Dakar, 17 déc (APS) – Le secrétaire général de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique, Alassane Mbengue, a annoncé le lancement, ce mardi, d’un plan de fabrication pharmaceutique pour l’Afrique et le Sénégal, couvrant 24 produits.
"L’Agence de développement de l’Union africaine – NEPAD (AUDA-NEPAD) a annoncé une collaboration historique avec le gouvernement du Sénégal visant à renforcer les secteurs de la santé et du développement des compétences du pays grâce à un programme sur mesure d’initiatives en matière de santé", a-t-il déclaré.
Il prenait part à l’atelier international sur l’engagement stratégique des pôles de santé et du développement des compétences.
Il a signalé à cette occasion l’élaboration d’"une feuille de route de mise en œuvre personnalisée des priorités du Sénégal en matière de santé, décrivant des résultats clairs et réalisables jusqu’en 2025".
Selon lui, "le choix du Sénégal s’explique par, entre autres, l’atteinte de la maturité 3 de son agence de réglementation pharmaceutique".
"Il s’agit d’un plan extrêmement important qui va nécessiter la participation de tous les acteurs, que ce soit les industriels, les laboratoires, l’État central, les acteurs économiques, le secteur privé, la société civile", a-t-il souligné.
Il a rappelé qu’au Sénégal, l’État a une vision très claire, avec l’agenda national de transformation "Vision Sénégal 2050"... - Lire cet article
Diamniadio, 13 déc (APS) – VaxSen, l’entité de production et de commercialisation de vaccins de l’Institut Pasteur de Dakar, va bénéficier d’un financement de plus 28 milliards de francs CFA, soit 45 millions de dollars, aux termes d’un accord signé vendredi avec la Société financière de développement des États-Unis (DFC), la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI).
Cet accord de financement a été paraphé par les parties concernées à l’occasion d’une visite du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au vaccinopole de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar.
La directrice adjointe de la DFC, Nisha Biswal, s’est dite fière d’avoir soutenu l’Institut Pasteur de Dakar avec un prêt de 15 millions de dollars et une subvention précédente de 3 millions de dollars pour une assistance technique.
« Ces contributions ont facilité la construction de l’installation Madina et l’extension des capacités de fabrication de vaccins flexibles », a-t-elle dit, soulignant que « cette installation améliorera considérablement la capacité de l’IPD à produire une variété de vaccins au-delà de leur focus traditionnel sur le vaccin contre la fièvre jaune ».v
« Ce partenariat souligne notre engagement commun à faire progresser la santé mondiale et à soutenir des solutions de santé innovantes », a ajouté la directrice adjointe de la DFC.
Le docteur Amadou Sall, directeur général de l’IPD, s’est réjoui de ce financement, estimant que le partenariat noué par sa structure avec la DFC, la BAD et la SFI « illustre le pouvoir de la collaboration pour transformer les systèmes de santé en Afrique »... - Lire cet article
Dakar, 9 déc (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a validé, lundi, à Dakar, son plan stratégique national sur l’oxygène médical, qui permettra de garantir d’ici à 2029 son accessibilité et sa disponibilité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, a-t-on appris du secrétaire général dudit ministère, Serigne Mbaye.
"Ce plan validé vise à construire, avec méthode et pragmatisme, un système de santé souverain qui garantit d’ici 2029 l’accessibilité équitable et la disponibilité de l’oxygène médical à tous les niveaux de la pyramide sanitaire en quantité, en qualité et en sécurité", a-t-il déclaré au cours de l’atelier de validation du plan stratégique national sur l’oxygène médical.
Ce plan stratégique vient confirmer la volonté du ministère de la Santé et de l’Action sociale d’asseoir un système de santé souverain, performant et équitable dans toutes ses composantes, a ajouté le secrétaire général du MSAS.
Il va également contribuer à la correction des déséquilibres géographiques historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, notamment les populations rurales’’, a-t-il ajouté.
"L’objectif est de pérenniser l’existant, mais aussi de se conformer aux recommandations de l’OMS qui, dans sa résolution en date du 30 mai 2023, exhorte les pays membres à élaborer des plans nationaux chiffrés en vue d’améliorer l’accès à l’oxygène médical en qualité et en sécurité, dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable de la couverture sanitaire universelle", a précisé Serigne Mbaye...
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Dakar, 7 dec (APS) – Les médias africains ne sont plus que de simples relais d’informations mais ‘’des bâtisseurs de conscience, des architectes du changement avec un travail qui connecte les décideurs aux réalités des populations et les citoyens aux solutions possibles’’, a déclaré, l’ancien Directeur de l’Onusida, Michel Sidibé.
‘’Dans un continent où les défis sont immenses, les médias jouent un rôle crucial. Ils ne se contentent pas de rapporter des faits, ils mobilisent des solutions, ils inspirent des actions, et transforment des réalités’’, a-t-il dit lors de la clôture d’un forum des médias sur la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes.
Parrain des "Awards" du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), Michel Sidibé a soutenu que "grâce à des campagnes médiatiques percutantes, des millions de personnes, ont pris conscience de l’ampleur et de la gravité de beaucoup de fléaux".
Concernant la lutte contre la violence faite aux femmes et l’autonomisation des jeunes filles, "le rôle des médias est particulièrement crucial", a insisté M. Sidibé, par ailleurs ancien envoyé spécial de l’Union africaine pour la création de l’Agence africaine du médicament.
Selon l’ancien ministre de la Santé du Mali (mai 2019- août 2020), "de nombreuses femmes ont pu connaître leurs droits et accéder à des services de soutien adaptés à travers le continent" grâce aux médias... - Lire cet article
Dakar, 6 déc (APS) – Le gouvernement prépare la tenue d’un conseil interministériel sur la souveraineté pharmaceutique afin de plancher sur tous les problèmes y afférents, a annoncé le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye.
"Ce conseil sera l’occasion de profiter de la présence du Premier ministre et de l’ensemble du gouvernement, pour que tous les problèmes soient posés, tous les problèmes du secteur pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, mais également et surtout, les problèmes du secteur pharmaceutique, la relance de l’industrie pharmaceutique", a déclaré M. Mbaye.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale prenait part, jeudi, à un dîner-débat sur la souveraineté pharmaceutique. La rencontre était axée sur le thème "Place de la souveraineté pharmaceutique dans l’agenda 2050".
"Tous nos textes sont en train d’être alignés, que ce soit la lettre de politique sectorielle de développement, que ce soit notre plan national de développement sanitaire et social, que ce soit notre carte sanitaire", a-t-il signalé.
Il a précisé que ce sont "tous ces textes qui gouvernent le secteur de la santé qui sont en train d’être révisés, alignés, mis en ordre, mis à jour"... - Lire cet article
Le Sénégal et le Rwanda sont devenus les septième et huitième pays d'Afrique à atteindre le niveau de maturité 3 (ML3) dans la classification mondiale de l'OMS des autorités réglementaires nationales, soulignant ainsi leur engagement à garantir à leurs populations des produits médicaux sûrs, efficaces et de grande qualité.
Cette désignation fait suite à une évaluation comparative formelle de l'OMS et marque un progrès significatif dans le renforcement des systèmes réglementaires sur le continent Les autres pays d'Afrique ayant obtenu le niveau ML3 sont l'Afrique du Sud, l'Égypte, le Ghana, le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe
L'analyse comparative de l'OMS, réalisée à l'aide de son outil d'analyse comparative mondiale, évalue les systèmes réglementaires en fonction de plus de 250 indicateurs Le niveau de maturité 4, le plus élevé, signifie que le système réglementaire est avancé et qu'il s'engage à s'améliorer en permanence Le niveau de maturité 3 indique un système réglementaire stable, bien rodé et intégré. L'Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP) et l'Autorité rwandaise des aliments et des médicaments (FDA) ont atteint le niveau de maturité 3 grâce à une évaluation finalisée en octobre 2024, en étroite collaboration avec le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique (AFRO) et les bureaux de pays de l'OMS au Rwanda et au Sénégal... - Lire cet article
L’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp) en partenariat avec la Sen-pharmacie nationale d'approvisionnement (SENPNA) et la Delivery unit du ministère de la Santé, a organisé un atelier pour renforcer les synergies entre ces trois structures essentielles dans la mise en œuvre du projet de relance de l’industrie pharmaceutique nationale, inscrit dans l’agenda national de transformation Sénégal 2050.
La souveraineté pharmaceutique préoccupe les autorités. C’est dans ce sens que les acteurs clés du secteur à savoir l’agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (Arp), la Sen-pharmacie nationale d'approvisionnement (SEN-PNA) et la Delivery unit se sont réunis pendant deux jours pour mettre en place des stratégies qui peuvent accélérer la souveraineté pharmaceutique. L’ARP, acteur principal de la régulation pharmaceutique, veille au respect des lois et règlements tout en assurant le contrôle du secteur pharmaceutique. Elle pilote également les politiques relatives aux médicaments, aux pharmacies et à d’autres produits de santé... - Lire cet article
Dakar, 19 nov (APS) – Le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), Samba Cor Sarr a estimé lundi, que l’autosuffisance vaccinale sur le continent, conformément à l’ambition de l’Union africaine de combler 60% les besoins en vaccins à l’horizon 2040, passera par la formation d’experts africains.
"L’autosuffisance vaccinale en Afrique passera par la formation d’une expertise africaine de haute qualité en vaccinologie" a déclaré le docteur Samba Cor Sarr.
Il s’exprimait ainsi à l’ouverture du premier Cours africain francophone de vaccinologie avancée (Afro-ADVAC francophone), qui a démarré lundi à Dakar et se poursuit jusqu’au 27 novembre... - Lire cet article
Soucieux de promouvoir de manière dynamique l’accès de ses populations à une prise en charge médicale de meilleure qualité, le Sénégal développe une politique ardue de relance de son industrie pharmaceutique. Le pays prévoit de produire, d’ici 2035, la moitié des médicaments dont il a besoin. Des actions sont mises en œuvre pour atteindre cet objectif. Pour le professeur Serigne Omar Sarr du laboratoire analytique et bromatologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’État doit d’abord travailler à mettre en place des grandes unités de recherche qui mutualiseront les compétences de différentes universités. Pour atteindre la souveraineté pharmaceutique, il soutient que le Sénégal devra orienter les industries existantes vers la qualité pour faire labelliser ses produits, ce qui est un gage de confiance. Entretien.
Dans quel état est l’industrie pharmaceutique au Sénégal ?
Il y a eu le plan de relance qui a été évalué, il n’y a pas longtemps. Et je pense qu’il y a une nouvelle dynamique avec les nouvelles autorités qui parlent surtout du développement de l’industrie pharmaceutique. C’est vrai qu’au Sénégal, souvent, on est très ambitieux au départ. Les idées sont très bonnes, mais on pèche surtout dans la mise en œuvre. Il ne suffit pas d’avoir de la volonté, des ambitions et des objectifs. Il faut aussi avoir des stratégies surtout de mises en œuvre efficaces. C’est cela notre difficulté. Vous avez certes des noms d’industries qui rencontrent des difficultés, des noms d’industries qui se battent pour exister. Dans tous les pays du monde, l’industrie est accompagnée soit par les États, soit par le secteur privé, ou soit par le partenariat public-privé. Il y a des facteurs qui impactent lourdement sur la rentabilité et la compétitivité de nos industries. Ce sont les facteurs de production. C’est aussi un système réglementaire adapté, agile et approprié. Il en est de même des politiques d’incitation pour ces industries-là... - Lire cet article
La question de l’accès aux médicaments et celle des médicaments illégaux ont été, entre autres questions, au centre des Journées du médicament, organisées par le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, le week-end à Saly.
Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal (Spps) a clôturé, ce week-end à Pointe Sarène, la 4ème édition des Journées du médicament. Cette rencontre, présidée par Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’action sociale, a permis aux acteurs de la santé d’échanger, de débattre et de dessiner ensemble les contours d’une évolution constructive du domaine pharmaceutique au Sénégal. D’ailleurs, cette année, le thème central était : «L’économie du médicament : le Sénégal face aux mutations du système sanitaire.» ... - Lire cet article
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