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Plateforme d'informations pour les acteurs du médicament en Afrique

Actualités et enjeux de l’écosystème pharmaceutique en Afrique

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Revue de presse


Mia Lahlou Filali, PDG de Pharma5 : « Le cannabis thérapeutique, une priorité stratégique » - 18/06/2025 - H24 - Maroc

Le cannabis thérapeutique s’impose comme un enjeu stratégique au Maroc, et Pharma5 entend bien y jouer un rôle majeur. Sa présidente directrice générale (PDG), Mia Lahlou Filali, affirme que cette filière est désormais une priorité stratégique pour le laboratoire, qui travaille depuis quatre ans à maîtriser toute la chaîne de valeur.

Le cannabis thérapeutique s’impose aujourd’hui comme un enjeu clé dans le secteur pharmaceutique au Maroc. Pour Pharma5, acteur majeur du médicament au Royaume, il constitue une priorité stratégique, comme le souligne Mia Lahlou Filali, PDG du laboratoire.

Depuis quatre ans, l’entreprise investit dans cette filière avec un objectif clair: maîtriser l’intégralité des étapes clés de la chaîne de valeur. «Nous avons obtenu une autorisation de mise sur le marché pour un médicament contre l’épilepsie l’année dernière. Ce produit, conçu à partir d’un cannabis 100% marocain, sera bientôt lancé au Maroc», relate la dirigeante.

Selon elle, Pharma5 ne se limite pas à la mise à disposition de médicaments, mais s’engage également dans les préparations magistrales et les compléments alimentaires, élargissant ainsi l’offre thérapeutique basée sur cette plante... - Lire cet article


La RDC lance la production locale des médicaments antituberculeux - 17/06/2025 - Agence d'information d'Afrique Centrale - RD Congo

Le ministre de la Santé publique, de l'Hygiène et de la Prévoyance sociale, le Dr Samuel Roger Kamba, a procédé récemment à la réception officielle du premier lot de médicaments antituberculeux de première ligne, produits localement en République démocratique du Congo par le laboratoire Phatkin.

Ces médicaments ont été remis ensuite au directeur général du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT). Avec cette avancée dans la production locale des médicaments contre la tuberculose, la RDC marque un tournant historique dans la lutte contre cette maladie qui constitue l'une des causes de décès. En sus, grâce à cette production, le pays sera à l'abri de la pénurie des médicaments de première ligne. Il faut déjà noter que 47 438 personnes, réparties dans 13 provinces, bénéficieront du premier lot livré par le laboratoire Phatkin.

Dans son allocution, le ministre de la Santé a salué cette initiative comme « un acte concret de souveraineté pharmaceutique », soulignant que cette production locale vient répondre à des défis critiques d’approvisionnement mondial. « Lorsque le directeur du PNLT m’a informé des difficultés d’approvisionnement au niveau international, j’ai demandé si Phatkin pouvait relever le défi. Aujourd’hui, c’est chose faite », a-t-il déclaré. - Lire cet article


Albinisme : le Congo bientôt doté d’une usine de production des crèmes pour albinos - 17/06/2025 - Agence d'information d'Afrique Centrale - Congo

Une fois installée et mise en service, cette unité spécialisée produira toutes sortes de crèmes et autres produits pour albinos afin d’améliorer leur santé, a affirmé Jhony Chancel Ngamouana, président de l’Association Jhony Chancel pour les albinos, lors de la Journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme célébrée récemment.

L’albinisme, a indiqué Jhony Chancel Ngamouana, est une maladie génétique due à la carence des mélanines, une substance dermique qui protège la peau contre certaines pathologies cutanées. Elle attaque les albinos par les yeux, les cheveux et la peau qui lui entraine le cancer, première cause de mortalité de ces derniers en Afrique.

Pour se protéger contre ces pathologies, a-t-il précisé, l’albinos doit appliquer au quotidien des crèmes de protection solaires pour renforcer les mélanines. Au Congo, ces produits étant rares et coûteux, les patients sont de plus en plus exposés. Ce qui justifie, en effet, son combat qui a débouché sur la mise en place d’une clinique spécialisée dédiée à la prise en charge gratuite des albinos.

« Avant la mise en place de notre clinique, 3 à 4 albinos mourraient à cause du cancer de la peau. Mais aujourd’hui, grâce à cette unité de prise en charge, la situation s’est nettement améliorée, car depuis lors, nous n’avions enregistré que neuf décès en onze ans », s’est réjoui Jhony Chancel Ngamouana... - Lire cet article


Elle produira dix millions d’unités par an : une usine de médicaments injectables inaugurée à Alger - 17/06/2025 - El Moudjahid - Algérie

Cette usine est la première du genre en Afrique et dans le monde arabe. Elle vient consolider une présence industrielle déjà robuste.

Le groupe Hikma Pharma franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de développement en Algérie avec l'inauguration de sa cinquième unité de production. Inauguré par le ministre jordanien de la Santé et les secrétaires généraux des ministères de la Santé et de l'Industrie pharmaceutique, hier à Alger, cette usine est, en dehors des États-Unis et de l'Europe, la première du genre en Afrique et dans le monde arabe et vient consolider une présence industrielle déjà robuste.

Elle s'ajoute aux quatre autres sites du groupe, dont une usine pionnière dédiée à l'oncologie orale, lancée en 2021. Dotée de deux lignes de production ultramodernes, la nouvelle unité se concentrera sur des formes pharmaceutiques complexes : les ampoules liquides et les flacons de poudre lyophilisée. «La capacité de production initiale est de 10 millions d'unités par an, un chiffre qui sera revu à la hausse au fil du temps», a déclaré Abdulkarim Kabech, directeur général de Hikma Pharma Algérie. Cette capacité permettra de couvrir une large gamme de domaines thérapeutiques essentiels, tels que les antibiotiques et les anesthésiques, répondant ainsi aux besoins critiques du système de santé algérien... - Lire cet article


Tarification des médicaments : quels impacts pour les patients et les officines ? - 17/06/2025 - Maroc diplomatique - Maroc

Le ministère de la Santé a récemment présenté un nouveau modèle de fixation des prix des médicaments, visant à concilier l’amélioration de l’accès aux traitements avec la préservation de la soutenabilité financière du système de santé. Cette réforme, largement commentée par les experts, entend rationaliser la tarification pharmaceutique en s’appuyant sur un cadre plus équilibré entre les enjeux économiques et les besoins des patients.

Ce nouveau dispositif repose sur trois piliers fondamentaux. Le premier consiste à fixer les prix publics de vente (PPV) uniquement pour les médicaments remboursables ou susceptibles de l’être, ce qui limite la portée des contrôles tarifaires aux traitements pris en charge par l’assurance maladie. Le second axe prévoit une révision optimisée des PPV, tant pour les médicaments princeps que pour les génériques. Enfin, un mécanisme innovant instaure un double prix, facial et remisé non divulgué, destiné aux médicaments les plus coûteux pour le système de santé.

Cette double tarification cible principalement les traitements qui représentent la majeure partie des remboursements des caisses d’assurance maladie. Une étude récente révèle que seulement 150 médicaments concentrent 54 % des remboursements, et 17% concernent des traitements dont le prix dépasse 10.000 dirhams par boîte. Pour maîtriser cette dépense, le ministère introduit un système de prix négociés confidentiels, permettant aux laboratoires de proposer un tarif de cession inférieur au prix facial sans divulguer ce montant. Cette pratique, déjà utilisée dans plusieurs pays européens, vise à éviter que d’autres marchés ne prennent ce prix comme référence, tout en garantissant l’accès à l’innovation thérapeutique... - Lire cet article


Une startup sénégalaise de la healthtech vient de lever 10 millions de dollars - 17/06/2025 - APIDPM - Panafricain

Oui, dix millions !

KERA HEALTH, fondée par le chercheur en intelligence artificielle Moustapha Cissé, vient de recevoir un financement de l’IFC (membre du Groupe Banque mondiale).

Leur ambition ?
Construire une infrastructure de santé connectée grâce à l’IA reliant hôpitaux, laboratoires, pharmacies et assurances.

Ce n’est pas juste une levée.
C’est un signal fort.
Un pas de géant dans une région où l’accès au soins de santé reste encore un luxe.

La révolution healthtech africaine est en marche. - Lire cet article


Lutte contre les produits médicaux falsifiés : l’AIRP renforce son engagement lors de la 3ᵉ réunion régionale à Nairobi - 16/06/2025 - Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique - Côte d'Ivoire

Du 10 au 13 juin 2025, la troisième réunion régionale sur les Produits Médicaux de Qualité Inférieure et Contrefaits (PMQIF) a eu lieu à Nairobi, au Kenya. Organisé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), cet atelier a rassemblé les points de contact PMQIF de divers pays africains, avec une participation active de l’Autorité Ivoirienne de Régulation Pharmaceutique (AIRP).

En tant que représentant de la Côte d'Ivoire, le Dr GUEI-KORE Valéry E.B.D., pharmacien inspecteur assermenté et point de contact PMQIF, a participé aux travaux aux côtés des autres délégations nationales. Cette rencontre visait principalement à renforcer les compétences techniques et la vigilance des acteurs impliqués dans la surveillance et la lutte contre les PMQIF sur le continent.

Parmi les moments clés de cette réunion, on a notamment la présentation du plan de travail du bureau exécutif du Réseau Africain des Points de Contact PMQIF. Ce bureau, comprenant six pays — le Nigéria (Président), la Côte d'Ivoire (Vice-président), la Sierra Leone, le Libéria, l'Afrique du Sud et le Kenya — a également partagé les termes de référence des activités prioritaires à mettre en œuvre au cours des deux prochaines années.

Renouvelé pour un nouveau mandat de deux ans, le bureau exécutif a vu la Côte d'Ivoire maintenir son rôle de vice-présidence, ce qui souligne l'importance stratégique de l’AIRP dans la coordination régionale. Ce bureau a pour mission de faciliter la collaboration entre les points de contact nationaux, les autorités de régulation pharmaceutique et les partenaires impliqués dans la lutte contre les PMQIF... - Lire cet article


Nouveau Bureau exécutif - 16/06/2025 - Les Entreprises du Médicament au Maroc - Maroc

Le jeudi 12 juin 2025, LEMM a tenu son Assemblée Générale Élective Annuelle, aboutissant à la désignation d’un nouveau Bureau Exécutif. Nous saluons l’implication du bureau sortant, dont le travail a contribué à structurer nos actions et à renforcer notre position au sein du secteur de la santé national.

Nous félicitons les membres du nouveau Bureau Exécutif pour leur nomination :

Président : AstraZeneca, représenté par le Dr Amine Sekhri

Vice-présidents

- MSD, représenté par M. El Mehdi Rakhi
- Bayer, représenté par M. Anas Ziati
- Roche, représenté par le Dr Anis El Mekaoui

Secrétaire général : Pierre Fabre, représenté par M. Lotfi Benali

Trésorier : Johnson & Johnson, représenté par le Dr Mehdi Seqat

LEMM réaffirme son engagement en faveur de l’accès équitable à l’innovation thérapeutique, du développement de la recherche clinique et de la promotion de l’investissement international dans le secteur de la santé au Maroc, en collaboration étroite avec l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. - Lire cet article


L'Afrique sort de sa dépendance à l'aide - 16/06/2025 - Think Global Health - Panafricain

L'avenir des systèmes de santé africains sera déterminé par les investissements nationaux et la demande en médicaments fabriqués dans la région.

Les responsables mondiaux de la santé sont confrontés à une nouvelle réalité : l'aide multilatérale diminue, les principaux donateurs se retirent et les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, en particulier en Afrique, sont contraints de faire face à des menaces sanitaires plus complexes, plus fréquentes et plus répandues avec moins de ressources. Alors que les systèmes de santé sont confrontés à une pression croissante et à une imprévisibilité grandissante, le besoin de solutions durables et adaptées aux besoins locaux devient plus urgent que jamais.

C'est pourquoi, alors que la fabrication régionale figurait en bonne place à l'ordre du jour du Groupe de travail sur la santé du Groupe des 20 (G20) qui s'est réuni la semaine dernière en Afrique du Sud, l'attention mondiale se tourne vers une réalité que de nombreux pays africains ont reconnue depuis longtemps : la sécurité sanitaire ne peut dépendre de fournisseurs lointains et d'une aide incertaine. Le moment est venu non seulement de réfléchir, mais aussi de réinventer. 

Cette nécessité est particulièrement urgente dans le domaine de la production de produits de santé. L'Afrique supporte 25 % de la charge mondiale de morbidité, notamment des maladies infectieuses majeures telles que le VIH, la tuberculose et le paludisme, mais elle importe plus de 95 % des principes actifs pharmaceutiques et 70 % des médicaments qu'elle consomme [PDF]. Les pays sont donc vulnérables aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement, aux fluctuations de prix et aux changements imprévisibles des donateurs. Les patients qui dépendent d'un accès régulier à des tests et à des traitements de qualité subissent déjà des conséquences dévastatrices.

Pour comprendre l'ampleur du défi, considérez ceci : l'Afrique compte 1,5 milliard d'habitants, mais ne dispose que de 600 sites de fabrication de produits de santé. À titre de comparaison, l'Inde compte 1,4 milliard d'habitants, mais dispose d'environ 10 000 sites, et la Chine, qui a une population similaire, en compte environ 5 000. Cette disparité considérable expose davantage les pays africains aux chocs mondiaux de la chaîne d'approvisionnement et limite leur capacité à répondre aux besoins sanitaires locaux avec la rapidité, l'accessibilité financière et l'autonomie nécessaires pour garantir la disponibilité des produits essentiels au moment et à l'endroit où ils sont nécessaires, sans dépendre de fournisseurs lointains ou incertains... - Lire cet article


Distribution pharmaceutique : UbiPharm célèbre 30 ans au service de la santé - 15/06/2025 - Le Faso - Burkina Faso

UbiPharm Burkina a célébré, en différé, son jubilé de perles, ce samedi 14 juin 2025 à Ouagadougou. Une cérémonie haute en couleurs pour marquer 30 ans d’engagement dans la distribution pharmaceutique en Afrique.

Créée en 1994 à l’initiative de pharmaciens africains soucieux de sécuriser la chaîne d’approvisionnement en médicaments, UbiPharm s’est imposée comme un acteur incontournable du secteur pharmaceutique sur le continent, selon son directeur général au Burkina Faso, Amani Franck Stéphane.

Revenant sur les origines d’UbiPharm, la présidente du conseil d’administration, Diénéba Diallo, a évoqué un contexte difficile où même des officines déjà en activité en 1994 peinaient à se procurer les médicaments, malgré la présence de la société nationale pharmaceutique... - Lire cet article




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