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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Interdiction des produits cosmétiques contenant du TPO - 02/09/2025 - Libération - Maroc

L'Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) a annoncé l’interdiction de la mise sur le marché, la fabrication, l'importation, la distribution et l’utilisation des produits cosmétiques contenant de l'Oxyde de Diphényl Triméthylbenzoyl Phosphine, connu sous le nom de TPO.

Dans un communiqué, l’AMMPS porte à la connaissance des professionnels de santé, des acteurs du secteur de la beauté et des consommateurs que l'utilisation de vernis et gels pour ongles contenant du TPO, est désormais strictement interdite.

Cette décision fait suite à une évaluation approfondie des données scientifiques disponibles et des normes internationales relatives à cette substance, explique la même source, précisant qu’il ressort de cette évaluation que le TPO, utilisé comme photo-initiateur dans certains gels et vernis pour ongles durcissant sous lampe UV, présente un profil toxicologique préoccupant.

Des études ont mis en évidence qu'une exposition répétée à cette substance pourrait entraîner des risques pour la santé, notamment des effets toxiques potentiels, fait observer la même source.

A ce titre, l’AMMPS rappelle une série d’actions qui sont désormais requises, notant, dans ce sens, que les professionnels du secteur de la beauté doivent immédiatement cesser l’utilisation de produits contenant du TPO et veiller à ce qu’ils ne soient plus proposés à la clientèle... - Lire cet article


Médicaments introuvables : 90 % des produits en pénurie n’ont pas de substitut en Tunisie - 02/09/2025 - La Presse - Tunisie

La vice-présidente du Syndicat des propriétaires de pharmacies privées, Molka Al Moudir, a alerté mardi sur une pénurie aiguë touchant plusieurs catégories de médicaments, dont ceux destinés au traitement des maladies de la thyroïde, de certaines formes de diabète, de cancers ainsi que de certaines épilepsies. Selon elle, « 90 % de ces médicaments n’ont aucun substitut disponible sur le marché tunisien ».

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Molka Al Moudir a expliqué que cette crise « n’est pas nouvelle mais perdure depuis plusieurs années ». Elle a attribué la situation à des perturbations dans l’importation, à la pénurie de certaines matières premières, aux retards de paiement de la Pharmacie centrale liés aux difficultés financières des caisses sociales, ainsi qu’au retrait de laboratoires internationaux de la fabrication de certains produits ou à leur réorientation vers d’autres marchés.

La responsable a insisté sur « l’urgence d’instaurer un système d’alerte précoce permettant d’informer l’Agence nationale du médicament de tout risque de rupture, et d’associer toutes les parties prenantes, y compris les pharmaciens et les médecins spécialistes, au comité de vigilance pharmaceutique ». Elle a également plaidé pour « le renforcement de l’industrie locale et la promotion de la production de génériques afin de couvrir les besoins nationaux »... - Lire cet article


Médecine traditionnelle: vers la réglementation du secteur au Sénégal - 01/09/2025 - Le soleil - Sénégal

Le gouvernement du Sénégal travaille à offrir au pays un cadre juridique et réglementaire approprié de la médecine traditionnelle. C’est ce qu’a fait savoir le Pr Ousmane Cissé, directeur général de la Santé, lors de la 23ème Journée africaine de la médecine traditionnelle, tenue hier à Dakar.

En Afrique, si l’on se fie à l’Organisation mondiale de la santé (Oms), 80% les populations ont recours à la médecine tradition pour se soigner malgré l’absence de réglementation. C’est pourquoi, selon le Pr Ousmane Cissé, directeur général de la Santé, cette organisation leur propose de réfléchir sur le thème du renforcement de la base factuelle de la médecine traditionnelle. Mais aussi sur la pharmacopée sénégalaise et l’autorisation de mise sur le marché (Amm) adaptée que le Sénégal mettra bientôt en œuvre pour le développement des médicaments à base de plantes. Pour le Pr Ousmane Cissé, ces statistiques de l’Oms contrastent avec la sous-estimation de l’apport de la médecine traditionnelle dans l’offre formelle de soins de santé au niveau de la population de nos pays africains.

D’après lui, cet état de fait est dû à l’absence de réglementation dans la pratique par les praticiens de la médecine traditionnelle pour rassurer les acteurs du système sanitaire officiel et faciliter ainsi une meilleure collaboration. Il a révélé que le gouvernement du Sénégal travaille à offrir au pays un cadre juridique et réglementaire approprié pour permettre aux praticiens de la médecine traditionnelle de prendre en charge les populations en toute sécurité. « Dans la même dynamique, nous pouvons constater que les plantes médicinales locales qui, malgré des études scientifiques poussées sur leurs multiples propriétés pharmacologiques, ne font pas encore l’objet de préparations médicamenteuses modernes à mettre à la disposition de nos populations », a souligné Pr Cissé. Il a fait savoir qu’après la loi 2003-06 du 13 juin 2023 qui crée la pharmacopée sénégalaise, un projet de décret mettra en place la Commission nationale de la pharmacopée et du formulaire national... - Lire cet article


Industrie pharmaceutique : plusieurs conventions attendues à l'IATF-2025 à Alger - 01/09/2025 - Algérie Presse Service - Algérie

La participation algérienne à cet événement se fera à travers 14 opérateurs publics et privés, chacun devant signer au minimum un contrat d'exportation, a précisé la directrice de la promotion de la production pharmaceutique au ministère, Imène Belabbès.

Ces opérateurs activent dans différents segments, allant de la fabrication de médicaments et de dispositifs médicaux aux services liés à la recherche clinique, a-t-elle ajouté.

Selon Mme Belabbès, un nombre important d'entreprises avait exprimé leur volonté de prendre part à l'IATF, mais le ministère en a retenu 14 "parmi les plus performantes, disposant déjà d'une expérience avérée en matière d'exportation vers plusieurs pays africains", afin d'assurer une représentation équilibrée de l'ensemble des branches de l'industrie pharmaceutique.

L'IATF 2025 sera ainsi, selon elle, "une semaine de réseautage, de conférences et de négociations commerciales", avec un double objectif : conclure des partenariats stratégiques à travers la signature de contrats et renforcer la souveraineté sanitaire africaine en favorisant une complémentarité industrielle entre l'Algérie et les autres pays du continent.

La responsable a rappelé, à ce titre, que l'Algérie dispose de plus de 200 unités de production pharmaceutique et de dispositifs médicaux, représentant à elles seules près d'un tiers du tissu industriel pharmaceutique africain, une capacité importante qui impose, selon elle, de "trouver de nouveaux débouchés pour absorber le surplus de production".

"L'Algérie a déjà acquis une expérience notable en matière d'exportation vers plusieurs pays africains. Le défi aujourd'hui consiste à élargir ce portefeuille, en augmentant le volume exporté par opérateur et en diversifiant la gamme des produits", a-t-elle expliqué... - Lire cet article


Pénurie de médicaments : Du constat à l’action, repenser le système pharmaceutique - 31/08/2025 - La Presse - Tunisie

Le décès de deux jeunes patients, faute de traitements vitaux, a ravivé l’inquiétude face à la pénurie de médicaments. Entre les efforts du ministère pour rationaliser les prescriptions et les appels à une réforme structurelle, le débat sur l’accès équitable aux soins s’impose plus que jamais au cœur des priorités nationales.

La Presse — Le ministère de la Santé a tenu à clarifier, en ce mercredi 27 août, que son appel à la « rationalisation des prescriptions médicales » n’avait jamais eu pour but de priver les patients de traitement. Le texte du 24 août, selon le ministère, a été « mal interprété » et exploité à des fins étrangères à son objectif. « La rationalisation de l’utilisation des médicaments est une science à part entière dans tous les pays du monde », insiste le département, rappelant que l’objectif est d’assurer un usage approprié, en quantité et en durée, pour garantir l’efficacité des traitements et préserver la continuité de l’approvisionnement.

Tragédies qui ravivent la colère

Cette mise au point intervient dans un climat marqué par deux drames récents. Le 23 août, Houssein Aboudi, jeune ingénieur tout juste diplômé, est décédé après six mois de démarches infructueuses pour obtenir un traitement contre le cancer. Sa demande, finalement acceptée par la Cnam, a abouti trop tard, les soins arrivant incomplets. Moins de 24 heures plus tôt, un autre jeune, Houssem Harbaoui, avait succombé à la même tragédie : faute de médicament disponible en pharmacie, il avait passé plus de deux mois sans traitement, sa demande de prise en charge ayant été rejetée. Deux décès en deux jours qui ont bouleversé l’opinion publique et ravivé les inquiétudes quant au droit fondamental des patients à accéder aux soins.

Une polémique sur la priorisation des soins

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Rationalisation des prescriptions médicales : Le ministère de la santé précise ! - 29/08/2025 - African manager - Tunisie

Le ministère de la Santé déclare que son communiqué publié le 24 août dernier concernant le système pharmaceutique et la rationalisation des prescriptions médicales « a été mal interprété et utilisé à des fins autres que son objectif réel », affirmant que son appel à la rationalisation des prescriptions médicales « n’a jamais eu pour but de priver les patients de tout traitement, mais plutôt de garantir la continuité de l’approvisionnement ».

Dans un autre communiqué publié par ses soins, le ministère de la Santé a appelé à « ne pas se laisser influencer par les fausses informations et les interprétations erronées qui visent à perturber et à entraver le travail du ministère dans le développement du secteur de la santé et des médicaments », en réponse aux « fausses informations et aux vidéos anciennes liées au secteur de la santé et des médicaments » qui ont circulé.

Le ministère a souligné que « la rationalisation de l’utilisation des médicaments est une science à part entière dans tous les pays du monde et ne signifie pas priver les patients de traitement, mais plutôt utiliser les médicaments de manière appropriée, en quantité et pendant la durée nécessaire pour qu’ils soient efficaces ».

Il a indiqué que la stratégie nationale en matière de médicaments repose sur la garantie de la pérennité des stocks stratégiques, l’encouragement à la prescription de médicaments enregistrés et génériques, et la garantie de l’accès des patients à tous les traitements nécessaires.

A noter que le secteur pharmaceutique tunisien continue d’aller de l’avant malgré des défis persistants. Au-delà des difficultés que traverse le pays, cette industrie demeure robuste, en répondant aux besoins de la population en médicaments et en contribuant significativement à la prospérité économique du pays. Et ce, même durant les moments les plus difficiles comme en témoigne sa résilience face à la crise sanitaire déclenchée par Covid-19... - Lire cet article


Médicaments : nouvelle baisse des prix validée par le ministère de la Santé - 29/08/2025 - Le matin - Maroc

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale vient de valider une nouvelle liste de 33 médicaments – princeps, génériques et biosimilaires – commercialisés dans les pharmacies du Royaume dont les prix ont été revus à la baisse. La liste comprend des traitements essentiels contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’asthme ou encore les troubles hémorragiques rares.

Une nouvelle liste de médicaments princeps, génériques et biosimilaires commercialisés au Maroc, dont les prix ont été revus à la baisse, a été publiée au Bulletin officiel du 21 août 2025. Ces révisions touchent aussi bien les prix de vente au public que les tarifs hospitaliers, avec des baisses parfois très significatives.

Parmi les spécialités concernées figurent l’Arcoxia (anti-inflammatoire utilisé contre l’arthrose), le Singulair (asthme), mais aussi des traitements lourds comme la Gemcitabine (anticancéreux) et le Wilfactin (troubles hémorragiques rares).

Ces décisions interviennent « après examen des demandes de validation des prix de vente des médicaments génériques présentées par les établissements pharmaceutiques industriels concernés ; et compte tenu des demandes de baisse de prix présentées par ces établissements ». Elles ont été adoptées « sur proposition de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé, et après avis de la commission interministérielle des prix », indique le ministère... - Lire cet article


Mise en avant des priorités des pays africains en matière de vaccination : l’initiative « Gavi Leap » pour plus d’autonomie et de souveraineté vaccinale - 27/08/2025 - Ministère de la santé - Burkina Faso - Panafricain

Le Président de la République de Zambie, S.E.M. Hakainde Hichilema, a présidé un évènement parallèle intitulé « Gavi Leap » (le bond pour Gavi) en marge de la 75e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Cette initiative a pour objectif de mettre en avant les priorités des pays, notamment africains en matière d’approvisionnement et de production de vaccins, en tenant compte de leurs besoins spécifiques.

La Directrice exécutive de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi), Dr Sania Nishtar, a présenté le contexte de l’initiative « Gavi Leap ». Elle a expliqué que Gavi met en œuvre des actions visant à accompagner les pays africains dans la fabrication de vaccins afin qu’ils puissent en produire eux-mêmes au niveau local. Selon elle, cette démarche permettra de catalyser la production et de libérer le potentiel du continent africain dans ce domaine.

Le Président zambien a salué l’initiative, estimant qu’elle favorisera un accès équitable aux vaccins. Il a invité les décideurs africains à s’engager concrètement : « Nous devons comprendre que la dépendance du continent envers les autres est préjudiciable. En tant que leaders, nous devons travailler à devenir indépendants dans un esprit de collaboration, tout en assumant la responsabilité de résoudre nos propres problèmes, car les autres ne peuvent que nous soutenir, mais il nous revient de tracer notre propre voie », a-t-il déclaré.

Des pays, dont le Burkina Faso, ont été conviés à se prononcer sur cette initiative. Le ministre de la Santé du Burkina Faso, en sa qualité de représentant de la circonscription Afrique francophone et lusophone au Conseil d’administration de Gavi, Dr Robert Kargougou, a profité de cette tribune continentale pour partager les préoccupations défendues par l’Afrique. Selon lui, « Gavi Leap » repose sur un principe fondamental... - Lire cet article


Pourquoi l’attente d’un antipaludique pour nourrissons a-t-elle été si longue ? - 27/08/2025 - Scidevnet - International

Chaque année, environ 30 millions de bébés naissent dans les régions d’Afrique subsaharienne où le paludisme est endémique. Mais jusqu’à récemment, les patients plus jeunes et les plus vulnérables au monde ne disposaient d’aucun traitement approuvé conçu spécifiquement pour eux. L’approbation en juillet dernier par l’agence suisse des médicaments Swissmedic de Coartem Baby, le premier médicament antipaludique formulé spécifiquement pour les nouveau-nés et les nourrissons de moins de cinq kilogrammes, marque une étape importante. Mais cela soulève également des questions sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre 2025 pour combler cette importante lacune en matière de soins.

Le médicament a été développé grâce à une collaboration entre la société pharmaceutique Novartis et l’association à but non lucratif Medicines for Malaria Venture (MMV)... - Lire cet article


Les nanoparticules pourraient réduire les effets secondaires des traitements anticancéreux - 27/08/2025 - Maroc diplomatique - Maroc

Une équipe de l’Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans) a mis en évidence que certaines nanoparticules utilisées en chimiothérapie et immunothérapie peuvent stimuler les cellules humanitaires et ainsi la réponse immunitaire de patients atteints de cancer, même sans médicament anticancéreux.

Après quatre ans d’expérimentations in vitro, il a été observé que la nanoparticule PLGA, déjà employée dans certaines immunothérapies, améliore de 25% la réponse des cellules saines contre les cellules tumorales, selon l’étude signée par 21 chercheurs et publiée récemment dans la revue spécialisée « Advanced Science ».

« Les nanoparticules sont utilisées comme un moyen de développer la chimiothérapie ou l’immunothérapie depuis des années, mais on n’a jamais cherché à comprendre comment elles fonctionnent et si elles ont un impact sur le système immunitaire. C’était l’objectif de cette étude”, explique le directeur du laboratoire de nanomédecine de l’Icans, Alexandre Detappe... - Lire cet article




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