawi, Kenya and others. The collaborative effort was led by Novartis and the Medicines for Malaria Venture (MMV) and it highlights the power of public-private partnerships in addressing critical public health challenges like malaria. Coartem® Baby’s infant-friendly formulation is a practical tool designed to be accessible, safe, and effective for the youngest patients in malaria-endemic countries... - Lire cet article
Pharmacien spécialiste en hydrobromatologie et développeur, auditeur à l’agence nationale des produits pharmaceutiques ANPP, Dr Nazim Khoudour nous livre dans cet entretien les résultats de son enquête sur une problématique de santé publique qui mérite beaucoup d’attention. La carence en vitamine D surexprimée dans notre population et l’importance de la supplémentation.
La prescription et la consommation de la vitamine D dans notre pays affichent une forte progression ces dernières années, selon votre enquête. Quelles sont les proportions réelles de cette consommation ?
En apparence, on pourrait croire à une progression linéaire, mais les données que j’ai étudiées montrent plutôt une consommation globalement élevée, avec une moyenne d’environ 12 millions d’unités vendues chaque année entre 2019 et 2024. Cela représente plus de 72 millions d’unités sur six ans, uniquement dans le circuit officinal, c’est-à-dire les ventes en pharmacie du cholécalciférol en tant que médicament.
Et encore, ces chiffres ne prennent pas en compte les ventes de vitamine D sous forme de complément alimentaire, qui échappent à notre suivi. La consommation réelle est donc probablement bien supérieure.
Ce niveau de consommation n’est pas en soi préoccupant — au contraire, il témoigne d’une meilleure détection de l’hypovitaminose D par les médecins et d’une prise en charge accrue. C’est un signal encourageant qui montre que le corps médical est sensibilisé à cette carence.
Mais la supplémentation médicamenteuse reste une réponse individuelle : elle ne concerne que les patients diagnostiqués et traités. Une large partie de la population reste donc à l’écart. C’est pourquoi il est essentiel de penser à des stratégies de santé publique plus globales, qui agissent en amont et touchent l’ensemble de la population... - Lire cet article
Actuellement, l’Algérie atteint un taux de 80% de production locale de médicaments, avec même une saturation dans certaines catégories.
Dans ce cadre, un travail sera mené pour organiser le marché et orienter certains opérateurs vers la production de médicaments encore importés», c’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim kouidri, lors d’une visite d’inspection effectuée dans plusieurs sites de production spécialisés dans l’industrie pharmaceutique et ce en compagnie du wali d’Alger, Mohamed- Abdennour Rabhi.
Ainsi, M. Kouidri a débuté sa tournée par une visite de l’usine Merinal qui œuvre, depuis plus de 23 ans, au développement de la production locale de médicaments essentiels et innovants, en s’appuyant sur les compétences nationales issues des universités et des centres de formation professionnelle algériens. Sur-place, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a non seulement inspecté les différents ateliers de production, mais a également pris connaissance des méthodes ainsi que les mécanismes de travail dans ladite entreprise.
De plus, M. Kouidri a pris part à un exposé détaillé sur cette entreprise qui a développé une large gamme de médicaments génériques et conclu des partenariats stratégiques avec des laboratoires de renom pour le transfert de technologies avancées. A noter que désormais, l’usine dispose de deux unités de production, dont le plus grand complexe pharmaceutique d’Algérie, ainsi qu’un centre de distribution national. En prime, elle exporte ses produits vers 12 pays. La seconde halte de la tournée a été effectuée au niveau du centre de recherche et de développement et d’innovation pharmaceutique du groupe Saidal.
Encore une fois, M. Kouidri a assisté à une présentation détaillée sur les activités du centre... - Lire cet article
Porté par une ambitieuse stratégie industrielle et un partenariat public-privé inédit, le projet MARBIO, nouveau nom de Sensyo Pharmatech, amorce une montée en puissance décisive. À Benslimane, le futur site de production de vaccins vise à faire du Royaume un acteur continental de référence en biotechnologies.
Après une phase de retard technique au démarrage, le projet MARBIO — ex-Sensyo Pharmatech — franchit une étape symbolique avec la signature d’un accord de fourniture de 5,5 millions de doses de vaccins au profit du ministère de la Santé. Ce premier contrat, à forte portée politique et sanitaire, confirme l’opérationnalisation progressive d’un chantier industriel stratégique lancé sous l’impulsion directe de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Basée à Benslimane, l’usine MARBIO se positionne comme le futur fleuron de la bioproduction pharmaceutique au Maroc. Le complexe intègre trois lignes de production à haut rendement, un centre de formation ainsi qu’une académie biologique, avec un objectif affiché de 900 millions de doses par an à pleine capacité. Une ambition qui place déjà le site dans la catégorie des plus grandes plateformes de fabrication vaccinale en Afrique.
Ce changement d’échelle est également financier. Le capital social de l’entreprise, initialement établi à 10 millions de dirhams, a été porté à 1,4 milliard de dirhams, illustrant la volonté des actionnaires, publics comme privés, de créer un champ biopharmaceutique souverain, à même de répondre aux défis sanitaires du continent, de manière autonome et durable... - Lire cet article
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