[DOUALA] La 3e assemblée générale thématique de l’Association de distribution pharmaceutique africaine (ADPA) s’est récemment tenue à Douala, au Cameroun. Cette rencontre a permis aux participants de plancher sur la disponibilité et l’amélioration de la qualité de l’accès aux médicaments de qualité pour les populations.
A cette occasion, le président de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, Franck Nana, a accordé une interview à SciDev.Net. Dans cet entretien, il s’exprime sur les difficultés d’accès aux médicaments de qualité en zones rurales et sur les mécanismes de contrôle locaux qui sont parfois poreux.
En ce qui concerne le Cameroun, comment s’organise la distribution des médicaments ?
La répartition des pharmacies est basée sur un arrêté de 2002 où il est écrit que c’est l’autorité de la santé, donc le ministre de la Santé publique, qui détermine, en fonction de la population dans un district et selon leur pouvoir d’achat, le nombre d’officines.
Mais la question est de savoir comment approvisionner de façon durable et quotidienne les officines et les formations sanitaires en produits pharmaceutique.
Aujourd’hui, nous essayons de travailler pour que tous nos 70 distributeurs essaient d’avoir un matériel roulant suffisant afin de pouvoir desservir le Cameroun en moins de 48 heures, peu importe la zone où la formation sanitaire se trouve.
Et quel est le problème à ce niveau ?
Le véritable fléau, ce sont les routes. La preuve, vous remarquerez qu’il n’y a pas de pharmacies à l’intérieur des quartiers de nos villes parce qu’il n’y a pas de routes pour les approvisionner. Si on avait des routes, on n’aurait pas autant de problèmes pour distribuer les médicaments dans l’arrière-pays... - Lire cet article
[DOUALA] « Dans certains hôpitaux, au moins 25% des médicaments et données sont périmés », affirme Steve Deffo, conseiller médical pour le compte de Sanofi Opella chez Ethica, une agence qui représente plusieurs laboratoires pharmaceutiques en Afrique.
Ce dernier s’exprimait ainsi lors de la 3e assemblée générale thématique de l’association de distribution pharmaceutique africaine (ADPA) qui vient de se tenir à Douala au Cameroun, sous le thème : « Disponibilité et amélioration de la qualité de l’accès aux médicaments de qualité pour les populations africaines ».
Ces informations, il les tient de la période où il exerçait sa spécialité de chirurgien dans une formation hospitalière de la ville de Douala. Steve Deffo explique que « à la fin de l’année, on se retrouvait, après inventaire, avec soit plus de médicaments, soit une rupture de stock de médicaments »... - Lire cet article
Face à la dépendance persistante de l’Afrique vis-à-vis des grandes entreprises pharmaceutiques internationales, le Cameroun se positionne comme un modèle de résilience et de stratégie proactive.
Le 29 août 2024, lors de la soixante-quatrième session du Comité Régional de l’OMS Afrique, le Cameroun s’est distingué en présentant son approche innovante pour améliorer l’accès aux médicaments et la disponibilité des produits pharmaceutiques sur le continent. Invité à partager son expérience, le Ministre de la Santé Publique, Dr Malachie Manaouda, a exposé les efforts du Cameroun pour transformer le secteur pharmaceutique en un pilier économique important... - Lire cet article
A compter du 1er juillet prochain, la vente de médicaments dans les pharmacies sera conditionnée par la présentation d’une ordonnance médicale établie par un praticien inscrit à l’Ordre National des Médecins. Cette mesure ne semble pas convaincre certains Camerounais dans un pays où le circuit illicite représente près de 25% du marché du médicament.
C'est désormais officiel. A partir du 1er juillet 2024, toutes les pharmacies au Cameroun ne devront valider que des ordonnances délivrées par des médecins reconnus par l’Ordre National des Pharmaciens du Cameroun (ONMC). Selon ce dernier, 25% des médicaments vendus au Cameroun proviennent des circuits d’approvisionnement illicites communément appelés «médicaments de la rue. Près de 40% des médicaments de la rue proviennent de la contrebande»... - Lire cet article
Selon l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC), l’obligation de prescription ne concerne pas tous les médicaments. Pour le moment, il est impossible de savoir précisément quels médicaments sont concernés par cette mesure. Dans une interview parue la semaine dernière dans le quotidien Cameroon Tribune, Rodolphe Fonkoua a révélé que la liste des médicaments soumis à l’obligation d’une ordonnance est en cours d’élaboration. Le président de l’ONMC parle déjà d’une liste exhaustive.
L’Ordre national des pharmaciens du Cameroun, chargé d’élaborer cette liste, confirme cette information. Edward Ngah, le vice-président de cet ordre, indique que la tâche a été confiée à un comité travaillant en étroite collaboration avec Franck Nana Sambou, le président du Conseil de l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun. Ce comité doit rendre sa copie à la fin du mois... - Lire cet article
À du 1er juillet 2024, seules les ordonnances établies sur un papier en-tête contenant des informations spécifiques seront acceptées dans les pharmacies. Cette mesure, annoncée par le Conseil de l'Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) dans un communiqué publié le 30 mai, « vise essentiellement à lutter contre l'exercice illégal de la médecine et à revaloriser la profession médicale ». Selon le président de l'ONMC, Dr Rodolphe Fonkoua, à compter de cette date, ces ordonnances comporteront la dénomination de la formation sanitaire, les noms et prénoms du médecin, sa spécialité et son adresse complète.
De plus, il sera obligatoire d'apposer un cachet nominatif accompagné du numéro d'inscription à l'Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC). Le président de cette corporation encourage ainsi tous les médecins régulièrement inscrits à l'Ordre à se conformer à ces nouvelles exigences en se procurant un ordonnateur conforme aux normes professionnelles universellement reconnues... - Lire cet article
La couverture santé universelle fait ses premiers pas au Cameroun. Depuis son entrée en vigueur l’an dernier à travers une phase pilote, plus de 2 millions de personnes sont d’ores et déjà enrôlées dans la plateforme. Les bénéficiaires et les autorités sanitaires jugent le bilan satisfaisant en dépit de quelques points encore non clarifiés.
La phase pilote de la couverture santé universelle bénéficie principalement aux femmes enceintes et enfants de 0 à 5 ans. Plus de 300.000 femmes enceintes enrôlées ont pu faire des consultations prénatales jusqu’à l’accouchement à coût réduit, d’après les statistiques du ministère de la santé publique... - Lire cet article
Au Cameroun, les autorités proposent un traitement gratuit pour les personnes atteintes d'une hépatite C. Une avancée majeure dans la lutte contre cette infection virale qui tue de nombreux Camerounais.
C'est un vent d'apaisement pour ceux qui souffrent d'une hépatite C au Cameroun. Depuis fin octobre, le protocole de traitement Sofosbuvir/Daclatasvir, qui coûtait un peu plus de 152 euros (soit 100.000 FCFA) par mois, est gratuit. Cette décision du gouvernement s'inscrit dans le cadre du renforcement de la prise en charge de cette maladie infectieuse du foie qui se transmet essentiellement par voie sanguine (pratiques d’injection à risque, soins de santé à risque, transfusions de sang et de produits sanguins n’ayant pas fait l’objet d’un dépistage, consommation de drogues par injection ou pratiques sexuelles entraînant une exposition au sang)....
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Le ministère de la Santé publique (Minsanté) annonce avoir « finalisé » son plan de communication en vue de l’introduction du vaccin contre le paludisme dans la vaccination de routine. Selon ce département ministériel, l’atelier organisé du 12 au 16 décembre dernier à Soa, commune du département de la Méfou-et-Afamba (Centre), a abouti à la production de plusieurs livrables, notamment le plan de communication opérationnel qui vise à amener les communautés à adhérer favorablement à ce vaccin qui sera introduit dès janvier 2024 dans le Programme élargi de vaccination (PEV).
En vue de contribuer plus efficacement à l’effort de réduction de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme principalement chez les enfants de moins de 5 ans, le gouvernement camerounais a sollicité l’appui de Gavi, l’Alliance du vaccin, pour l’introduction de ce sérum dans le PEV de routine. Avec ce vaccin, le pays est convaincu d’aller vers le contrôle et l’élimination de la maladie. Mais cette introduction nécessite un accompagnement sur le plan communicationnel, surtout que « l’analyse des perceptions recueillies sur les réseaux sociaux relève que des publics veulent être rassurés sur la fiabilité dudit vaccin et sa disponibilité », selon le Minsanté. C’est dire si la communication est un élément clé dans le système de vaccination... - Lire cet article
Trois chercheuses camerounaises de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM) de Yaoundé et de l’université de Yaoundé 1 ont reçu en novembre dernier le prix « Jeunes talents Afrique subsaharienne L’Oréal-Unesco pour les Femmes et la science ». Il s’agit de Lydie Kamga Messado, doctorante en écologie à l’université de Yaoundé 1, Sabine Adeline Fanta Yadang, 32 ans, chercheuse postdoctorale en neurosciences, et Hadidjatou Daïrou, 33 ans, doctorante en physiologie cellulaire. Ces deux dernières se côtoient au laboratoire de l’IMPM de Yaoundé.
De manière détaillée, Sabine Adeline Fanta Yadang est récompensée pour ses recherches sur les plantes médicinales susceptibles de contribuer à la guérison de la maladie d’Alzheimer. Sa collègue Hadidjatou Daïrou est primée pour ses recherches pionnières en biologie au Cameroun, où elle explore le potentiel de la plante indigène Garcinia kola (communément appelé le Bitter Cola) dans le traitement des maladies cardiovasculaires. Et Lydie Kamga Messado est récompensée pour ses recherches sur la conservation des orchidées... - Lire cet article
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