En France, l'alerte de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) concernant huit traitements anti-rhume, désormais soumis à prescription médicale obligatoire, suscite des interrogations au-delà des frontières.
Si ces médicaments, contenant de la pseudoéphédrine, sont jugés dangereux en raison de leurs effets secondaires graves, qu’en est-il pour le Maroc, où certains de ces produits sont également commercialisés ?
Les autorités sanitaires françaises rendent obligatoires à partir de mercredi la présentation d'une ordonnance en pharmacie pour se voir délivrer huit célèbres traitements anti-rhume largement considérés comme dangereux.
"Au regard d'une part des très nombreuses contre-indications, précautions d'emploi et des effets indésirables connus de la pseudoéphédrine et d'autre part du caractère bénin du rhume", l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) considère que "la possibilité d'obtenir ces médicaments sans avis médical fait courir un risque trop important aux patients", selon une décision dévoilée mardi.
À ce jour, aucune alerte similaire n’a été émise par les autorités sanitaires marocaines. Les pharmacies continuent de vendre librement ces traitements, et aucune circulaire du ministère de la Santé n’a été diffusée pour interdire leur commercialisation. Les officines marocaines confirment d’ailleurs que ces médicaments restent régulièrement prescrits par les médecins... - Lire cet article
Les médecins pédiatres du Maroc tirent la sonnette d’alarme sur une pénurie particulièrement préoccupante des médicaments indispensables dans le traitement des pathologies graves et des situations critiques chez les enfants.
La Société marocaine de pédiatrie (SMP) a récemment envoyé une lettre au ministère de la Santé et de la Protection sociale pour l’alerter sur une pénurie de médicaments essentiels en pédiatrie et en réanimation pédiatrique. Dans cette lettre, dont nous détenons copie, les professionnels de la santé infantile, insistant sur la gravité la situation, précisent que ces médicaments sont souvent utilisés pour des cas critiques et peuvent parfois représenter la seule option thérapeutique.
« Il est extrêmement difficile, voire parfois impossible, de prodiguer des soins de qualité lorsque les traitements de première nécessité font défaut», affirme la SMP. Et de souligner: «En tant que professionnels engagés, nous comprenons les défis liés à la gestion et l’approvisionnement en médicaments. Toutefois, il est impératif que des solutions urgentes soient mises en œuvre pour garantir un accès stable et continu à ces produits vitaux. » - Lire cet article
L’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), avant la promulgation de la loi créant l’Agence du médicament, avait signé une convention engageant plusieurs dizaines de milliers de dirhams pour l’élaboration de protocoles thérapeutiques standardisés.
Cette convention associe le ministère de la Santé et de la Protection sociale, l’Ordre National des Médecins et la Société Marocaine des Sciences Médicales (SMSM).
Si l’initiative de l’ANAM est louable, puisqu’elle vise à rationaliser les dépenses en médicaments et à assurer la pérennité du système d’assurance maladie obligatoire, des questions de fond se posent. Notamment, quelle est la valeur ajoutée scientifique réelle de la SMSM dans un domaine aussi crucial que l’élaboration de protocoles thérapeutiques ? - Lire cet article
Le Conseil du gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, s’est réuni aujourd’hui pour adopter des réformes déterminantes, dont l’un des principaux points est l’adoption du code du médicament et de la pharmacie. Cette révision législative vise à renforcer la régulation de l’industrie pharmaceutique, en particulier dans le cadre de la vente et de la promotion des médicaments.
Lors de cette réunion, deux projets de lois ont été examinés de manière prioritaire. Le premier concerne l’adoption d’un décret-loi qui modifie et complète le code du médicament et de la pharmacie. Il introduit des mesures pour renforcer le contrôle sur la commercialisation des médicaments et leur distribution, notamment en ligne et dans les points de vente non autorisés, hors du circuit officiel des pharmacies. Le deuxième projet de loi porte sur des réformes dans le domaine de l’urbanisme et des lotissements, ainsi que des ajustements législatifs concernant les groupes d’habitation et les morcellements... - Lire cet article
La baisse des prix décidée par le gouvernement touche pas moins de 169 médicaments. Près de 60% concerneront les maladies chroniques. Entretien avec Abdelmajid Belaïche, expert en industrie pharmaceutique, analyste des marchés pharmaceutiques et membre de la société marocaine de l’économie des produits de santé.
Finances News Hebdo : Quelle est l’évolution des prix des médicaments au Maroc et comment se manifestent les tendances mondiales dans ce domaine ?
Abdelmajid Belaïche : Tout d’abord, il faut rappeler que le contexte mondial des prix des médicaments est caractérisé par deux tendances lourdes mais antagonistes. Au Maroc, nous retrouvons pratiquement les mêmes tendances. D’une part, le ministère de la Santé procède régulièrement à des révisions des prix publics de vente (PPV), le plus souvent à la baisse et qui concernent principalement les médicaments princeps matures et des médicaments génériques. Ainsi, le nombre des bulletins officiels incluant de nouvelles listes de prix, publiés depuis avril 2014, ont atteint 60 B.O, incluant aussi les listes des prix des nouveaux médicaments lancés au Maroc. Malheureusement, ces baisses des prix censées profiter aux patients et aux caisses des organismes gestionnaires de l’assurance maladie, sont largement contrebalancées par les prix des nouveaux médicaments innovants. Ces derniers atteignent parfois plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de dirhams... - Lire cet article
L'Association de distribution pharmaceutique africaine (ADPA) a organisé, du 21 au 23 octobre 2024 à Douala, au Cameroun, sa troisième Assemblée thématique sur le thème « Disponibilité et amélioration de l'accès aux médicaments de qualité pour les populations africaines ». Cet événement a été inauguré en présence, entre autres, de Malachie Manaouda, ministre de la Santé publique du Cameroun, Roger Mbassa Ndine, maire de Douala, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, gouverneur du Littoral, et Franck Nana, président du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens du Cameroun. Cette rencontre a permis, à travers trois sessions, de mettre en lumière le rôle des partenariats public-privé dans la distribution pharmaceutique en Afrique, d'aborder les tendances, défis et urgences du secteur, ainsi que de renforcer le système de contrôle et de régulation sur le continent.
Comme l'a rappelé Lahcen Senhaji, président de l'ADPA : « L'objectif de cette Assemblée thématique est de discuter ouvertement des défis et des opportunités liés à la chaîne d'approvisionnement pharmaceutique en Afrique », avant d'ajouter : « Les recommandations issues de cette Assemblée thématique serviront aux opérateurs pharmaceutiques et aux décideurs des pays où l'ADPA est représentée pour améliorer l'accès aux médicaments de qualité »... - Lire cet article
Assurer la souveraineté médicamenteuse nationale, un objectif majeur placé au centre des priorités du Maroc. Fort d’une capacité de production de 70% de ses besoins en médicaments, le royaume ambitionne de renforcer davantage son industrie pharmaceutique. Dans ce sens, Rabat a abrité, le 26 octobre, la première édition du Congrès International de la Pharmacie de Demain au Maroc. Un événement qui ambitionne d’unir les compétences des professionnels marocains d’ici et d’ailleurs en vue de construire une pharmacie marocaine innovante et résiliente face aux enjeux de demain.
La santé est un secteur vital qui revêt une importance cruciale au Maroc. Au fil des ans, le royaume s’est engagé activement en faveur du développement du secteur et de la mise en place d’un système de santé solide qui répond aux besoins des citoyens, conformément aux directives royales... - Lire cet article
Dans un pas supplémentaire pour promouvoir le secteur pharmaceutique et médical au Maroc, le décret n° 2.24.346, qui met en application les articles 42 et 44 du Code des médicaments et de la pharmacie, a été approuvé par le gouvernement lors de son conseil cette semaine. Il établit la procédure de dépôt de la demande de visa de publicité pour les médicaments destinés à un usage humain, ainsi que les conditions d’octroi, de suspension et de retrait de ce visa.
D’après le décret, « l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé doit statuer sur le dossier de demande dans un délai maximum de soixante jours à compter de sa soumission. Elle peut également demander des informations complémentaires à l’entreprise pharmaceutique concernée par tout moyen de communication approprié »... - Lire cet article
Le remaniement gouvernemental de ce mercredi 23 octobre a réservé une surprise de taille avec la nomination d’Amine Tahraoui au poste de ministre de la Santé et de la Protection sociale, en remplacement de Khalid Aït Taleb.
Amine Tahraoui, nommé mercredi par le Roi Mohammed VI, est surtout connu pour être un gestionnaire, s’étant occupé en particulier de la gestion des entreprises familiales du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch... - Lire cet article
Amine Tahraoui fait son retour au gouvernement en tant que ministre de la Santé et de la Protection sociale, après avoir occupé le poste de chef de cabinet du ministre de l'Agriculture sous la direction de Aziz Akhannouch.
Ancien banquier d'affaires chez Attijari, il a ensuite été nommé directeur général du Groupe Aksal, appartenant à Salwa Idrissi, l'épouse d'Akhannouch.
Toujours actif dans le monde des affaires, Tahraoui a également été président-directeur général de l'entreprise Amazzine, spécialisée dans le développement de centres commerciaux au Maroc. Ainsi, Amine Tahraoui a navigué entre les ministères et le monde des affaires, notamment avec Akwa, le holding de l'actuel chef de gouvernement. - Lire cet article
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